samedi 27 mars 2010

Musique

J’ai mis le baladeur sur l’oreille, histoire de zapper leurs discours
Plus entendre ces bouffons qui nous font monter la pression.
Crescendo de leurs cris, pire que les poules d’une basse-cour.

C’est quoi leur mobile ?

Devraient faire remue-méninges, seraient mieux compris
Par nous autres d’ici, où nos cris sont unis.
J’ai mis le baladeur sur l’oreille, m’évader de cette vie.

Texte écrit selon la consigne de Kaléïdoplumes : Thème:: Le slam
Mots imposée: en choisir au moins 5 parmi les 10 mots suivants:
Mentor-Baladeur -Mobile -Cheval de Troie -Crescendo -Escagasser -Variante -Zapper -Remue-méninges -Galère

Comment aider nos dirigeants ?

13/02/2010
Message canalisé par Monique Mathieu : du ciel à la terre

Chers Etres de Lumière, je suis un peu désolée, mais j’aimerais que notre Président de la République puissent briser les chaînes qui le retiennent prisonnier. Comment pouvons-nous l’aider ?

« Votre Président de la République, comme tous les présidents et les gérants des peuples, a un rôle à jouer.

Nous pourrions dire que peut-être vous choisissez mal ceux qui vous gouvernent, mais ce n’est pas de notre ressort ! C’est votre choix et votre liberté.

Comment faire pour qu’ils s’ouvrent à une autre conscience ? Tout simplement, comme nous vous l’avons dit maintes fois : demandez de l’aide aux Hiérarchies de Lumière afin que leur conscience s’ouvre, afin que leurs actions aillent vers beaucoup plus vers ce qui est juste, vers le bien de l’humanité.

Nous disons aussi ceci : nous aimerions que vous compreniez, malgré toutes les grandes difficultés que cela peut occasionner dans votre vie, que finalement chaque être humain est à sa place, à la place qu’il a choisie avant de venir sur ce monde et qu’il accomplit la mission qu’il a choisie.

Votre président, avant de venir sur ce monde, a choisi d’être président de la république, il s’en est donné les moyens. Même s’il n’est pas à la hauteur il est là pour faire évoluer les êtres, parce que lorsque le dirigeant d’un peuple n’est pas à la hauteur et si le peuple a une conscience suffisamment élevée, il a toujours la possibilité de le remplacer.

Sachez tout de même que chaque président, pour l’instant, est à la place qu’il doit occuper.

Nous aimerions aussi vous dire que tout ce qui se passe sur ce monde fait partie d’un grand plan, un plan qui n’a pas été établi par les humains mais par les Hiérarchies dirigeantes de la planète Terre.

Parfois, dans la vie, il faut faire des erreurs pour comprendre. Les peuples arriveront à comprendre qu’ils ne doivent pas être gouvernés par des incapables, où qu’ils se trouvent, que ce soit en France ou dans d’autres pays.

Les peuples sont souvent laxistes, ils se laissent diriger, malmener. Pourquoi ? Par peur, par ignorance, parce qu’ils ont l’impression que les dirigeants sont plus intelligents qu’eux. Non ! Souvent les dirigeants savent seulement mieux parler qu’eux ou ont beaucoup plus de capacités au niveau de l’argent et du pouvoir.

Ce qui est demandé aux peuples, c’est seulement de se libérer de leurs chaînes, de ne plus croire sur parole tout ce qui peut être dit, soit par rapport à la politique, soit par rapport à l’économie soit par rapport à la médecine.

Il faut que vous deveniez conscients qu’il faut acquérir du discernement. Parfois les hommes sont obligés de tomber bien bas pour pouvoir se relever. Si vous expérimentez la chute une fois ou deux, vous n’aurez plus à l’expérimenter.

A l’époque actuelle, tous les dirigeants de votre monde ont conscience, même s’ils ne le disent pas aux peuples, que les régimes capitalistes sont en fin de vie. Ils s’accrochent parce qu’ils ne veulent pas évoluer, parce qu’ils ne veulent pas changer.

Demain, tous les présidents qui ce sont servis avant de servir leur peuple, qui n’ont eu d’amour que pour eux-mêmes et pour leur propre satisfaction, auront énormément de souffrances et de déboires lorsqu’ils se rendront compte de ce qu’ils sont réellement et de ce qu’ils ont fait, qu’au lieu de les blâmer vous devriez simplement prier pour eux et avoir beaucoup de compassion pour tous ces êtres qui n’ont pas su faire le choix de l’Amour, le choix de la justice, le choix du respect. Ils seront beaucoup plus à plaindre que tous ceux qu’ils ont manipulés.

De toutes façons, dans un temps plus ou moins proche, tout votre système, tous vos fonctionnements actuels n’auront plus cours. La politique, l’économie et la médecine telles que vous les concevez n’existeront plus car tout sera différent.

Vous êtes pratiquement au bout de cette façon de fonctionner, non seulement dans ce que vous appelez les pays capitalistes mais dans tous les pays du monde, parce que finalement les pays que vous appelez émergeants n’ont qu’un seul désir, c’est de devenir des pays capitalistes. Ils n’ont pas compris que c’est la répartition des richesses qui leur permettra de vivre, et non leur capital.

Dans le nouveau monde, les êtres humains le comprendront, et c’est pour cela qu’il n’y aura plus d’injustices, que les êtres humains fonctionneront dans la justice, dans le respect, dans la fraternité et dans l’Amour.

Voilà ce que nous voulions répondre, d’une façon très longue, à la question que tu as posée. »
13/02/2010

samedi 20 mars 2010

Seul

Le pianiste parti, il n’y a pas un seul piano au monde qui se souvienne du récital donné.

Lorsque le premier pianiste a touché mes touches, fait vibrer mes cordes et mes marteaux, après avoir longuement travaillé avec l’accordeur, mon émotion était telle que si j’avais pu, j’aurais versé des larmes.

Je suis seul, comme tous les jours, toutes les nuits dans cette immense salle vide.
Vide de lumière, vide de son, vide de tout.

Mes notes dorment, et j’ai beau essayé depuis tant d’années de me souvenir de la façon dont le pianiste a joué, ce qu’il a interprété, rien, pas un son ne vient.

Moi, qui ne suis jamais remercié, jamais applaudi, moi qui suis tout pour le pianiste, je n’ai pas d’âme, pas de mémoire.
Seul je ne sers à rien.

Je vieillis, et je sais que très bientôt, je vais atterrir dans un musée, ou au pire dans une salle de conservatoire où de futurs non Mozart, vont faire grincer mes notes, déraper sur mes touches et frapper mon clavier à m’en rendre sourd.
Sourd comme Beethoven qui n’avait pas besoin d’entendre ce qu’il écrivait, les notes chantaient sous la vibration que je lui offrais.
Grâce à moi le piano, Beethoven a pu composer. J’étais le son qu’il n’entendait plus.
Et pourtant je ne me souviens jamais d’un récital.

Peut-être est-ce mieux ainsi, parce que trop de notes, trop de sons, trop de vibrato staccato, trop de doubles croches ferait que je pourrais emmener le pianiste dans ma folie du souvenir des récitals.
Cela m’amuserait de me rebeller, alors que chaque pianiste m’impose ses choix musicaux, je pourrais, moi l’instrument (sans lequel aucun pianiste ne serait) l’obliger à me suivre.

Je ne me souviens de rien, juste de l’accordeur qui vient régulièrement me voir, écouter chaque note, me resserrer, me détendre, m’écouter. Parce que depuis tant d’années de service, seul l’accordeur m’écoute réellement.
Le pianiste se contente de jouer et de s'écouter.
Ah bien sûr, il est fier de jouer sur un….
Un quoi d’ailleurs, je ne suis pas une marque, je suis un piano n’ayant pas la mémoire du dernier récital.

Seul au milieu de cette scène, je me demande ce que je fais là.
Je me lèverais bien pour me faire jouer ce que ce dernier pianiste à interprété, me faire vibrer, je me connais si bien.
Hélas, je ne le peux.
Je ne m’entends que résonner et je ne sais pas faire la différence entre un diez et un bémol, le bécarre ou les triple croches qui font que quelques fois, j’ai du mal à suivre.
A suivre quoi… ?
Ce que je n’ai jamais entendu ?
Chaque soir après le récital, ils enferment mon clavier, ma table d’harmonies et je me tais.

Ce silence ne me convient pas, je suis seul, toujours seul, je n’appartiens à personne. Je suis le seul instrument qui reste ici.
C’est ainsi, moi piano de concert, on me trimballe sur roulettes, me place et me déplace et m’abandonne dans le silence après chaque récital.
J’appartiens à cette salle, jusqu’au futur jour de ma mise au rancart.

C’est assez insupportable ces nuits, seul planté sur la scène d’une salle vide ; ces journées, dans le vacarme des bruits d’aspirateurs, du claquement des sièges rabattus, des projecteurs qui font des «essais de lumière», des chiffons qui me frottent pour enlever des grains de poussières qui me gratteraient le dos, des brosses qui font briller mes pédales.
Tout cela pour m’entretenir, me tenir en bon état de conservation, pour le prochain récital.
Mais, seul, toujours seul.

Avez-vous déjà rencontré un pianiste emportant son instrument ?
C’est pour cela que mes lointains ancêtres, le soir du premier concert donné, ont décidé de ne rien garder en mémoire, refusant d’aider un concertiste qui perdrait les pédales en oubliant ses notes.
C’est ainsi.
Le pianiste parti, il n’y a pas un seul piano au monde qui se souvienne du récital donné.

Texte écrit à partir de cet incipit "Le pianiste parti, il n'y a pas un seul piano au monde qui se souvienne du récital donné" et de la photo qui illustre le texte.
Kaléïdoplumes

lundi 15 mars 2010

Rien moins que rien,

pourtant la vie, chantait Jean FERRAT, l'amoureux des mots du poète Aragon, des femmes qu'ils chantaient et aimaient, de sa France et de sa montagne.
Au revoir

vendredi 12 mars 2010

Eclat de fraternité

Coeur gris de Zefyrane
La tolérance est plus qu'une qualité d'âme, elle est le point crucial entre vous et les autres. La tolérance devient un parfum suave qui enveloppera cet autre et qui donnera l'éclat à toute fraternité. Le monde est fait de nombreuses différences, un jardin où fleurissent diverses fleurs, de la plus petite comme un pissenlit, à l'arum, et à l'orchidée. Qui peut dire laquelle est la plus belle ? Qui est la reine en ce jardin ? Celle dont le parfum embaume le jardin, celle dont les pétales sont irisés comme de la nacre ? Alors, regardez la plus petite, la plus humble, elle contient merveilles, humblement. Ses beautés méritent aussi le regard et sa participation au plan Divin est effective. Et cet homme, là tout près de vous, sans apparat, est-il une fleur du jardin ? bien sûr… Et cet autre, qui clame son avis, est-il des vôtres ? oui… Tout cela semble si simple, à voir, à comprendre et à admettre n'est-ce-pas ? Mais cela se passe-t-il ainsi sur votre terre ?
Lorsqu'un homme rencontre un autre homme, il perçoit tout d'abord s'il peut s'accorder ou non avec lui. Dans son esprit, l'homme a perdu le réflexe de voir dans l'autre son frère. Selon son moi, il va jouer à être, mais si les différences sont évidentes, alors il trouvera tous les prétextes afin de séparer l'autre de lui-même… Feindre accepter n'est pas Etre.
Et les egos se multiplient comme des ronces tenaces, emmêlant tour à tour méfiance et défiance, et de partout on entend : "je suis dans mon bon droit" et personne ne lâche le morceau pour son frère. L'humilité est vue comme faiblesse, l'amour dans le regard semble si éphémère… Accepter l'autre dans toute sa différence, c'est surtout faire appel aux plus hautes fréquences de l'Amour. Voir en lui votre égal, abaisser votre ego, effacer vos peurs, ouvrir la fenêtre afin que l'air revienne entre vous et lui, et vous unissent dans la ronde des frères d'univers… Ne gommez pas les différences, acceptez-les comme un cadeau de vie, car elles donnent au monde ses reliefs, ses couleurs, kaléidoscope d'expressions d'Amour divin. Elles sont chances pour que de l'uniformité rejaillisse la Joie Créative de la Vie.
Au plus vos âmes s'approcheront du chant du "Je Suis", au plus vous vous ouvrirez au "Il Est". Chaque frisson d'amour vous conduit inexorablement vers Vous-Même, et naturellement vers l'Autre, et vous ne verrez plus en lui un danger potentiel mais un frère qui, tout comme vous, avance à son rythme, car vous aurez compris que tout chemin est ardu, même celui qui semble plat, tous ici et maintenant pour chercher les Retrouvailles entre vous et le Divin Aspect de Vie. Les différences culturelles, sociales, raciales, religieuses, ne doivent plus faire barrage, laissez-vous aller à faire confiance en l'Esprit qui se trouve en tous. Sur votre chemin vous croiserez des frères qui marchent avec peine, d'autres qui sont encore dans le brouillard le plus épais, mais ne les jugez pas. Qui étiez-vous avant ? Dans vos migrations, avez-vous toujours été droit ? Vous êtes la somme, le résultat de vos propres démarches, choix de vie en vie. Vous avez sans doute souffert, mais vous avez sans doute aussi fait souffrir, par inconscience ou bien volontairement. Alors ne jugez pas vos frères, eux aussi comprendront un jour, une vie ou l'autre, il n'est pas abandonné par le divin, et vous ne l'avez pas été aussi. Soyez tolérants par Amour, Compréhension et non par condescendance. La Beauté se cache partout, derrière un homme homosexuel comme derrière un homme de couleur différente de ce que vous êtes, derrière cette prostituée, comme derrière cette femme maltraitée, derrière l'ouvrier, derrière ce prélat, derrière ce vagabond, et derrière ce voisin que vous croisez chaque matin… La Justice ne vous appartient pas, mais la tolérance est à votre portée de cœur et d'âme. Voyez le divin qui EST en chacun d'entre-vous, au-delà du corps physique ou de la communauté, il y a un Homme Unique et qui désire grandir en Beauté, ne regardez pas son habit, mais son ascendance. Comme vous, il est Créature à l'héritage Divin ! Faites taire votre ego, il n'y a pas de riche et de pauvre, de beau ou de laid, de grand ou de petit, mais des âmes marchant vers leur But, BUT qu'elles atteindront tôt ou tard. Ne jugez pas ce que vous pensez être leurs erreurs, leur choix est leçon, et vos chemins parfois semblables. Vos routes se rejoignent là où est Conscience du "Il Est". Le Logo ne juge pas, ne punit pas, Il accueille ceux qui sont prêts en toute liberté, Il ne contraint pas, l'Amour est Puissance Libératrice, et non tribunal. Même divin cela ne se peut, cela est inconcevable, tout est dans Sa Patience Infinie. Et devant l'adversité, devant les injures et la calomnie, ne cédez pas à la réplique, soyez Je Suis et Il Est, voyez votre frère qui en vous injuriant souffre et cherche encore la Porte Eternelle. Pour que la vague se fracasse il faut un rocher, alors soyez la plage calme, un rivage sans écueil et la vague deviendra écume et s'unira aux grains de sable. Aimez vous, acceptez vous, devenez Je Suis, et ainsi vous apporterez à cet autre, votre frère, ce reflet, importante vision qu'il gardera dans l'âme. Même si rien ne l'atteste, un jour son âme s'en souviendra et à son tour Il Sera.
Paxual