vendredi 30 avril 2010

Tu vois petit

Tu vois petit parce que ton regard ne se porte pas au delà des apparences.
Tu vois petit parce que tu ne cherches pas au delà des montagnes qui sont comme des obstacles insurmontables à franchir.
Tu vois petit, parce que tu ne regardes pas avec ton Cœur mais avec tes yeux qui jaugent, pèsent, soupèsent.
Les autres sont tels un paysage que tu contemples. Ne t’arrête pas à ces troncs morts qui tiennent encore debout malgré les bourrasques qui ont arraché leurs parures.
Sans ses feuilles et branches cela ne te donne plus envie de le contempler, juste un peu de pitié.
Il n’en reste pas moins un arbre.

« L’habit ne fait pas le moine »,
L’Homme est comme ce tronc d’arbre ; va au delà de l’apparence physique ; cet autre, qui pourrait être toi, te fait tourner ton regard sous prétexte qu’il t’est moche ou mal habillé qu’il n’est pas comme tu voudrais qu’il soit.

Derrière, derrière ces montagnes que tu contemples, as-tu cherché à savoir ce qu’il y avait ?
Non, cela te semble trop loin,
Tu vois petit parce que tu ne cherches pas à voir ce qui est caché par la vue.
Tu vois petit parce que tu voudrais que tout soit beau. Beau comme ce panorama que tu contemples, beau comme une photo qui est l’expression de l’œil du photographe, de ce photographe, pas de la tienne.
Tu vois petit parce que tu sors des hoooo de pitié sur ces troncs d’arbres et des haaaa sur ces superbes montagnes.
Aujourd’hui, tu vois petit parce que tu ne sais pas encore que bien sûr, c’est beau, mais ce paysage est parce que la Terre vit intérieurement ; tu vois petit parce que cet autre qui est toi aussi n’est pas que son apparence, son caractère, ce que tu juges.
Tu vois petit mais, ton Cœur voit grand, alors, considères les autres comme tu regardes cette vue, sans jugement, sans a priori. Un paysage est, comme l’autre est si tu le découvres autrement.
Tu vois petit comme je vois petit et, j’apprends, j’apprends chaque jour que l’autre est bien plus beau que ce qu’il me montre, que ce que j'aperçois.

Je vois petit mais je n’oublie pas que, « l’essentiel est invisible pour les yeux, que l’on ne voit bien qu’avec le Cœur »


Texte écrit selon la consigne de Kaléïdoplumes : ici

vendredi 23 avril 2010

Coïncée


- Je cale, je sèche, je n’y arrive pas. Je crois que je suis coincée dans la musique, j'en perds l'appétit.
- Coincée dans la musique ? Je ne te vois pas pourtant sur le fil de mes notes que je siffle.
- Tu ne peux pas comprendre, toi qui vole les courants d'air ; tu es libre, tu respires, tu vois le soleil. J’en ai assez de vivre prisonnière enfouie sous des draps de poussière de bois de musique. Je suis fatiguée de sursauter chaque fois qu’un marteau s’écrase sur l’acier.
- C’est vrai, je ne dépends de personne, je vais, je viens, je plane, je survole, j’hésite, je me pose, je siffle, je réchauffe mes plumes au soleil. Je contemple l’horizon.
Mais... c’est toi qui as choisi ce piano.
- Choisi, choisi… Je suis allée au plus simple, il fallait que je me loge, j’avais mes oeufs à déposer. Mais, la musique, la musique, ces salles vident, le piano, je voudrais changer de nourriture.
- Il est bien vieux ce piano, cela fait longtemps que tu y es consignée ?
- Pas si vieux, il sentait bon la nouveauté, comment aurais-je pu penser qu’il allait traverser le plancher bouffé par mes congénères.
Aide-moi à trouver le chemin de la sortie et rejoindre ma famille, celle qui vit dans le tas de bois d’à côté. De l’air, de l’air.
- Peux-tu montrer le bout de tes antennes ?
- Aïe! Tu m’as pincée, mais que fais-tu ? J’étouffe, je tombe….
- Je suis désolée, j’avais faim, ce que tu ne pouvais voir consignée dans l’ombre de tes copeaux de notes, c’est que je suis une alouette blessée par la vie, j’ai brûlé mes ailes dans la liberté et je n’avais plus rien becqueté depuis un moment.

Texte écrit selon la consigne de Kaléïdoplumes : ici

Bénédictions

La bigote a la bougeotte
Elle se balance, elle bout
Elle bafouille son bénédicité
Un bellâtre a pris son banc.

Bougrement balancé le bonhomme
Ses biceps aux rayures bayadères
Laissent bouche bée Blanche
- Bénissez-moi… j’en bave….

Coiffée d’un bonichon bleu
Acheté à la bonneterie, Au Bonheur-du jour
La bonne, rajuste ses binocles
Ébahie par de si belles bacchantes.

Elle brûle d’un bécot bref
Bouleversée, elle bondit
Bredouille
- Bénissez-moi…j’embrasse….

Blanche balaye ces baguenauderies
De vieille baderne de cul-bénit
Comme c’était bon de s’embraser
- Bénissez moi, bénissez-moi…

Texte écrit selon la consigne de Kaléïdoplumes :ici

Mes biens chers frères, mes bien chères soeurs

Sur la route de Memphis

Mes biens chers frères,
Mes biens chères sœurs,

Le printemps est enfin de retour et, dès que le printemps revient pourquoi ce grand vide quand je pense à nous ?
Je vous écrit cette lettre parler d’mavie, c'est rare quand ça m'arrive
Quelles nouvelles ? Oh un tout petit rien, Hier encore j’ai perdu mon temps à faire es folies.
Comment avais-je pu accepter cette chasse à l’homme dans cette cambrousse perdue au fin fond de l’Ohio ?
Une nuit noire était tombée sur la petite ville, le bar allait fermer.
Je savais bien que Dieu était un fumeur de havane, mais la lourde fumée qui flottait piquait bougrement les yeux.
Une fumée de havane ? Un relent de vieille gitanes sans filtre plutôt.
J’écoutais en soupirant la pluie qui ruisselait sur les carreaux et ne poussait pas les gens à sortir dans la nuit froide de l’oubli.
L’humidité constante en ce mois d’août m’avait obligé à mettre ce vieux pull bleu marine, tout déchiré aux coudes.

Cela faisait un moment que je sirotais un whisky infâme, en lorgnant les p’tites pépées dans leur robe de cuir comme un fuseau.
Fallait pas que je rate le départ des deux olibrius que je suivais.
J’avais pu voir chez celui aux yeux couleurs menthe à l’eau (regard aussi plat que son électroencéphalogramme) qu’il ne savait pas que je le collais aux fesses depuis trois jours.

Le barman avait annoncé qu’il fermait, j’allais pouvoir me lever. Les jambes coincées sous cette table commençaient à me fourmiller d’impatience.
Je m’étais levé un peu raide, c’est vrai que je marche moins bien qu’avant sur ma jambe de bois.

Je les avais laissés sortir, connaissant leur voiture, pas de risque de les perdre.
Toute la pluie tombait sur moi, j’ai mis mon petit chapeau, celui que les filles trouvaient rigolo lorsque j’allais sur la plage pour protéger mon blaire du soleil trop vif de l’été.
Quand te reverrais-je pays merveilleux, où ceux qui s'aiment vivent à deux ?

Un coup de chauffage, de la musique, je ne savais pas combien de temps j’allais rouler, ils devaient chercher une planque pour la nuit.
J’espérais qu’ils ne m’entraîneraient pas sur la route de Memphis. La route est longue, mes pieds sont lourds et, mes paupières lourdes comme du plomb s'écrasent sur la route.

Des arbres, une ligne droite, des arbres, quelques voitures, fallait que je lève le pied, je n’étais pas sur la nationale 7.
Ah douce France ! Comme j’avais hâte de regagner ma Méditerranée aux îles d'or ensoleillées.
La voiture des deux lascars s’était arrêtée sur le bas côté près d’une autre voiture qui avait l’air de les attendre.

J’aimais pas trop, j’avais bien mon pétard dans la boite à gants, mais si eux sortaient leurs flingues, j’étais mort dans la riposte. Je ne pouvais pas me permettre de me garer, trop visible, ma p’tite auto.
Un peu plus loin, je faisais demi tour, les pneus grinçaient, du 360° que je leur faisais faire.

Une immense gerbe de feu m’avait accueilli, une grosse cylindrée noire était en l’air, comme si elle réfléchissait à ce qu’elle devait faire ; rester dans sa pause incertaine ou redescendre ?
La berline avait pris comme tremplin la volkswagen qu’elle avait décapitée au passage.
J’arrivais pas à comprendre ce qui s’était passé.

La voiture rouge que je suivais depuis trois jours était en feu, les deux bougres devaient rôtir dans cette fournaise ; on naît, on vit on trépasse…
Je voulais m’approcher, fallait pas être chien tout de même.
J’allais me ranger, pas trop prêt, il suffisait d’une étincelle, d’un rien pour que j’explose à mon tour.

Alors voilà, c'est la fin du voyage, je coupe le son et l'image.
Céline, toi qui es notre aînée, je me souviens de ce que tu m’avais dit avant que je parte "je te perdrai peut-être là-bas n'y va pas".
Mais tu sais, non je n'ai pas changé je suis toujours ce garçon un peu fou qui te parlait d'Amérique.

Faites du feu dans la cheminée, je rentre chez moi.

Mes bien chers frères, mes biens chères sœurs tout finit par se dire, tout finit par se faire.

Big Bisou, bon baisers d’ici, à mes neveux et nièces de la part du tonton flingueur

Autoportrait, souvenirs, souvenirs

Texte écrit selon la consigne de Kaléïdoplumes : ici

mercredi 7 avril 2010

La grande transition

16/02/2010

Bonsoir Frères de Lumière. Il y a quelques temps, lors d’une canalisation, vous avez parlé de la grande transition après avoir des petites transitions. Malgré que vous ne parliez jamais de temps, dans combien de temps à peu près aura lieu la grande transition. Je vous remercie beaucoup.

Ils me disent :

"Tu es extrêmement maligne ! C’est une façon détournée de nous demander quand….

Nous allons simplement vous dire ceci : le «quand» n’a aucune importance. Pour nous, ce qui a le plus d’importance est le « comment », comment vous allez intégrer tout cela, comment vous allez vous transformer.

Sachez ceci : il y a actuellement des signes dans le ciel. Il y en aura de plus en plus, et lorsque le moment viendra, soyez certains que vous le saurez. Vous n’aurez plus aucun doute.
Vous aurez deux passages : le passage important de la troisième à la quatrième dimension, malgré qu’à un certain niveau vous soyez déjà dans la quatrième par rapport à votre conscience spirituelle. Cependant vous n’avez pas fait la transition vibratoire au niveau de votre corps de matière et au niveau de vos capacités de perception et de télépathie. Vous vivrez ce premier passage important que vous vivrez de plus en plus. Il se fera petit à petit en vous au niveau de votre propre transformation et ira en s’accélérant jusqu’à ce que vous soyez dans une autre conscience. Cependant vous ne serez pas encore dans la conscience de la cinquième dimension.

Personne, que ce soit les êtres humains ou toute vie sur Terre ne pourra ignorer ce passage entre la quatrième et la cinquième dimension parce qu’il sera gigantesque.

Vous ne pouvez pas comprendre, et même si nous vous l’expliquions, notre canal n’aurait pas les mots pour le faire. Elle a encore les blocages de son humanité. Si elle ne les avait pas elle le pourrait, parce qu’elle a énormément voyagé dans le temps et dans l’espace. Pour l’instant elle est volontairement verrouillée, sinon elle ne pourrait pas faire ce qu’elle fait actuellement.

Donc vous aurez de plus en plus de manifestations et lorsque ce grand passage, lorsque la grande transition aura lieu, vous ne pourrez pas l’ignorer. A ce moment-là il faudra réellement vous abandonner à cette immense transition.

Peu importe ce que vous serez obligé de lâcher. Parfois il y aura des lâcher- prises très difficiles, mais vous y serez obligés."

Ils me montrent, bien sûr sans me dire de date, que le passage entre la quatrième et la cinquième dimension se fera assez rapidement. Le basculement dans la cinquième dimension sera subit, c'est-à-dire que d’après ce qu’ils me montrent mais que je ne sais pas bien expliquer, cela pourrait se faire instantanément, comme si nous nous endormions et que nous réveillions à un autre état de conscience, à une autre humanité, avec un corps différent non seulement dans la vibration mais dans sa conception.

"Vous allez dire que nous ne faisons que nous répéter, mais que pouvons-nous faire d’autre ? Pour nous, le plus important est que vous puissiez vous préparer à tout ce qui vous attend ! Ce qui est le plus important c’est d’aimer !

A partir du moment où vous aimerez, où vous ne jugerez pas vos frères, où vous serez de service, agréable à l’autre et à vous-même, à partir du moment où vous serez dans le respect de la vie de ce qui vous entoure, des divers règnes et de votre propre vie, tout se passera merveilleusement bien pour vous.

Comme nous vous l’avons, dit dans cette fin de chemin, la lutte sera parfois difficile et les expériences parfois plus que difficiles ; mais vous aurez l’immense satisfaction d’avoir dépassé tous les obstacles et de vous dire simplement : maintenant, quoi qu’il arrive, je suis prêt.

Le jour où vous pourrez vous dire en toute sincérité : maintenant j’ai fait place nette dans ma vie, j’ai lâché prise avec tout ce qui m’encombrait, que ce soit matériel, affectif ou autre, maintenant je suis prêt et j’attends. Peu importe quand cela arrivera, que ce soit demain ou plus tard, mais je suis prêt et j’attends. Je suis disponible pour cette transformation.

Réfléchissez bien à ce que nous venons de vous dire et interrogez-vous. Etes-vous réellement disponible en vue de cette immense transition, en vue de cette immense transformation ? Etes-vous prêt à vivre la fraternité, à vivre sans aucun pouvoir, à vivre dans la paix et dans la joie, à vivre sans les plaisirs de la matière comme celui de vos distractions actuelles, de votre ordinateur, de votre nourriture, de vos sorties et malheureusement les plaisirs de la débauche (bien que ce ne soit pas le cas pour vous) ?

Etes-vous prêt à vivre dans le monde qui vous sera offert que certains pourraient trouver terne parce que planifié, un monde qui n’aura pas de surprises, mais un monde extraordinaire pour ceux qui pourront arriver à y vivre ?

Soyez certain que vivre dans un monde de paix vous apporte mille fois plus de joie que de vivre dans un monde de chaos, même si dans ce monde chaos certains êtres humains éprouvent de grandes satisfactions.

Faites-vous ce questionnement et demandez-vous si vous êtes prêt. Si vous l’êtes, attendez avec sérénité que cela arrive, et si votre destin veut que vous ne fassiez pas cette transition dans la matière, c'est-à-dire que vous partiez, que vous quittiez votre corps physique avant que cette transition ait lieu, n’en soyez surtout pas affecté, parce que vous vivrez la transition d’une certaine manière lorsque vous serez sur d’autres plans.

Ce qui est le plus important, c’est que vous aiderez vos frères humains, votre famille, à vivre le mieux possible cette magnifique transition. Nous la qualifions de magnifique parce que vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point l’avenir qui vous est promis est merveilleux. Cet avenir sera fonction de ce que vous ferez comme lâcher prise, comme travail spirituel sur vous-même. Si vous n’êtes pas prêt, vous irez sur des mondes qui correspondront à ce que votre âme désire, au travail qui n’aura pas été totalement fini dans la matière."

Ils me montrent maintenant une aube, une lumière qui se lève sur un monde. Je ne sais pas si c’est cette planète, mais je vois une profusion de lumières et de couleurs extraordinaires, et la nature qui est touchée par ces couleurs change de luminosité à mesure que ces couleurs la caressent. Je vois une magnifique forêt ; elle n’est pas verte mais prend la couleur de la lumière qui la pénètre. Pour l’instant je vois une magnifique lumière violette qui diminue et va être remplacée par une magnifique lumière jaune doré. Ces lumières sont comme vivantes et arrivent par vagues successives. Ils me disent :

"Lors du passage, lorsque vous serez dans une autre dimension, il y aura énormément de lumière qui inondera ce monde."

Je ne sais pas expliquer ce que je vois ; c’est comme une lumière vivante qui aidera. La couleur a une immense importance pour la vie. Je ne sais pas si c’est sur ce monde après la transition, mais cette couleur, cette lumière, viendra pour ré équilibrer totalement l’énergie et la vie. Toutes les couleurs que je perçois correspondent aussi aux couleurs de nos centres de forces. Il y a en plus des couleurs que je ne sais pas décrire parce que je n’ai pas les mots pour le faire. Si j’avais un pinceau, je saurais peut-être les mettre sur papier, mais je ne sais pas les décrire. Ils me disent :

"Cela n’a aucune importance, l’important est de dire à tes frères qu’ils se préparent en s’abandonnant aux nouvelles énergies, qu’ils ne s’accrochent pas en permanence à ce qu’ils ont été, qu’ils ne s’accrochent pas en permanence à leur passé, qu’ils s’ouvrent totalement à leur présent et à leur futur."
Canalisé par Monique Mathieu : du ciel à la terre