mercredi 31 décembre 2008

Bonne Année 2009

Puisse cette année 2009 s'ouvrir dans la Conscience de l'Amour

Quand les hommes vivront d'Amour

Il n'y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous, nous serons morts mon frère

Quand les hommes vivront d'Amour
Ce sera la paix sur la Terre
Les soldats seront troubadours
Mais nous, nous serons morts mon frère

Dans la grande chaîne de la vie
Où il fallait que nous passions
Où il fallait que nous soyons
Nous aurons eu la mauvaise partie

Quand les hommes vivront d'Amour
Il n'y aura plus de misère
Peut-être song'ront-ils un jour
A nous qui serons morts mon frère

Mais quand les hommes vivront d'Amour
Qu'il n'y aura plus de misère
Peut-être song'ront-ils un jour
A nous qui serons morts mon frère

Nous qui aurons aux mauvais jours
Dans la haine et puis dans la guerre
Chercher la paix, chercher l'Amour
Qu'ils connaîtront alors mon frère

Dans la grand' chaîne de la vie
Pour qu'il y ait un meilleur temps
Il faut toujours quelques perdants
De la sagesse ici-bas c'est le prix

Quand les hommes vivront d'Amour
Il n'y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous, nous serons morts mon frère

Quand les hommes vivront d'Amour
Ce sera la paix sur la terre
Les soldats seront troubadours
Mais nous, nous serons morts mon frère
Raymond Lévesque

mercredi 24 décembre 2008

Joyeux Noël dans la Paix et l'Amour




Le Père Noël n'est pas une ordure

Je suis au milieu de la foule, la neige fond, grise, sale sur les trottoirs où les gens se pressent à cette heure tardive ; magasin pleins de lumières des guirlandes qui pendent pour inviter les derniers acheteurs du cadeau oublié.

Je n’ai pas la joie à me gaver de cette éternelle dinde farcie aux marrons, elles me glacent ces traditions, m’obligeant à réveillonner, parce que c’est, le, repas de famille annuel.

Et si au lieu de m’asseoir au milieu de ces convives qui se croient obligés de se sourire pour un soir, au milieu des cristaux pleins de champagne, de l’argenterie brillante sortie de ses tiroirs pour l’occasion, j’allais festoyer dans la rue, avec mes copains les Sans Domicile Fixe, eux qui n’auront pour étrennes que le sourire des passants qui oseront leur souhaiter une bonne soirée.

Et si je volais le traîneau du Père Noël, qui m’emmènerait loin de ces ripailles, laissant les santons seuls dans leur crèche au pied du sapin, pour distribuer des cadeaux d’espoir à tous ceux qui n’ont rien, ou plus rien.

Le Père Noël est là, il m’a entendu, je n’aurai pas à voler sa cargaison, il m’emmène, ses cerfs galopent, se fraient un couloir au milieu des gens qui se dépêchent et, paquet après paquet enrubanné, nous offrons aux gens de la rue ces cadeaux d’un soir, afin qu’ils puissent eux aussi, recevoir.

Selon la consigne de Autour des mots

"Cette période comporte sa part de Magie et est favorable aux Miracles… car qu'est-ce qu'un Miracle si ce n'est la Magie d'un cœur qui s'ouvre ?

Cette période est propice aussi aux rêves… car en chacun sommeille encore le cœur de l'enfant. Or, le rêve porte, le rêve transporte… Prenez juste soin de ne pas les éteindre trop vite. Faites vivre vos rêves !

Oui, tout prend sa place et la Nouvelle Vibration a entamé son battement de cœur.Alors, Hommes, soyez prêts à vous lever pour suivre le Nouveau Son !
Allelouhya !"

Xya (Noël 2005) Dans la Lumière

samedi 20 décembre 2008

Au nom de l'Amour, comment vous croire ?

La Ronde des Forces, dessin de "Nous", Iloha, Lughini, Zhylandhia

A vous mes sœurs,

Comment vous croire mes sœurs vous qui m’avez tant dit tout au long de mes vies que seul l’Amour sauve ?

Comment vous croire mes sœurs vous qui vous déchirez pour une blessure si vieille ?
Comment vous croire mes sœurs vous qui parlez d’Amour mais ne pouvez entendre mon cri d’incompréhension depuis que vous vous déchirez ?
Comment vous croire mes sœurs vous qui demandez réparation au nom du Dieu Amour ?Comment vous croire mes sœurs vous qui laissez place à l’ombre qui rode et qui se gave de vos déchirures, se nourri de vos blessures, et va passer les fêtes bien au chaud de vos rancœurs d’âmes blessées ?
Comment vous croire mes sœurs, puisque l’Amour déchire encore et encore ?
Comment vous croire mes sœurs, puisque tout ce que vous m’avez murmuré pour me faire comprendre que j’étais dans le noir du non Amour, alors qu’au nom de l’Amour vous vous blessez ?

Comment vous croire mes sœurs si vous pensez que vos âmes sont encore capables de trahison, alors qu’elles ont été lavées par le Feu ?
Ce Feu que j’ai refusé, ce Feu qui lave et donne l’Amour pour ne plus jamais revenir en arrière ? Comment vous croire mes sœurs si vous pensez que l’âme peut revenir sur ses traces, sur ses traîtrises, sur ses vies si noires qu’elle s’en est perdue ?

Comment vous croire et vous suivre mes Sœurs, puisque si, moi Xenahe la traître je veux aller dans le Feu, vous me montrez que cela ne sert à rien et que je pourrais encore vous trahir et vous haïr, au nom de ce même Amour que vous me demandiez ?

Alors, au nom de cet Amour qui vous a réuni, vous trois mes sœurs, cessez de vous déchirer et de vous lancer des armes qui brûlent les cœurs et tuent.
Au nom de cet Amour que vous clamez cessez de cultivez votre colère qui gronde.
Au nom de cet Amour qui vous a Ré-Unies, je vous demande de vous réconciliez pour que l’Amour Soit réellement et ne laisse pas vos cœurs se durcir au nom d’une querelle si vieille, si vieille, qu’il serait temps de la voir et de l’oublier.

Comment croire en l’Amour, moi, Xenahe la noire, si vous qui vous Aimez vous déchirez ?

Si je les croise ces âmes en peine, je leur dirai que l’amour Est malgré les maux de l’âme qui leur promet que nourriture terrestre en ces temps de festivité.

Si je les croise je leur dirai que je vous ai vus vous aimer, que je vous ai vus Unis, au nom de l’Amour.
Si je vous croise je vous dirai qu’au nom de cet Amour, vous devez aller vers ce qui Est et non pas ce qui était.

Au nom de nos vies de toutes celles qui nous ont déchirées, de tout ce que moi, j’ai fait, au nom de ce non Amour que je vous refusais, soyez, vous, dans l’Amour, pour que l’ombre ne gagne pas et qu’en fin nous soyons Ré-Unies dans l’Amour qui nous ai demandé.

Si je les croise Iloha, je ne pourrai qu’être triste de tout ce que je vois, spectatrice déchirée qui ne comprends pas ce que l’Amour et votre Union ont fait de vous, aujourd’hui.
Xenahe/Faldona

samedi 13 décembre 2008

Humus, Homme, Humilité, Terre

Dessin de "Nous" Zhylandhia, Iloha, Lughini


Retrouvons notre Humus intérieur, pour retrouver Gaïa avec humilité, nous qui sommes devenus infertiles en ne la nourrisant plus de notre Amour d'Origine.

Humus, son étymologie : le mot latin humus désignant la terre est cité par Curtius (Ier siècle ap. J.-C.) comme provenant d'un mot grec signifiant « à terre », locatif d'un substantif hors d'usage.En réalité, le mot latin humus, comme d'ailleurs le mot homo "homme", provient de la racine indo-européenne *ghyom- qui signifiait terre.

Humus : terre fertile

Par extension, humus est devenu l'adjectif humanus, littéralement de la terre, d'où qui concerne le genre humain.

Humanus nous a également donné homuncule : ce pauvre petit homme... Qui a perdu ses racines, son lien la terre, à force de bétonner son environnement, de taillader la planète de routes et autoroutes bien lisses... Il n'y pousse plus que buildings et bidonvilles.
Sans l'humus, pas de genre humain, car pas de végétaux.
Et sans l'humus, pas de racine.
Agnès Allart


Le terme humilité est à rapprocher du mot humus, qui en est la source étymologique, et qui a donné par ailleurs le terme homme. Cela semble signifier que l’humilité consiste, pour l’homme, à se rappeler qu’il est poussière (ou littéralement : « fait de terre », c’est-à-dire de la matière la plus commune).

Cela semble indiquer aussi que l’humilité est une attitude proprement humaine : et de fait, si l’homme n’est pas le seul être dont on puisse dire qu’il fut tiré du limon, il paraît bien être le seul à le savoir.Mais du coup, il est aussi le seul à pouvoir l’oublier — et pire : à vouloir l’oublier. Au-delà de l’image du matériau (terre, humus), le terme d’humilité renvoie en effet à l’idée d’une provenance étrangère, d’une impuissance à être sa propre origine ; il paraît impliquer aussi, du même coup, l’idée d’une incapacité à s’accomplir par ses seules forces ; en un mot, il s’agirait d’avouer qu’il n’est rien en nous, hormis peut-être nos fautes et nos manquements, que nous puissions nous attribuer à nous-même, à nous seul. Or cette double impuissance n’est pas facile à admettre ; elle semble, à certains, incompatible avec la dignité de l’être humain, et sa reconnaissance constituerait à leurs yeux une intolérable humiliation.
Référence texte : http://philo.pourtous.free.fr/Atelier/Textes/humilite.htm

lundi 8 décembre 2008

La tribu des Omos

Aux confins de l'Ethiopie, à des siècles de la modernité, Hans Sylvester a photographié pendant six ans des tribus où hommes, femmes, enfants, vieillards sont des génies d'un art ancestral. Ils ont le génie de la peinture, et leur corps de deux mètres de haut est une immense toile. Ils dessinent mains ouvertes, du bout des ongles, parfois avec un bout de bois, un roseau, une tige écrasée.
Pour pouvoir écouter la musique de cette vidéo, ne pas oublier de mettre sur pause, la musique du blog, en haut à droite.

dimanche 7 décembre 2008

Etablissements Pénitentiaires pour Mineurs

Maison de correction : lieu où l'on enferme les enfants mineurs qui doivent subir un emprisonnement ou dont on veutréformer le caractère indiscipliné

APPEL A PETITION POUR LA FERMETURE DES
Etablissements Pénitentiaires pour Mineurs

vendredi 5 décembre 2008

Liberté

La liberté nous rendra libre
Saint Jean



mardi 2 décembre 2008

C'est un hold-up


Moi l’ennemi public numéro 1 de la finance, je tiens en joug des otages.

Invité surprise au milieu de tout ce gratin en habit noir de pingouin, je dénote.
Les banquiers ne connaissent pas la crise, c’est bien connu. Font péter les bouteilles de champagne sans vergogne ; moi, je préfère le crépitement des balles d’un bon pistolet magnum, aux pétillements des bulles des taux d’intérêt qui s’élèvent dans la récession.

Je ne suis pas suicidaire, pas de carnage, juste leur faire les poches dans la douceur. Avec le sourire, j'ai remarqué, ils aiment bien sourire les banquiers quand ils veulent notre fric.
En bas dans les garages, je suis attendu, ce soir nous organisons un contre-banquet, pour aider ceux qui travaillent.
Pour cela on a besoin de tunes, chaque mois, on cible une de leurs réunions, et moi, le pirate des gros sous, je fais les poches.
Un courtier nous place le magot, il est dans les crackers, enfin c’est ce qu’il dit.

Il achète le matin, il téléphone à ses copains et hop, vend le soir ; enfin du profit pour la pauvreté !
A ce rythme là, on va finir par ouvrir une banque, pas en France, qu’il nous a dit, dans une île lointaine. Savais pas qu’il y a avait des banques dans les îles, mais, c’est lui qui sait.

- Eh, toi là bas, mets pas ton pognon dans ta chaussette, j’tai vu.

Selon la consigne de autour des mots

jeudi 27 novembre 2008

Les Sans domicile Fixe "des êtres à part entière" et vous alors ?

Ces "êtres à part entière" qui en plus lisent

Je viens de lire sur un blog, que les Sans Domicile Fixe sont, je cite "...des êtres à part entière, ni plus ni moins...".
Comment peut-on oser écrire cela ?
Cela dénote une différence, il y a nous, qui vivons sous un toit, nous qui sommes des êtres entiers et les Sans Domicile Fixe, "êtres à part entière".
Mais Qui êtes-vous vous ?
C'est donc en fait normal que Mme Christine Boutin veuille parquer de force ces "êtres à part entière".
C'est faire peu de cas de l'homme qui dort dans la rue.
Mais, avez-vous pris la peine, une seule fois, de vous asseoir auprès d'eux, sur un bout de trottoir, pour leur parler, pour échanger ?
Avez-vous pris la peine, une seule fois de vous accrouoir pour être à leur hauteur, de leur tendre la main pour leur dire bonjour à "ces êtres à part entière, ni plus ni moins" ?
Savez-vous ce qu'est de partager leurs rires et leurs sourires malgré leur si pénible vie de la rue ?
Avez-vous pris la peine un seule fois de considérer ces hommes et femmes non pas comme "ni plus ni moins des êtres à part entière", mais des hommes ou femmes comme vous l'êtes. Frères ?
Non, vous ne considérez pas ces hommes et femmes comme tels.
Non, vous vous contentez d'écrire des lois et de prier.
La prière sans Acte n'est pas.
Ils sont dans la rue, parce q'un jour ils se sont retrouvés sans travail, sans vie sociale, et la descente rapide, si rapide qu'ils n'ont pas prévu cette vie dehors.
Ils ne veulent pas dormir dans les lieux qui s'ouvrent à 18 heures, où il faut avoir fait la queue depuis 17 heures pour être sûr d'avoir une place.
Ils ne veulent pas se séparer de leurs animaux, seuls compagnons de route et de tendresse.
Ils ne veulent pas se faire voler leur sac.
Ils ne veulent pas abandonner leur couverture, leur maison.
Ils ne veulent pas, ni plus ni moins.
Bien sûr, quand ils sont au bout d'un chemin d'épuisement et qu'ils ont faim, certains acceptent pour une nuit, si courte, qu'au petit matin, à 7 heures, ils sont mis dehors.
Alors Mme Boutin allez vous agenouillez auprès d'eux, allez vous asseoir sur leur bout de territoire pour parler avec eux !
Alors ces "êtres à part entière" vous parlerons, vous dialoguerez avec eux.
Eux qui sont nous, qui ont des rires, qui ont des poignées de mains chaleureuses, ces Etres, ces hommes et femmes.

Mais, la peur d'affronter leur regard, cette peur qui vous renvoie à la votre, celle qui vous aveugle, celle qui vous envoie leur détresse qui pourrait être la votre, vous fait écrire "des êtres à part entière, ni plus ni moins" et demander de les parquer, eux qui, vivant dans la rue n'ont donc plus droit à leur liberté de choisir.
Savez-vous que se retrouver dans la rue peux m'arriver, vous arriver vous qui classifiez ces Sans Domicile Fixe;

Vous êtes des "bien pensant", je me préfère mal pensante.
Je n'ai pas pour habitude de faire référence aux mots de Jésus, mais, là, je le fais : "pardonnez- leur, parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font".
ce quils disent, ce qu'ils écrivent, qui ils sont...




Marcelle Delpastre

Res que me manque, res.
Lo temps de naisser, de morir, lo temps de me virar. Lo temps de res.
D’esser quela chalor. Queu sang. Quela bufada.
Lo temps d’esser ieu - mesme - Res. ‘Na polsada de l’esser.”...
Et n’est-ce point assez que d’être
un seul instant sur la vague le moindre étincellement. Mais n’est-ce point assez ? D’être.”...
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Lo chant de la terra
Zo vos dise, perfum, passarai tala 'na ombra.
E pus redde qu’un fum passarai tras lo riu.
L'arcana dins lo ciau durara mai que ieu.
E n'ai pas tant de temps coma l'aur de la ròsa.
Zo te dise, mar prionda, e sorda a mos prepaus,
Zo te dise, me'n vau – a penas si 'riebe.
Un rire de luna sus la cresta d'una onda,
E l'ai pas vist 'chabar.
Un rai dins 'na gota d'aiga.
Ai l'atge, o es pertant ai l'atge de l'estiala.
E la solelh m'a coat dempuei lo primier jorn.
E la terra m'a portat, e me laschara pas,
Que lo fuec li cremava lo ventre.
E l'aiga m'a menat davant que fugués l'aiga
e que lo vent fugués lo vent.
En la negror dau tempsieu germenave.
Que sui faugiera, aubre mai blat.
Que sui la peira e sa poussiere, e l'arma que lai duerm.
Que sui lo rire, la raior, la dança, e lo sang de l'eternitat.

Je vous le dis, parfum, je passerai telle une ombre.
Plus vite qu’un brouillard je passerai près du ruisseau.
L'arc-en-ciel dans le ciel durera plus que moi.
Et je n'ai pas autant de temps que l'or des roses.
Je te le dis, mer profonde et sourde à mes propos,
je te le dis, je pars – à peine si j'arrive.
Un rire de lune sur la crête d'une vague,
Je n'en vois pas la fin. Un rayon dans la goutte d’eau.
J'ai l'âge, oui pourtant j'ai l'âge de l’étoile,
le soleil m'a couvé depuis le premier jour.
La terre m'a porté, elle ne me lâchera pas,
que le feu ne lui brûle le ventre.
L'eau m'a mené avant que d'être l'eau,
que le vent fût le vent.
Dans la noirceur du tempsje germais.
Je suis fougère, arbre et blé.
Je suis la pierre et sa poussière, l'âme qui dort dedans.
Je suis le rire, la lumière, la danse, et le sang de l'éternité.
************************************************************************************
L'idea
De l'idea que ven, que se'n tòrna, e beleu tornara, beleu pas,
que sabes - d'onte ven mai d'onte vendra pas !
D'aquela musica, que passa, que te traucha, que te fai oblidar lo vent, e lo temps, e lo bruch qual que siá alentorn,
d'aquela musica, o d'aquela paraula, qu'arrieba coma vent-folet, que passa, que te tòrç, e que te fai virar
que t'empòrta ! e que te laissa quí, bresat, nejat, leugier mai que pluma, pesant mai que de peira-
e que te laissa quí, crebat de mila mòrts, de mila amors, e de l'eternitat, e que te laissa quí, sechat, pus viu que font,
pus niure e pus segur, e que -que tornara beleu, jamai pariera - o que tornara pas -
coma l'onda que tòrna, o que tornara pas, plaser que fend, dolor que raia -
que ne'n dire ! E que ne'n saubriatz.

De l'idée qui vient, qui s'en va, peut-être reviendra, peut-être pas,
que sais-tu - d'où elle vient, d'où elle ne vient pas !
De cette musique, qui passe, qui te traverse, qui te fait oublier le vent, et le temps, et le bruit quelqu'il soit autour,
de cette musique, ou de cette parole, qui arrive comme un vent follet, qui passe, qui te tord, et qui te fait tourner,
qui t'emporte, et qui te laisse là, brisé, noyé, plus léger que plume, plus lourd que pierre -
et qui te laisse là, crevé de mille morts, de mille amours et de l'éternité, et qui te laisse là, desséché, plus vif que source,
plus ivre et plus sûr, et qui - qui reviendra peut-être, jamais semblable - ou ne reviendra pas - comme l'onde revient, ou ne revient pas, plaisir déchirant, douleur rayonnante -
qu'en peut-on dire ! Qu'est-ce qu'on en sait.
Marcelle Delpastre, extrait de Paraulas per questa terra
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L'araignée et la rose et autres psaumes
Il faudra bien que je te crée. Il faudra bien que je t'invente, faible corps, chair vivante,avec tes armatures, avec tes veines, avec tes os, et le réseau du sang et le chemin des nerfs,
avec tes dents et tes nervures, et l'ombre par dedans, la profonde, la chaude ténèbre.
Avec l'ombre au-dehors, l'ombre vaste du corps qui couvre la moitié du monde.
Que j'invente la jambe et la main, et le ventre et le sein ; la semence,
et la réserve des semences. Il faudra que j'invente ce cri - la voix - ce cri plus grand que toi,
et le parfum qui passe par-dessus les arbres, immense cette odeur qui te porte plus loin.
Et les yeux. Ce regard qui accueille d'un trait,
qui reçoit d'un seul traitla moitié de la moitié du monde, il faudra bien que je l'invente.
Et tant pis qu'il te faille mûrir au milieu de l'été comme une herbe, et tant mieux qu'il te faille mourirà l'aube d'une autre journée. Sur le chemin de l'ombre et des constellations il faudra bien bâtir l'araignée et la rose.

mardi 25 novembre 2008

Nous sommes tous des récepteurs-émetteurs

Réflexions sur la "voyance"

Scientifiquement-médicalement parlant, lors d'une NDE, le cerveau était en mort clinique. Donc, qu'il ne pouvait plus y avoir de conscience de la personne.

Certains médecins, ouverts à la réalité d'une NDE, en ont conclu que le cerveau ne "fabriquait pas", ne donnait pas la conscience, puisque la personne pouvait à son réveil, donner des informations alors qu'elle était morte cliniquement (sans conscience donc médicalement parlant).

L'existence de l'âme Est, l'Esprit EST, en dehors du corps et du cerveau.

Cela fait longtemps que je crois et en l'âme et en l'Esprit, en dehors de notre corps, simple véhicule, mais avec qui il est important de faire l'Unité.

L’âme Est, puisque cette Connaissance, sans cette Conscience (en dehors du cerveau mort cliniquement dans le cadre de ces NDE)au retour de ce voyage, la personne ne pourrait rien raconter de ce qu’elle a vu, entendu que ce soit dans le milieu hospitalier ou de son voyage astral.
Le témoignage de ces personnes est important, puisque ce sont des paroles, des vues, des gestes bien terre à terre qui sont racontés. Pour qu'elles témoignent de la réalié de cette Vie en dehors du corps.

Personne ne peut plus mettre en doute ; Si longtemps le doute a été, scientifiquement parlant, il y a des médecins qui maintenant prouvent qu’il y a bien une Conscience en dehors du cerveau qui, à ce moment là est cliniquement mort

Depuis quelques jours, je me demandais comment, je pouvais en faisant des voyances, sans support, ou avec, dire certaines choses, visualiser certaines choses. Comme tant d’autres « voyantes ».

Certaine qu’une partie émanait de mon âme, puisque cela m'est arrivé de parler au cours de voyances, « d'âme à âme ». A une époque je pensais que c'était uniquement mon âme qui me transmettait ces informations, une lecture d'âme à âme.

En dehors de l'âme ?
Et il y avait en parallèle le « magnétisme », là, je sais que cette Energie d’Aide vient de mon guide. Lors de séance, il y avait aussi une « lecture » des maux de l’âme, de l’Esprit, j’ai pensé que cela venait de mon âme.

Je ne pouvais que penser que, des, mes, mon guide n'y était pas pour rien, mais comment ?
J'ai eu ma réponse hier soir, alors que la veille je me demandais comment je l'aurais ?

J’ai vu une émission sur les NDE, où la parole est donné à des médecins qui pour une fois reconnaissent que ces « visions » de personnes mortes cliniquement sans conscience donc, existent en dehors du cerveau.
Comment une personne morte cliniquement, allongée sur une table d’opération peut raconter ce qui se passait dans une autre pièce ?

Nous sommes Energie, le monde est Energie, l'Univers est Energie, donc, nous sommes entourés d'ondes.
Tout ce que nous recevons comme informations, visualisation, clair-audience, voyances, médiumnité, sont émises par des guides. Notre cerveau reçoit ces informations (ce qui serait intéressant scientifiquement parlant c'est de connaître quelle partie du cerveau) et le cerveau traduit ces ondes par, des visions, des mots, etc...
Nous, sommes la radio récepteur, ou téléviseur qui émet à son tour, consciemment, puisque nous avons tout à fait la possibilité, d'arrêter cette émission, en ne disant rien.

Nous sommes tous des voyants puisque cela ne vient pas de nous, mais bien des guides qui nous envoient ces informations que, nous humains ne pouvons connaître seuls.

Pourquoi, alors ne sommes nous pas tous voyants ?
Grande question.

Forcément, la voyance doit avoir son utilité, puisque ce sont nos guides qui nous donnent, offrent cette possibilité.
Je n'ai pas encore la réponse au pourquoi de l'utilité des voyances.
Sans une certaine utilité, nos guides qui savent ce qu'ils font et pourquoi, ne nous transmettraient RIEN.

Si, lors de voyances, nous sommes volontaires, lors d'écriture automatique, l'information est transmise par des entités, envoyés à notre cerveau, mais, en quelque sorte en dehors de notre volonté. Puisque la main écrit seule.
Nous ne pouvons empêcher notre cerveau de recevoir des mots, et, là est le danger de "jouer" avec le spiritisme, puisque la FORCE de ses entités agit sur notre cerveau, et, cela peut amener à des dérives, puisque notre cerveau (et nous forcément) somme un peu sous la coupe de cette FORCE d'Energie qui fait faire certaines choses, nous met des images, nous fait parler.

Pourquoi nous donner ces "voyances" ? Puisque normalement, nous devrions pas connaître cet avenir ?

Quelle en est la si "subtile" utilité ?
A ce jour, je n'ai pas encore de réponse.

Le peuple de la mer


Message reçu par Monique Mathieu

Je vois la mer, cette mer que beaucoup d'entre nous aimons tant, cette mer que je ne reconnais plus. Par endroits elle paraît complètement déchaînée. Je vois, naissant spontanément, des vagues gigantesques qui retombent sur les côtes. Ce ne sont pas des tsunamis, ce sont les réactions de l'élément eau.

Je suis maintenant en contact avec cet élément. C'est difficile pour moi. Je suis comme immergée dans l'eau, et cela m'est vraiment désagréable.

« Cela t'est désagréable parce que tu as peur de ce que je suis en tant qu'élément eau. Si tu arrivais à ressentir tout l'Amour que j'ai pour la vie, tu verrais que je ne suis pas … »

« Nuisible »n'est pas le mot qui convient. J'ai du mal à parler parce que j'ai l'impression que je me noie, que je dois respirer dans cette eau. J'entends et je ressens toute la vie et l'énerg vie de l'eau. Je me sens rassurée, je dirai même qu'une petite joie monte en moi, parce que tout le peuple de la mer vient vers moi et me parle. J'entends :

« Vois-tu ces immenses bateaux qui font prisonniers des millions de nos frères qu'ils détruisent d'ailleurs les trois quarts du temps ? Vois-tu ces immenses bateaux qui n'ont aucun respect pour la vie de la mer ? Vois-tu tous ces humains qui ne pensent qu'au profit, qui n'ont aucune conscience que nous sommes la vie ? Vois-tu tous ces humains qui nous détruisent avec une immense inconscience ?

Ce qu'il faut que tu saches, toi qui communiques avec nous, c'est que nous sommes, nous, habitants des abysses, les habitants de l'élément eau, que nous lui sommes absolument nécessaires. Nous échangeons notre Amour avec l'élément eau, avec la mer. Elle a besoin de nous comme nous avons besoin d'elle.

Lorsqu'il n'y aura plus de vie dans les mers, la mer se déchaînera. Elle se déchaînera parce qu'elle souffrira. Vous lui aurez pris tous ses habitants. Elle est heureuse lorsque les gros poissons sautent dans les vagues, elle est heureuse lorsqu'elle sent la vie en elle ! Lorsque vous lui aurez enlevé toute cette vie, lorsque vous l'aurez totalement polluée, elle réagira ; c'est sa souffrance qui la fera réagir, c'est aussi bien évidemment la souffrance de la Mère Terre, parce que tous les éléments, quels qu'ils soient, font partie de la Terre.

Vous méconnaissez totalement le milieu de la mer. Certes vous connaissez la mer en tant qu'élément liquide, mais vous ne la connaissez pas en tant qu'élément énergie. Vous ne savez pas que l'énergie de la mer a une immense puissance. Vous ne respectez pas cet élément tellement important sur la planète Terre !

Le peuple de la mer est en immense souffrance. Il ressent ce qu'il n'a jamais ressenti, il ressent l'énergie de la peur, cette énergie qui est bien évidemment lui est communiquée par les hommes et qui, d'une autre manière, transforme l'énergie de l'élément eau.

Actuellement cet élément à réagir. Toute l'eau que vous recevez sur Terre au-travers des pluies torrentielles vous est envoyée par la mer. Les nuages se forment et se chargent de cette eau qui vous est envoyée par la mer, d'une certaine manière mais avec un réel vouloir.

La Terre se nettoiera de plus en plus jusqu'à ce que vous compreniez l'importance de l'eau. L'eau est la vie. L'eau en vous est la vie . Certains humains l'ont compris, mais ils sont malheureusement en minorité. »

Je me trouve encore une fois plongée dans cet élément qui m'impressionne énormément. J'ai l'impression que l'élément eau m'engloutit complètement, que ma conscience…. Mon corps a du mal à respirer. C'est très curieux comme sensation.

Je ne sais pas où veulent me mener les énergies du monde de la mer. Je traverse maintenant un élément très sombre. Je ne vois plus rien. Je ressens une sensation de lourdeur. Je descends encore. On me fait changer de direction. Je vais maintenant dans un lieu où il y a de plus en plus de lumières. Je ne sais pas d'où elles viennent. J'ai l'impression que tout est totalement irréel .

Je vois un dôme transparent posé au fond de la mer. Il est fait d'une matière que je ne sais pas décrire. Je m'approche de plus en plus à une immense vitesse. Ma conscience se sent légère. Je suis appelée vers ce lieu. Je me trouve maintenant tout près, et je perçois une vie, pas la vie du monde marin, une vie que j'oserais définir comme humaine. Je n'ai jamais vu cela. Sous cet immense dôme, je vois maintenant ce que nous pourrions appeler un vaisseau. L'un d'eux est de forme allongée, d'autres sont semblables à de grosses sphères. Il y a beaucoup de mouvement. Ma conscience est de plus en plus attirée vers l'intérieur, et je ne sais pas si je pourrais pénétrer sous ce dôme. J'ai encore un peu l'impression d'étouffer, parce que je sais que la conscience qui est reliée à mon corps a un petit peu peur.

Je vois maintenant se former une sorte de couloir à l'extérieur de ce dôme qui est vraiment immense. Des êtres viennent. Je me vois « entière », je vois mon corps tel qu'il est dans sa forme physique, je me vois marcher dans l'eau et je ne la ressens pas du tout. Je me vois pénétrer dans ce couloir. Dès que j'ai commencé à pénétrer dans ce couloir, j'ai eu l'impression qu'une porte se refermait derrière moi. Par contre, une magnifique ouverture s'est faite devant moi.

Je vois maintenant beaucoup d'êtres qui sont nos frères de Lumière, et parmi eux il y a des habitants de la Terre. Ils me conduisent dans une pièce. Tout est très transparent, il n'y a pas de murs comme dans nos maisons, tout est visible. Il y a maintenant plusieurs êtres autour de moi. Ils me disent :

« Il y a des veilleurs au-dessus et à l'intérieur de votre Terre, il y a des veilleurs dans vos mers. Il y a plusieurs dômes comme celui-ci répartis sur votre monde.

Nous avons pour mission de surveiller et d'éviter certains problèmes trop importants au niveau de la tectonique des plaques, au niveau des réactions de la surface de la Terre. Nous avons pour mission d'aider l'élément eau, c'est comme si nous le reprogrammions grâce à l'Amour que nous lui envoyons. Nous avons aussi pour mission de stabiliser certaines énergies, car l'élément eau a une immense importance, et après la transition il sera complètement différent dans sa consistance. »

Je ne comprends pas trop ce qu'ils veulent dire par « consistance ». L'eau est toujours de l'eau… Ils me disent :

« Non, l'eau n'a pas toujours la même consistance et la même vibration. Lorsqu'il y a beaucoup de sel dans l'eau, vous flottez beaucoup plus facilement. L'eau contient la vie, donne la vie, et la donnera encore et encore.

Nous sommes également des médecins de la mer. Nous rectifions beaucoup de vos erreurs, et si nous ne l'avions pas fait il y aurait déjà eu énormément de catastrophes sur votre monde. Nous les empêchons parce que le moment n'est pas encore venu.

Nous, les veilleurs « d'en bas », en relation avec les veilleurs « d'en haut » et ceux de l'intérieur de la Terre avons voulu donner le maximum de temps et de chance aux humains, afin qu'ils puissent s'éveiller beaucoup plus vite et que leur conscience s'ouvre beaucoup plus, et nous savons que cela a été profitable et juste.

Dans quelques temps, toutes ces bases se trouvant au plus profond de la mer se libéreront, c'est-à-dire que nous les évacuerons. Le moment de les évacuer n'est pas tout à fait venu, nous les évacuerons lors du grand passage car nous n'aurons plus besoin d'y œuvrer ; en quelque sorte, elles n'existeront plus. Nous les avons créées avec une matière vivante que vous ne pouvez pas appréhender, en accord avec l'élément eau et également avec le monde de la mer.

Tout ce que nous faisons l'est en accord avec la Terre, avec les éléments et aussi avec les guides, les protecteurs de la Terre. »

Je suis toujours sous ce dôme. Je m'y sens beaucoup mieux que dans l'élément eau. J'aimerais le visiter, j'aimerais qu'ils m'expliquent encore et encore, mais pour l'instant ils ne me disent plus rien, ils sourient et me disent :

« Dis à tes frères qu'il faut qu'ils se hâtent à grandir, qu'ils se dépêchent de marcher tout seuls, et surtout, quoi qu'il arrive, dis-leur qu'ils aient confiance. L'énergie et la vibration Amour les guideront pour leurs derniers pas avant la transition.

Tu reviendras nous voir dans quelques temps parce que nous aurons encore des messages à vous donner. Pour l'instant, il faut que tu retournes dans le monde du dessus. Tu vas y retourner en passant par l'élément eau. C'est important pour toi afin que tu dépasses certaines appréhensions que tu as par rapport à cet élément. »

Je suis de nouveau plongée dans cet élément. C'est aussi désagréable pour moi que la première fois. Tout est sombre autour de moi, et j'ai envie de monter très vite vers plus de clarté. Maintenant je suis entourée d'une multitude de poissons, et ils me disent :

« Même si nous ne fonctionnons pas comme les humains, nous avons aussi notre monde avec ses lois. Nous savons aimer, nous évoluons, et même si nous sommes un peu différent du monde « sec » nous sommes vos frères. »

J'entends maintenant comme des sons, comme une musique, et je vois autour de moi des êtres magnifiques un peu lumineux. Ce sont des dauphins. Ils me disent :

« Si les hommes du monde « sec » pouvaient nous comprendre, nous pourrions réaliser tellement de belles choses avec eux. S'ils pouvaient nous aimer comme nous savons aimer, tout serait différent sur cette planète. S'ils pouvaient comprendre ce que nous sommes, c'est-à-dire des êtres conscients qui savent aimer, qui savent penser, et même si nos pensées ne sont pas tout à fait les mêmes que les leurs, s'ils pouvaient comprendre ce que nous sommes, tout changerait sur ce monde.

Tu vas retrouver le monde du dessus, ton monde « sec ». N'oublie pas à quel point le peuple de la mer, qui a une conscience éveillée, aime toute vie. Pourtant vous n'êtes pas tendre avec lui, vous nous considérez, nous les dauphins, comme de vulgaires poissons. C'est votre conscience qui nous perçoit ainsi ! Nous sommes des êtres sensibles et intelligents, nous sommes des êtres qui aimons la beauté et nous savons, à notre manière, créer de la musique, nous réjouir, être parfaitement heureux.

Ils m'accompagnent vers la surface. Il y a encore un petit peu d'eau au-dessus de moi, mais elle ne me fait plus peur, je la supporte sur mon corps. Je me vois sortir de l'eau comme un bouchon.

Je me retourne vers mes frères les dauphins et les poissons, je les remercie et leur dit combien je les aime : « merci pour votre Amour et pour votre indulgence envers les hommes ».

Mes frères de Lumière me disent :

« Si nous avons voulu que notre canal fasse ce voyage dans l'océan, c'est pour vous dire que ce qui se trouve sur votre monde a une immense importance, mais est totalement méconnu des hommes. Ils sont intéressés par ce qui se trouve dans les étoiles, mais ils n'ont aucune conscience de ce qui se trouve réellement sur leur monde, que ce soit à l'intérieur ou au fond des mers. Oh, bien sûr, ils ont conscience de ce qu'ils voient, mais ils ont une conscience très limitée par leur manque d'ouverture spirituelle.

Dans le prochain cycle, tout vivra en harmonie. L'élément eau, que ce soit sous forme de rivière ou de mer, communiquera avec toute vie. Les hommes qui auront passé ce cycle communiqueront par télépathie avec tout ce qui les entoure. C'est pour cette raison que la paix totale règnera et que l'Amour fusionnera entre toutes les espèces, entre toutes les vies.

Le respect total sera dans le cœur des hommes, le respect d'eux-mêmes et celui de la vie. Le respect de la vie est d'ailleurs une des grandes Lois Divines. »

Du ciel à la terre

samedi 15 novembre 2008

Pause


J'ai décidé de faire une pause-blog qui vraisemblablement mènera à le laisser tel qu'il est, sans plus aucun écrit.
Merci à ceux qui m'ont lue, merci à ceux qui ont déposé un mot.

Là où il n'y a plus d’espoir, l'espérance demeure


Découvrez Daniel Balavoine!

L'ombre et la lumière


Du soleil à la lune, dessin inspiré (Iloha, Lughini, Zhylandhia et les autres)


L’ombre et la lumière une ronde infinie
Le soleil se lève
La lune se couche
Interminable ronde pour que la lumière Soit

L’ombre et lumière infatigable ronde
Pour danser dans la complémentarité de ces deux pôles

L’ombre et la lumière pour apprendre
Que la Lumière du cœur est lorsque l’ombre et la lumière se rejoignent
Pour ne former qu’une ronde dansante dans l’éternité d’Amour

Octobre 2008

samedi 8 novembre 2008

Les messages de l'Eau

Masaru Emoto
A l’état de foetus, nous démarrons la vie en étant constitués à 99 % d’eau. A la naissance, nous sommes pour 90 % d’eau et, arrivés à l’age adulte, le pourcentage a baissé à 70%. Si notre vieillesse se prolonge, nous serons probablement tombé à 50 %. En d’autres termes, tout au long de notre vie, notre condition d’existence est essentiellement l’eau. Du point de vue phisique, les humains sont de l’eau. Lorsque je réalisai cela et commençai à contempler le monde à partir de cette nouvelle perspective, je me mis à voir les choses d’une tout autre façon. En premier lieu, je réalise que cette connection avec l’eau s’applique à toute la population. Ce dont je parle s’applique à chacun, tout autour du globe.

vendredi 31 octobre 2008

Jamais le temps

Je suis l’horloge du temps et cette nuit j’ai gagné une heure.

Que vais-je faire moi qui ai déjà 24 heures pour faire tourner les aiguilles d’un temps qui passe ?

J’ai décidé de donner cette heure aux personnes qui n’ont jamais le temps.
Jamais le temps ?
Et oui, jamais le temps de ne rien faire. Je te l’offre à toi qui cours après le temps.
Ne t’ai-je pas si souvent entendu dire :
– Excuses moi, je n’ai pas le temps.

Alors, avec cette heure supplémentaire dans ta vie turbulente, tu vas enfin pouvoir avoir le temps ; le temps de faire quoi de supplémentaire ?
De travailler plus encore non ? Puisque tu dis que vingt quatre heures ne te suffise plus.

Je t’offre cette heure supplémentaire seulement pour six mois.
Et oui, je suis ainsi, je reprends ce que je donne. Pour que tu apprennes à gérer ton temps. Ainsi, tu pourras apprécier ce supplément d’heure lorsque je reprendrai mon heure.
Tu n’auras jamais le temps, je reprendrai donc mon heure, jusqu’au jour où tu comprendras que courir après le temps ne sert à rien. Ce jour là, tu pourras enfin prendre le temps et tu feras une pause. Le temps s’arrêtera de filer, tu ne regarderas plus ta montre, cela n’aura plus d’importance pour toi, tu comprendras enfin que le temps n’existe pas.

A la fin du temps qu’il t’a été donné, tu diras :
- Pas encore je n’ai pas eu le temps.

Trop tard, tu avais eu le temps nécessaire d’apprécier cette heure que je t’offrais chaque année, tu la dépensée sans compter.

On n’entasse pas le temps.

Mais toi le pressé, sais-tu d’où vient cette heure que je t’offre pour que tu en fasses plus ?
Je l’ai prise dans le temps qui s’accumule. Tu sais bien, chaque jour, nous avons un petit décalage de temps et, au fil du temps, j’ai pris le temps d’économiser une heure pour toi qui n’a jamais le temps.

Puisque tu connais la règle du jeu du temps qui file, prendras-tu peut-être le temps de prendre le temps.

Selon la consigne de Kaléïdoplumes

mardi 28 octobre 2008

samedi 25 octobre 2008

Pas de marbre

Je me demande ce que cet homme me trouve.
Il me tourne autour, recule d’un pas, se rapproche, s’éloigne encore. Pourtant, je n’ai rien d’une Vénus, moi hideuse sculpture aux lignes informes, sans charme aucun.
Je garde la tête froide, ne bouge pas, je suis heureuse d’être enfin admirée.
Je suis restée si longtemps enfermée dans ce sous sol infâme, vieillissant, sans qu’aucun regard ne vienne se poser pour me rappeler que je suis une femme.

Ma poitrine qui pend lamentablement semble attirer cet Apollon qui n’ose pas, je le sens bien, caresser mes seins. Je soupire d’aise, il ne m’entend pas.
Je tenterai bien de bouger pour attirer ce félin dans les lignes de mon filet. Remuer un tout petit peu mais je crains de me retrouver éparpillée à ses pieds.

De mon socle, je peux admirer les merveilles du parc illuminé des feux d’artifice qui crépitent.Feux de joie qui embellissent les architectures de ce château dont je suis l’hôte depuis que l’arrière petit fils du sculpteur m’a achetée.

Je frisonne, l’humidité qui se dépose sur mon corps me refroidit.

L’homme revient, se déciderait-il à m’emmener avec lui ?
Il s’assoit sur mes pieds, cela m’émeut, et je rêve, je m’alanguis et je me revois lorsque j’ai servi de modèle à ce massacreur qui m’a transformée en une œuvre d’art infâme. Qu’a t’il fait de ma beauté ?
Il a transformé ma beauté de chair en me tapant dessus avec son burin, écorchée avec son ciseau, fait tomber la poitrine, et rendu mon ventre flasque. Cet artiste m’a laissé en souvenir son étui fixé à ma taille, qui contient encore de la poudre qui lui a servi pour armer son pistolet lors d’un duel qui a mit fin à sa carrière.
Il m’a laissée en plan, je suis manchote, je suis une œuvre d’art inachevée.

L’homme se relève et part. Il me laisse plantée sur mon piédestal, seule.

Selon la consigne Treize esthétique Autour des mots

Sombre dimanche

Une nuit noire était tombée sur la petite ville, le bar allait fermer.
Je savais bien que Dieu était un fumeur de havane, mais la lourde fumée qui flottait piquait bougrement les yeux.
Une fumée de havane ? Un relent de vieille gitanes sans filtre plutôt.

La pluie qui tombait sans arrêt depuis le début de l’après-midi ne pressait pas les personnes à sortir dans la nuit froide de l’oubli.
Cela faisait maintenant quatre heures que je sirotais un whisky infâme, en lorgnant les p’tites pépées dans leur robe de cuir comme un fuseau. Fallait pas que je rate le départ des deux olibrius que je suivais.
Comment avais-je pu accepter cette chasse à l’homme dans cette cambrouse perdue au fin fond de l’Ohayo.

L’humidité constante en ce mois d’août m’avait obligé à mettre ce vieux pull bleu marine, celui que j’avais perdu dans la piscine ; les choses sont ainsi faites que c’est un des deux que je filais qui l’avait récupéré.
J’avais pu voir dans ses yeux couleurs menthe à l’eau, regard aussi plat que son électroencéphalogramme, qu’il ne savait pas que je le collais aux fesses depuis trois jours.
Le barman avait annoncé qu’il fermait, j’allais pouvoir me lever. Les jambes coincées sous cette table commençaient à me fourmiller d’impatience.
Je m’étais levé un peu raide, c’est vrai que je marche moins bien qu’avant sur ma jambe de bois.
Je les avais laissés sortir, connaissant leur voiture, pas de risque de les perdre.

Toute la pluie tombait sur moi, j’ai mis mon petit chapeau, celui que les filles trouvaient rigolo, lorsque j’allais sur la plage pour protéger mon blaire du soleil trop vif de l’été ; quand te reverrais-je pays merveilleux, où ceux qui s'aiment vivent à deux ?
Un coup de chauffage, de la musique, je ne savais pas combien de temps j’allais rouler, ils devaient chercher une planque pour la nuit.
J’espérais qu’ils ne m’entraîneraient pas sur la route de Memphis, j’avais les paupières trop lourdes pour faire cette longue route.

Des arbres, une ligne droite, des arbres, quelques voitures, fallait que je lève le pied, je ne n’étais pas sur la nationale 7. Ah douce France ! Comme j’avais hâte de regagner ma Méditerranée.
La voiture des deux lascars s’était arrêtée sur le bas côté près d’une autre voiture qui avait l’air de les attendre.
J’aimais pas trop, j’avais bien mon pétard dans la boite à gants, mais si eux sortaient leurs flingues, j’étais mort dans la riposte.
L’échange allait-il se faire ici ? Je n’y avais pas pensé.
Je ne pouvais pas me permettre de me garer, trop visible, ma ptite auto.
Un peu plus loin, je faisais demi tour, les pneus grinçaient, du 360° que je leur faisais faire.

Une immense gerbe de feu m’avait accueilli, une grosse cylindrée noire était en l’air, comme si elle réfléchissait à ce qu’elle devait faire ; rester dans sa pause incertaine ou redescendre ?
La berline avait pris comme tremplin la wolswagen qu’elle avait décapitée au passage.
J’arrivais pas à comprendre ce qui s’était passé.
La voiture rouge que je suivais depuis trois jours était en feu, les deux bougres devaient rôtir dans cette fournaise ; on naît, on vit , on trépasse...
Je voulais m’approcher, fallait pas être chien tout de même et puis, si je pouvais récupérer mes gus, même un peu cuits, je pourrais leur retirer des informations.

J’allais me ranger, pas trop prêt, il suffisait d’une étincelle, d’un rien pour que j’explose à mon tour.
Je descendais, la pluie avait cessé.

- Coupez, on reprend demain.

Selon la consigne treize imagé Autour des mots

Money, Pink Floyd

C'était en 1973


Fric, dégage !
Trouve un bon job avec un bon salaire et tu seras sauf.
Le fric, c'est un gaz
Prends ce fric à pleines mains et planque le.
Nouvelle bagnole, caviar, vie en quatre étoiles,
Tiens, je pourrais aussi m'acheter un club de foot.

Fric, reviens.
Je me fous du reste mais pas touche à mon magot.
Le fric, c'est le succès.
Garde tes merdes à deux balles,
Moi je voyage en première classe haute-fidélité.
Tiens, je pourrais bien acheter un jet privé.

Le fric, c'est un crime.
Partage le tien mais touche pas à mon pactole.
Le fric , à ce qu'on dit,
Est la cause de tous les maux d'aujourd'hui.
Or si tu demandes une augmentation, ne sois pas étonné
Qu'ils ne t'en accordent aucune.

jeudi 23 octobre 2008

Sobreviviendo



Me preguntaron cómo vivía, me preguntaron
sobreviviendo - dije - sobreviviendo.
Tengo un poema escrito más de mil veces,
en el repito siempre que mientras alguien
proponga muerte sobre esta tierra
y se fabriquen armas para la guerra
yo pisaré estos campos sobreviviendo.
Todos frente al peligro sobreviviendo,
tristes y errantes hombres sobreviviendo...
Sobreviviendo...

Hace tiempo no río como hace tiempo
y eso que yo reía como un jilguero;
tengo cierta memoria que me lastima
y no puedo olvidarme lo de Hiroshima.
Cuánta tragedia sobre esta tierra.
Hoy que quiero reírme apenas si puedo,
ya no tengo la risa como un jilguero
ni la paz ni los pinos del mes de Enero;
ando por este muno sobreviviendo,
sobreviviendo.

Ya no quiero ser sólo un sobrevivente,
quiero elegir un día para mi muerte.
Tengo la carne joven, roja la sangre,
la dentadura buena mi esperma urgente,
quiero la vida de mi simiente.
No quiero ver un día manifestando
por la paz en el mundo a los animales.
Como me reiría ese loco día
ellos manifestándose por la vida
y nosotros apenas sobreviviendo...
Sobreviviendo...

Victor Heredia

Vientos del alma




Yo soy la noche, la mañana
Yo soy el fuego, fuego en la oscuridad
Soy pachamama, soy tu verdad
Yo soy el canto, viento de la libertad

Vientos del alma envueltos en llamas
Suenan las voces de la quebrada
Traigo la tierra en mil colores
Como un racimo lleno de flores
Traigo la luna con su rocío
Traigo palabras con el sonido y luz de tu destino

Yo soy la noche, la mañana
Yo soy el fuego, fuego en la oscuridad
Soy pachamama, soy tu verdad
Yo soy el canto, viento de la libertad
Yo soy el cielo, la inmensidad
Yo soy la tierra, madre de la eternidad
Soy pachamama, soy tu verdad
Yo soy el canto, viento de la libertad

Hoy vuelvo en coplas a tu camino
Juntando eco de torbellinos
Traigo las huellas de los amores
Antigua raza y rostro de cobre
Traigo la luna con su rocío
Traigo palabras con el sonido y luz de tu destino

Yo soy la noche, la mañana
Yo soy el fuego, fuego en la oscuridad
Soy pachamama, soy tu verdad
Yo soy el canto, viento de la libertad
Yo soy el cielo, la inmensidad
Yo soy la tierra, madre de la eternidad
Soy pachamama, soy tu verdad
Yo soy el canto, viento de la libertad

lundi 20 octobre 2008

Pastel et fusain


Pastel sur papier


Un portait

Soeur Emmauelle

Une grande dame s'en est allée dans son sommeil cette nuit. Comme elle disait :
"la mort, c'est un porte qui grince mais qui s'ouvre."
Que son âme s'élève, légère vers son Univers d'Amour éternel
"Partout et toujours, cherche sans te lasser le remède qui soulage, sème l'espoir : ça vivifie et ton amour peut faire des miracles.
C'est le coeur qui sent Dieu et non la raison. Voilà ce que c'est que la foi: Dieu sensible au coeur, non à la raison."
Soeur Emmanuelle

samedi 18 octobre 2008

Cailloux-vivants










Les Lithops, plantes grasses qui sommeillent une partie de l'année, pour s'éveiller lentement et fleurir courant octobre.













Sa floraison est particulière, au lever du soleil, elle commence à s'ouvrir lentement

Pour sépanouir dans l'après-midi et se refermer au soir









jeudi 16 octobre 2008

Lumière

Ciel d'octobre sur la mer une fin d'après-midi

Lumière des cieux

jeudi 9 octobre 2008

Eclat de fraternité

dessin de "Nous" Iloha, Zhylandhia, Lughini-Coeur vibrant

La tolérance est plus qu'une qualité d'âme, elle est le point crucial entre vous et les autres.
La tolérance devient un parfum suave qui enveloppera cet autre et qui donnera l'éclat à toute fraternité.
Le monde est fait de nombreuses différences, un jardin où fleurissent diverses fleurs, de la plus petite comme un pissenlit, à l'arum, et à l'orchidée.
Qui peut dire quelle est la plus belle ?
Qui est la reine en ce jardin ?
Celle dont le parfum embaume le jardin, celle dont les pétales sont irisés comme de la nacre ?Alors, regardez la plus petite, la plus humble, elle contient merveilles, humblement. Ses beautés méritent aussi le regard et sa participation au plan Divin est effective.
Et cet homme, là tout près de vous, sans apparat, est-il une fleur du jardin ? bien sûr…
Et cet autre, qui clame son avis, est-il des vôtres ? oui…
Tout cela semble si simple, à voir, à comprendre et à admettre n'est-ce-pas ?
Mais cela se passe-t-il ainsi sur votre terre ?
Lorsqu'un homme rencontre un autre homme, il perçoit tout d'abord s'il peut s'accorder ou non avec lui. Dans son esprit, l'homme a perdu le réflexe de voir dans l'autre son frère. Selon son moi, il va jouer à être, mais si les différences sont évidentes, alors il trouvera tous les prétextes afin de séparer l'autre de lui-même…
Feindre accepter n'est pas Etre.
Et les egos se multiplient comme des ronces tenaces, emmêlant tour à tour méfiance et défiance, et de partout on entend : "je suis dans mon bon droit" et personne ne lâche le morceau pour son frère.
L'humilité est vue comme faiblesse, l'amour dans le regard semble si éphémère…
Accepter l'autre dans toute sa différence, c'est surtout faire appel aux plus hautes fréquences de l'Amour. Voir en lui votre égal, abaisser votre ego, effacer vos peurs, ouvrir la fenêtre afin que l'air revienne entre vous et lui, et vous unissent dans la ronde des frères d'univers… Ne gommez pas les différences, acceptez-les comme un cadeau de vie, car elles donnent au monde ses reliefs, ses couleurs, kaléidoscope d'expressions d'Amour divin. Elles sont chances pour que de l'uniformité rejaillisse la Joie Créative de la Vie.
Au plus vos âmes s'approcheront du chant du "Je Suis", au plus vous vous ouvrirez au "Il Est". Chaque frisson d'amour vous conduit inexorablement vers Vous-Même, et naturellement vers l'Autre, et vous ne verrez plus en lui un danger potentiel mais un frère qui, tout comme vous, avance à son rythme, car vous aurez compris que tout chemin est ardu, même celui qui semble plat, tous ici et maintenant pour chercher les Retrouvailles entre vous et le Divin Aspect de Vie.

Les différences culturelles, sociales, raciales, religieuses, ne doivent plus faire barrage, laissez-vous aller à faire confiance en l'Esprit qui se trouve en tous.
Sur votre chemin vous croiserez des frères qui marchent avec peine, d'autres qui sont encore dans le brouillard le plus épais, mais ne les jugez pas. Qui étiez-vous avant ? dans vos migrations, avez-vous toujours été droit ? Vous êtes la somme, le résultat de vos propres démarches, choix de vie en vie. Vous avez sans doute souffert, mais vous avez sans doute aussi fait souffrir, par inconscience ou bien volontairement. Alors ne jugez pas vos frères, eux aussi comprendront un jour, une vie ou l'autre, il n'est pas abandonné par le divin, et vous ne l'avez pas été aussi.
Soyez tolérants par Amour, Compréhension et non par condescendance.
La Beauté se cache partout, derrière un homme homosexuel comme derrière un homme de couleur différente de ce que vous êtes, derrière cette prostituée, comme derrière cette femme maltraitée, derrière l'ouvrier, derrière ce prélat, derrière ce vagabond, et derrière ce voisin que vous croisez chaque matin… La Justice ne vous appartient pas, mais la tolérance est à votre portée de cœur et d'âme.
Voyez le divin qui EST en chacun d'entre-vous, au-delà du corps physique ou de la communauté, il y a un Homme Unique et qui désire grandir en Beauté, ne regardez pas son habit, mais son ascendance. Comme vous, il est Créature à l'héritage Divin !
Faites taire votre ego, il n'y a pas de riche et de pauvre, de beau ou de laid, de grand ou de petit, mais des âmes marchant vers leur But, BUT qu'elles atteindront tôt ou tard. Ne jugez pas ce que vous pensez être leurs erreurs, leur choix est leçon, et vos chemins parfois semblables. Vos routes se rejoignent là où est Conscience du "Il Est".
Le Logo ne juge pas, ne punit pas, Il accueille ceux qui sont prêts en toute liberté, Il ne contraint pas, l'Amour est Puissance Libératrice, et non tribunal. Même divin cela ne se peut, cela est inconcevable, tout est dans Sa Patience Infinie.
Et devant l'adversité, devant les injures et la calomnie, ne cédez pas à la réplique, soyez Je Suis et Il Est, voyez votre frère qui en vous injuriant souffre et cherche encore la Porte Eternelle. Pour que la vague se fracasse il faut un rocher, alors soyez la plage calme, un rivage sans écueil et la vague deviendra écume et s'unira aux grains de sable.

Aimez vous, acceptez vous, devenez Je Suis, et ainsi vous apporterez à cet autre, votre frère, ce reflet, importante vision qu'il gardera dans l'âme. Même si rien ne l'atteste, un jour son âme s'en souviendra et à son tour Il Sera.

Paxual (28/09/2006)

Le combat


Avant que la terre soit terre, avant que l'univers se divise, était le Mal.
Enfants, vous ne pouvez aller plus avant, sans prendre conscience de ce qu'est le Mal.
Réalité bien difficile à vous expliquer. L'ange déchu de votre bible le raconte d'une manière imagée...

Au commencement était l'Energie, pleine, mais elle ne pouvait agir sans passer par la condensation de son énergie. En condensant pour créer, les atomes d'énergie sont moins lumineux, mais contiennent toujours l'Energie.
La matière dense est vivante, agissante sur elle-même en premier lieu.
Le Mal est né du Bien, Force de vie tournée vers elle-même, atomes indépendants qui ne peuvent fusionner avec l'Energie primitive parce qu'ils doivent "renoncer" à la matière dense.
Compliqué certes, pourtant je simplifie..;

Lorsque plusieurs atomes "errants" se rencontrent, ils fusionnent ensemble par attraction solidaire, loi divine, car tout est logiquement vu divin ici !
Ces atomes qui s'unissent, forment la Deuxième force...
Et l'Energie Primordiale en eux, car elle y est aussi, se transforme en force, puissante et destructrice du Bien !
Alors la Force du Mal est née !

Cette Force n'est pas abstraite, attention !
Elle est agissante et créatrice, vivante et indépendante !
Vous allez me dire : "mais pourquoi Dieu ne l'a-t-il pas annihilée ?". Car si Lui-même le faisait, la matière dense ne pourrait jamais se transmuter en matière éthérée... C'est du simple tout ceci...
Le Mal ne souhaite qu'une chose, c'est faire en sorte que toutes les matières denses restent denses, car de cela il se nourrit et se régénère... Le combat est commencé depuis si longtemps...

Si le corps dense et l'âme fusionnent ensemble, terre/ciel alors le Bien est là !
Votre corps terrestre n'est pas maudit, il est voué au Divin depuis la nuit des temps !
Mais il ne le peut sans le secours de votre partie pure : votre âme...
Chaque fois qu'une âme peut agir sur la matière dense alors le Mal arrive, c'est danger pour son plan, car il y a plan là aussi...
Chaque fois qu'un endroit devient trop lumineux, il est là, tapis... Subtil piège... Invisible mais ô combien périlleux pour les éveillés qui ont en charge la Lumière pour le monde.
La plupart des hommes sont des marionnettes que Le Mal fait bouger à leur insu, pions du combat secret...
Le Bien agit avec l'aide des âmes pures, des soldats.
Le monde est sous l'emprise du Mal en ce moment même, mais qui le sait ? Le combat est rude ! Silencieux !
Etre conscient de ce fait vous amènera à agir en soldat, à ressentir le Mal dans ses attaques sournoises, à vous battre avec l'Energie Primordiale, pour que chaque bataille gagnée fasse reculer l'Ombre !
C'est cela aussi devenir conscient...
Mais sachez aussi que toutes les légendes, les allégories, parlent de ce combat...
Ne le prenez pas à la légère, car vos âmes brûlent d'amour, mais vos incarnations peuvent sombrer à cause de ses dents, si vous ne voulez pas en être conscients, le Mal, lui, le sera !

Paxual

mercredi 8 octobre 2008

Un tag é-coeuré

"J'ai attendu, j'ai attendu, elle n'est jamais venue..."
la réponse

Un tag ne vaut-il pas les votes innombrables réclamés par tant de bloggeur ?

+5 mode d’emploi :
1. Ouvrir un blog qui prend les votes journaliers
2. Demander à chaque participant de noter « son » blog. Vous savez il y a une case, votez pour moi
3. Chaque membre de ce réseau de blog vote et en retour de ce « +5 », va à son tour voter…
Et ainsi de suite.
Que gagne-t'on en votant +5, en dehors d’une reconnaissance ?

Un tag est un choix pour un ou des blogs qui, pour une raison ou une autre, nous a touché. Par son design, par ses textes, par ce qui en émane. Pas grand chose bien sûr par rapport aux votes de si nombreux bloggeurs qui, bien souvent ne lisent jamais les textes du blog pour qui ils ont voté.
Seul le +5 compte pour avoir en retour la même note.

J’ai reçu avec Joie ce tag et l’ai fait s’envoler vers d’autres blogs.
Les tags sont partis, heureux vers leurs destinataires, ces blogs qui me touchaient par leur contenu, leur graphisme, l’amitié.
Tous les tagués ont été à la fois surpris et heureux et, à leur tour, dans leur temps feront suivre ce tag au cœur ailé, permettant la découverte d’autres blogs et bloggueurs.
Lire les autres, découvrir leur univers est source d’enrichissement pour chaque lecteur.

Une porte ouverte puisqu’il serait hypocrite de penser que personne ne fait un blog pour ne pas avoir une certaine reconnaissance de ses mots ou créations.
Dans ce cas, pas de rubrique commentaires ou +5, -10, clap clap, bravo j’ai voté pour toi, tu votes pour moi !!!

Un tag s’est perdu dans les méandres de l’indifférence du destinataire.
Ce tag a chuté, ses ailes ont été coupées et est tombé lourdement, étonné par l’incompréhension d’une non réponse.
Pas la moindre petite, la taguée restant murée dans le silence d’un refus de réponse.
La chute d’un tag n’est pas importante, ce n’est q’un petit tag au cœur ailé, mais les tags peuvent se faire très mal en chutant.

Ce petit tag est écœuré, lui parti si joyeux est resté dans l’indifférence, dans le silence de l’ignorance, signant définitivement la fin, fermant définitivement une porte.
Ce tag n’est pas très spirituel, non, simplement Joyeux du cadeau fait au destinataire.
Cadeau qui n’est pas un +5, c’est vrai.

Les portes se sont fermées, sans raison, avec froideur, il est peut-être nécessaire de passer par un tag écœuré, pour enfin que je comprenne qu’il n’y a plus d’espoir.

Enfermées dans leurs certitudes certaines ne prennent pas le temps d’entendre et d’écouter. Enchaînées dans leur désir de reconnaissance, dans leurs peurs et craintes de perdre, dans la trahison qui les fait condamner sans réfléchir que, ceux qu’ils pensent ennemies ne le sont pas forcément et que celles qu’ils pensent âmies, sont peut-être celles-là leurs ennemies dans l’inconscience de l’humanitude.
Que les âmes peuvent avoir des mots d’Amour mais que rien ne peut se faire sans l’humain ; qu’aucun rapprochement des âmes ne peut s’accomplir en évitant l’humain, en lui mentant et le considérant comme un ennemi potentiel qui pourrait trahir.

Lâcher prise sur "ses" propres craintes d'humain et vieux relents d'âmes pour Etre et ne plus vivre dans la peur, trahison, jalousie, complot...

Mes mots ne sont qu’illusions, parfois, mais, ils viennent du cœur toujours.
Ce tag écoeuré a signé la fin de l’espoir, puisqu’il est impossible d’avancer dans une impasse de rancœur.

Il est nécessaire de se re-tourner pour comprendre d’où viennent les peurs de ces âmes e humains qui ferment les portes sans autres formes de procès.

Portes qui seraient restées ouvertes si je m’étais rangée à un seul côté, il n’est pas possible de se ranger d’un côté ou d’un autre.

Rester dans ma justesse de Cœur, sans acrimonie, sans rancœur, juste être en harmonie avec moi-même, sans prendre partie pour ou contre au risque de perdre deux âmies.
J’ai pris ce risque et les portes ont été fermées.
Je sais, on offre sans retour, juste un raz le bol exprimé.

Mais en toute fin il y a un début, et c’est là mon unique espoir malgré ce tag é-coeuré.

lundi 6 octobre 2008

Un coup de coeur

En général, personne n'apprécie d'avoir son mur ou sa façade tagués.

Un tag sur un blog, ne tâche pas, ne se frotte pas pour qu'il disparaisse ; un tag-coeur se garde.
Post it, très agréable apporté sur les ailes du Vent
Merci Zefyrane de ce joli coup de coeur du matin.
Je ne te re-tague point, le coeur y est.
Je vous dévoile 7 coups de coeur parmi tant d'autres. C'est une jolie façon de voyager dans d'autres blogs.

Amétoiles

Etre bien

Exercices de styles

Fleur de feu

La cause des causeuses

La Porte Plume

Que lindo

Pour ceux qui auraient des idées de tags coup de coeur, des toutes petites règles et ne pas oublier de taguer son blog avec ce joli post it.

1. Les gagnants doivent afficher le logo du tag sur leur blog
2. Afficher le lien de la personne qui le leur décerne
3. Désigner 7 autres blogs qui méritent de recevoir également ce prix
4. Indiquer les liens de ces blogs

samedi 4 octobre 2008

Jour de lessive

Paroles d'enfance de Jean-Pierre Guéno : Les textes non retenus, faute de place.
Les Arènes vous offrent des textes inédits de «Paroles d’enfance». Ils suivent la même progression que celle qui rassemble les textes du livre. Ils sont le fruit de l’avant-dernière sélection de Jean-Pierre Guéno, de la toute _ dernière ligne droite alors qu’il venait de choisir les plus beaux textes parmi plus de 40 millions de signes envoyés par les auditeurs de Radio France et par les lecteurs du Nouvel Observateur, et qu’il avait encore 150000 signes de trop pour aboutir au livre illustré….


En me levant, je sens une odeur de savon. Jour de lessive.
Dans la cuisine, la lessiveuse glougloute, des bulles de savon explosent. La vapeur qui s’en échappe répand une humidité qui colle à la faïence des murs et aux vitres des fenêtres. De fines gouttelettes se forment sur les carreaux et, de mon doigt, je suis la traînée laissée.
Régulièrement Fatima vient remuer le linge avec une grande cuillère en bois, à longs manches. Elle surveille le linge qui bout, comme une cuisinière qui craindrait que sa sauce tourne. J’aurais bien voulu l’aider, mais trop petite, même perchée sur un tabouret.

Pendant que je prends mon petit déjeuner, Fatima dans la buanderie, rempli d’eau le baquet.
Elle descend la lessiveuse, la pose à terre. Avec d’énormes pinces en bois, elle transvase le linge, pièce par pièce dans la cuve en bois. Le linge flotte quelques secondes, se gonfle d’air et tout d’un coup se dégonfle et coule. Impatiente, j’attends, debout sur un tabouret, avec mon morceau de savon, enveloppée dans un énorme tablier. Fatima me réserve les mouchoirs, les chaussettes, quelques fois un torchon et, je commence à laver, l’imitant dans ses gestes de lavandières.


Je savonne, je frotte, je rince. L’eau claire se transforme au fur et à mesure des rinçages en eau d’un blanc laiteux. De légères bulles se forment à la lisière de l’eau. Mon grand jeu est d’agiter l’eau pour en faire plus. Ma manche, relevée au-dessus du coude, régulièrement s’imbibe. Afin de mieux laver, je mouille régulièrement mon mouchoir, en y jetant de l’eau avec la main. Trop souvent, trop brusquement. L’eau déborde de la planche à laver, dégouline le long de la paroi du baquet, appuyée contre, je me retrouve très vite trempée.

A chaque lessive je suis aussi mouillée que le linge que je frotte, frotte, à m’en écorcher les doigts. Ma main d’enfant, dérape et se cogne régulièrement contre les cannelures de la planche. Mes doigts plissés par leur trempage me font rire.

Ultime rinçage dans l’eau que Fatima vient de remplacer. L’eau est froide et je frissonne dans mes vêtements mouillés. Nous partons étendre dans le jardin. Fatima coince la corbeille pleine de linge sur sa hanche, je plonge mon nez au milieu, j’aime l’odeur de savon qu’il répand.
Trop petite pour atteindre le fil, je lui passe les épingles à linge en bois ; je joue avec et me pince avec le ressort, douleur vive qui me fait secouer la main et sucer mon doigt rougi.

Lorsqu’il y a des draps, nous prenons chacune un bord, après l’avoir plié en quatre, nous tirons chacune notre tour pour le défroisser. Fatima ayant plus de force que moi, j’y mets toute ma force de petite fille. Dans mon énergie, je perds l’équilibre, ne pouvant me raccrocher au drap, je tombe sur les fesses. Cela fait rire Fatima. Je l’ai soupçonnée de me déséquilibrer volontairement, pour voir ma mine déconfite, les fesses par terre.

Après ces heures passées dans l’humidité de mes vêtements, je vais me changer, pour éviter une fessée inutile de la part de ma mère.

Je rejoins Fatima dans la cuisine qui a sorti l’huile d’olive, des tomates, le pain et du sel. Elle coupe un morceau de pain, le tranche en deux et, après avoir badigeonné chaque tartine d’huile, le frotte de tomate ; la mie en rosit, imprégnée de jus et de chair. Elle en confectionne un second.
Assise sur un tabouret, je regarde les préparatifs, l’eau à la bouche, Fatima me tend enfin une tartine. Je déguste en silence, Fatima fait de même. L’huile coule le long de ma bouche, descend jusque sous mon menton. Je m’essuie d’un revers de main, je me lèche les doigts. Moments volés avant le déjeuner, moments tenus secrets avec Fatima. J’attends avec hâte la semaine prochaine, Fatima m’a promis que je pourrai laver la veste de mon pyjama.
Août 2006

vendredi 3 octobre 2008

Lourd ce jour

Jour lourd comme un ciel si bas qu’il pourrait toucher terre.
Lourd, ce jour emplint de tristesse
Lourd ce jour qui n’en finit pas
Lourd ce poids qui me fait courber l’épaule malgré ma marche contre le vent
Lourd le poids de la tempête qui s’oppose à la lumière du rayon de soleil
Lourd le poids du vent déchaîné qui empêche l’avancée sous la couleur noir de l’ombre projetée par le miroir de la haine
Lourd et froid ce jour qui cache le soleil et empêche la chaleur du rayon de la Vie. Lourd ce jour où la terre gelée ne connaît plus la moisson
Lourd ce jour qui créé la chute
Lourd ce jour où le cœur a tant de fois saigné sous l’épine de l’ombre
Lourd ce jour d’hiver qui traîne sous les nuées du ciel qui inonde
Lourd cet hiver froid dont j’ai hâte qu’il finisse
Lourd ce jour où le ciel est si bas qu’il m’enfonce dans la terre sous le poids de la noirceur de son ombre

Lourde la terre qui m’a enseveli tant de fois sans que je puisse respirer la Vie
Lourde la terre qui m’a affamée n’ayant pas su la semer
Lourd de l’ombre des nuages, des nuées cinglantes de l’averse, de la tempête qui contre mon chemin

Lourd de ce poids que je traîne, lourd de ce poids pour avancer