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vendredi 2 juillet 2010

Confucius

Agissez envers les autres comme vous aimeriez qu'ils agissent envers vous

On doit aimer son prochain comme soi-même ; ne pas lui faire ce que nous ne voudrions pas qu'il nous fît

Rien n'est jamais sans conséquence,
En conséquence, rien n'est jamais gratuit

Trois sortes d'amis sont utiles, trois sortes d'amis sont néfastes. Les utiles : un ami droit, un ami fidèle, un ami cultivé. Les néfastes : un ami faux, un ami mou, un ami bavard

Notre plus grande gloire n'est point de tomber, mais de savoir nous relever chaque fois que nous tombons

Si tu rencontres un homme de valeur, cherche à lui ressembler. Si tu rencontres un homme médiocre, cherche ses défauts en toi-même

Il faut se garder de trois fautes : parler sans y être invité, ce qui est impertinence ; ne pas parler quand on y est invité, ce qui est de la dissimulation ; parler sans observer les réactions de l'autre, ce qui est de l'aveuglement.

Avoir assez d'empire sur soi-même pour juger des autres par comparaison avec nous, et agir envers eux, comme nous voudrions que l'on agît envers nous-mêmes, c'est ce qu'on peut appeler la doctrine de l'humanité ; il n'y a rien au-delà

Celui qui déplace la montagne, c'est celui qui commence à enlever les petites pierres

Quiconque a entendu les cris d'un animal qu'on tue ne peut plus jamais manger de sa chair

Je ne peux rien pour qui ne se pose pas de questions

Pour un mot, un homme est réputé sage ; pour un mot, un homme est jugé sot

Rappelle-toi que ton fils n'est pas ton fils, mais le fils de son temps

Rien ne sert de parler des choses qui sont déjà accomplies, ni de faire des remontrances sur celles qui sont déjà très avancées, ni de blâmer ce qui est passé

Je n'ai pas encore vu un homme qui ait pu apercevoir ses défauts et qui s'en soit blâmé intérieurement

Agis avec gentillesse, mais n'attends pas de la reconnaissance

Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson

Nulle pierre ne peut être polie sans friction, nul homme ne peut parfaire son expérience sans épreuve

vendredi 12 février 2010

Ame triste


L'âme triste trouve le repos dans la solitude et l'isolement.
Alors, elle fuit les hommes comme la gazelle blessée qui s'éloigne de son troupeau et se cache dans sa caverne jusqu'à ce qu'elle guérisse ou qu'elle meurt.
Khalil Gibran

Ecoute moi

Quand je te demande de m’écouter
Et que tu commences à me donner des conseils,
Tu n’as pas fait ce que je te demandais.

Quand je te demande de m’écouter
Et que tu commences à me dire pourquoi je ne devais pas ressentir cela,
Tu bafoues mes sentiments.

Quand je te demande de m’écouter
Et que tu sens que tu dois faire quelque chose pour résoudre mon problème,
Tu m’as fait défaut, aussi étrange que cela puisse paraître.

Écoute, tout ce que je te demande, c’est que tu m’écoutes.
Non que tu parles ou que tu fasses quelque chose ;
Je te demande uniquement de m’écouter.

Les conseils sont bon marché : pour six francs, j’aurai dans le même journal
Le courrier du cœur et l’horoscope.
Je peux agir par moi-même ; je ne suis pas impuissant.
Peut-être un peu découragé ou hésitant, mais pas impotent.

Quand tu fais quelque chose pour moi, que je peux et ai besoin de faire moi-même,
Tu contribues à ma peur, tu accentues mon inadéquation.
Mais quand tu acceptes comme un simple fait que je ressens ce que je ressens (peu importe la rationalité),
Je peux arrêter de te convaincre et je peux essayer de commencer
à comprendre ce qu’il y a derrière des sentiments irrationnels.

Lorsque c’est clair, les réponses deviennent évidentes et je n’ai pas besoin de conseils.
Les sentiments irrationnels deviennent intelligibles quand nous comprenons ce qu’il y a derrière.
Peut-être est-ce pour cela que la prière marche parfois pour quelques personnes, car Dieu est muet.
Il ou elle ne donne pas de conseils.
Il ou elle n’essaie pas d’arranger les choses.
Ils écoutent simplement et te laissent résoudre le problème toi-même.

Alors, s’il te plaît, écoute et entends-moi.
Et si tu veux parler, attends juste un instant
Et je t’écouterais...

Anonyme indien

samedi 7 juin 2008

Ombre et lumière


Il était une fois, au temps d'avant le temps, une Petite Âme qui dit à Dieu :
- Je sais qui je suis !.
Et Dieu dit :
- C'est merveilleux ! Qui es-tu ?
La Petite Âme cria :
- Je suis la Lumière !
Et Dieu s'exclama avec un grand sourire :
- Oui, c'est çà ! Tu es la Lumière.
La Petite Âme était si heureuse !
Elle avait résolu le mystère que toutes les âmes du Royaume étaient venues résoudre.
- Wow, dit la Petite Âme , çà c'est vraiment cool !
Mais bientôt, de savoir qui elle était ne lui suffit plus. La Petite Âme sentait des remous à l'intérieur, et maintenant, elle voulait être Celui qu'Elle était. Et donc, la Petite Âme retourna voir Dieu (ce qui n'est pas une mauvaise idée pour toutes les âmes qui veulent être Celui qu'Elles sont vraiment) et dit :
- Salut, Dieu ! Maintenant que je sais Qui je Suis, est-ce que j'ai aussi le droit de l'être ?
Et Dieu dit :
- Tu veux dire que tu veux être Celui que Tu Es déjà ?
- Eh bien, répondit la Petite Âme ,
- c'est une chose de savoir Qui Je Suis, et une autre totalement différente de l'être vraiment. Je veux sentir ce que çà fait d'être la Lumière !
- Mais tu es la Lumière, répéta Dieu, avec un autre sourire.
- Oui, mais je veux voir comment on se sent ! s'écria la Petite Âme.
- Bon, dit Dieu avec un petit gloussement,
- je suppose que j'aurais dû le savoir. Tu as toujours été le plus aventureux.
Puis l'expression de Dieu changea.
- Il y a juste une chose …
- Quoi ? demanda la Petite Âme.
- Eh bien, il n'existe rien d'autre que la Lumière. Vois-tu, je n'ai rien créé d'autre que ce que tu es ; alors, il n'y a pas de manière facile pour toi de faire l'expérience de Ce que Tu Es, puisqu'il n'y a rien que tu n'es pas.
- Hein ? Dit la Petite Âme qui était maintenant un peu perplexe.
- Penses-y de cette façon, dit Dieu.
- Tu es comme une bougie dans le Soleil. Oh, tu y es, c'est certain. Avec des millions d'autres bougies qui constituent le Soleil ! Et le Soleil ne serait pas le Soleil sans toi. Non, il serait un soleil sans l'une de ses bougies … et çà ne serait pas le Soleil du tout, car il ne brillerait pas avec autant d'éclat. Et pourtant, comment te connaître en tant que Lumière quand tu es parmi la Lumière ?C'est la question.
- Eh bien, dit la Petite Âme toute ragaillardie,
- tu es Dieu. Trouve quelque chose
Dieu sourit encore une fois.
- Je l'ai déjà fait, dit Dieu.
- Puisque tu ne peux pas te reconnaître en tant que Lumière quand tu es dans la Lumière , nous allons t'entourer d'obscurité.
- Qu'est-ce que c'est l'obscurité ? demanda la Petite Âme.
Dieu répondit : - C'est ce que tu n'es pas.
- Est-ce que j'aurai peur de l'obscurité ? s'écria la Petite Âme.
- Seulement si tu choisis d'avoir peur, répondit Dieu.
- Il n'y a vraiment rien à craindre, à moins que tu ne le décides. Vois-tu, nous inventons tout ceci. Nous faisons semblant.
-Oh, dit la Petite Âme , et déjà elle se sentait mieux.
Puis Dieu expliqua que pour pouvoir faire l'expérience de quelque chose, son exact opposé allait apparaître.
- C'est un grand cadeau, dit Dieu, parce que sans cela, tu ne pourrais pas savoir à quoi ressemble cette chose. Tu ne pourrais pas connaître le chaud sans le froid, le haut sans le bas, le vite sans le lent. Tu ne pourrais pas connaître la gauche sans la droite, ici sans là-bas, maintenant sans jadis. Et donc, conclut Dieu, quand tu seras entourée par l'obscurité, ne brandis pas ton poing, n'élève pas ta voix et ne maudis pas l'obscurité. Sois plutôt une Lumière vis-à-vis de l'obscurité, et ne sois pas fâché de cela. Alors, tu sauras Qui Tu Es Vraiment, et tous les autres le sauront aussi. Laisse tant briller ta Lumière que tous sauront combien tu es spécial !
- Tu veux dire que j'ai le droit de montrer aux autres combien je suis spécial ? Demanda la Petite Âme.
- Bien sûr, dit Dieu en souriant. Tu en as tout à fait le droit ! Mais souviens-toi, spécial ne veut pas dire meilleur. Tout le monde est spécial, chacun à sa façon ! Et pourtant bien d'autres ont oublié cela. Ils ne réaliseront qu'ils ont le droit d'être spécial que si toi-même tu reconnais que tu as le droit de l'être.
- Wow, dit la Petite Âme, dansant et sautillant, riant et sautant de joie. Je peux être aussi spécial que je veux ?
- Oui, et tu peux commencer tout de suite, dit Dieu. Quelle partie du spécial veux-tu être ?
- Quelle partie du spécial ? répéta la Petite Âme , je ne comprends pas.
- Eh bien, expliqua Dieu, être la Lumière, c'est être spécial, et être spécial comprend beaucoup d'éléments. C'est spécial d'être gentil. C'est spécial d'être doux. C'est spécial d'être créatif. C'est spécial d'être patient. Est-ce que tu peux trouver d'autres façons d'être qui sont spéciales ?
La Petite Âme resta assise en silence pendant quelques instants.
- J'ai trouvé beaucoup de façons d'être spéciale ! s'exclama alors la Petite Âme.
- C'est spécial d'être quelqu'un qui aide. C'est spécial d'être quelqu'un qui partage. C'est spécial d'être amical. C'est spécial d'être attentif aux autres !
- Oui ! approuva Dieu, et tu peux être toutes ces choses ou n'importe quel élément du spécial que tu souhaites être, à tout moment. C'est ce que veut dire : être la Lumière.
- Je sais ce que je veux être ! Je sais ce que je veux être ! annonça la Petite Âme toute excitée. Je veux être la partie du spécial qui s'appelle " celui qui pardonne ". Est-ce que ce n'est pas spécial de pardonner ?
- Oh oui, assura Dieu à la Petite Âme. C'est très spécial.
- D'accord, dit la Petite Âme. C'est çà que je veux être. je veux être celui qui pardonne. Je veux faire l'expérience d'être comme çà .
- Bien, " dit Dieu, " mais il y a une chose que tu dois savoir.
La Petite Âme commençait maintenant à s'impatienter un peu. Il paraissait toujours y avoir des complications.
- Qu'est-ce que c'est ? Dit la Petite Âme, en soupirant.
- Il n'y a personne à qui pardonner.
- Personne ?
La Petite Âme pouvait à peine croire ce qui venait d'être dit.
- Personne ! répéta Dieu. Tout ce que j'ai fait est parfait. Il n'y a pas une seule âme dans toute la création qui soit moins parfaite que toi. Regarde autour de toi.
C'est alors que la Petite Âme réalisa qu'une large foule s'était réunie. Des âmes étaient venues de près et de loin - de tout le Royaume - car la nouvelle s'était répandue que la Petite Âme avait cette conversation extraordinaire avec Dieu, et chacun voulait entendre ce qu'ils disaient. Regardant les innombrables autres âmes réunies là, la Petite Âme dût acquiescer. Aucune ne paraissait moins merveilleuse, moins magnifique ou moins parfaite que la Petite Âme elle-même. Tel était le prodige des âmes réunies autour d'elle, et si brillante était leur lumière, que la Petite Âme pouvait à peine les regarder.
- Alors, à qui pardonner ? Demande Dieu.
- Eh bien, çà ne va pas être drôle du tout ! grommela la Petite Âme. Je voulais faire l'expérience d'être Celui Qui Pardonne. Je voulais savoir quel effet çà faisait d'être cette partie-là du spécial. Et la Petite Âme apprit ce que c'était que d'être triste.

Mais juste à ce moment-là, une Âme Amicale s'avança de la foule.
- Ne t'inquiète pas, Petite Âme, dit l'Âme Amicale, je vais t'aider.
- Tu vas m'aider ?
La Petite Âme s'illumina.
- Mais qu'est-ce que tu peux faire ?
- Je peux te donner quelqu'un à qui pardonner, tiens !
- Tu peux ?
- Certainement ! gazouilla l'Âme Amicale. Je peux venir dans ta prochaine vie et faire quelque chose que tu pourras pardonner.
- Mais pourquoi ? Pourquoi ferais-tu cela ? Demanda la Petite Âme. Toi qui es un Être d'une telle perfection achevée ! Toi, qui vibres à une telle vitesse que cela crée une Lumière si brillante que je peux à peine te regarder ! Qu'est-ce qui pourrait te faire vouloir ralentir ta vibration à une telle vitesse que ta brillante Lumière deviendrait sombre et dense ?
Toi qui es si léger que tu danses sur les étoiles et que tu te déplaces à travers tout le Royaume à la vitesse de ta pensée - qu'est-ce qui te ferait venir dans ma vie et te rendre si lourd que tu pourrais faire cette mauvaise chose ?
- C'est simple, dit l'Âme Amicale, je le ferais parce que je t'aime.
La Petite Âme parut surprise par la réponse.
- Ne sois pas si stupéfait, dit l'Âme Amicale, tu as fait la même chose pour moi. Tu ne te souviens pas ?
Oh, nous avons dansé ensemble, toi et moi, bien des fois. A travers les éternités et les âges, nous avons dansé. A travers le temps tout entier, et dans bien des lieux, nous avons joué ensemble. C'est juste que tu ne te souviennes pas. Nous avons tous deux été l'Ensemble de Toutes Choses.
Nous en avons été le Haut et le Bas, la Gauche et la Droite. Nous en avons été le Ici et le Là-bas, le Maintenant et le Jadis. Nous avons été le Masculin et le Féminin, le Bon et le Mauvais - nous en avons été et la victime et le méchant.
Ainsi, nous nous sommes rencontrés, toi et moi, maintes fois auparavant ; chacun apportant à l'autre l'exacte et parfaite occasion d'Exprimer et d'Expérimenter Qui Nous Sommes Vraiment. Et donc, continua d'expliquer l'Âme Amicale, je vais venir dans ta prochaine vie et cette fois-ci je serai le "méchant". Je ferai quelque chose de vraiment terrible, et alors tu pourras faire l'expérience d'être Celui Qui Pardonne.
-Mais que vas-tu faire ? Demanda la Petite Âme, un tout petit peu nerveuse, qui sera si terrible ?
- Oh, répondit l'Âme Amicale avec une étincelle, nous trouverons bien quelque chose.
Puis, l'Âme Amicale parut devenir sérieuse, et dit d'une voix douce :
- tu as raison à propos d'une chose, tu sais.
- Et c'est quoi ? Voulut savoir la Petite Âme.
- Il me faudra ralentir ma vibration et devenir très lourd pour faire cette chose pas très gentille. Il me faudra prétendre être quelqu'un de très différent de moi. Alors, j'ai une seule et unique faveur à te demander en échange.
- Oh, n'importe quoi, n'importe quoi ! s'écria la Petite Âme, et elle commença à danser et à chanter : " Je vais pouvoir pardonner, je vais pouvoir pardonner !
Puis, la Petite Âme vit que l'Âme Amicale restait toute silencieuse.
- Qu'est-ce qui se passe ? Demanda la Petite Âme. Qu'est-ce que je peux faire pour toi ? Tu es un tel ange de bien vouloir faire ceci pour moi !
- Bien sûr que cette Âme Amicale est un ange ! interrompit Dieu. Tous le sont ! Souviens-toi toujours : je ne t'ai jamais envoyé que des anges.
Alors, la Petite Âme voulut plus que jamais exaucer la demande de l'Âme Amicale.
- Qu'est-ce que je peux faire pour toi ? Demande de nouveau la Petite Âme.
- Au moment où je te frapperai et te terrasserai ? Répondit l'Âme Amicale, au moment où je ferai la pire chose que tu puisses imaginer - à ce moment précis …
- Oui, interrompit la Petite Âme;
- Oui … ?
L'Âme Amicale devint encore plus silencieuse.
- Souviens-toi de Qui Je Suis Réellement.
- Oh, je le ferai ! s’écria la Petite Âme, je le promets ! Je me souviendrai toujours de toi comme je te vois ici même, à cet instant !
- Bien, dit l'Âme Amicale, parce que, vois-tu, j'aurai fait semblant tellement fort, que je me serai oubliée. Et si tu ne te souviens pas de moi tel que je suis réellement, je ne pourrai peut-être pas m'en souvenir pendant très longtemps. Et si j'oublie Qui Je Suis, tu peux même oublier Qui Tu Es, et nous serons perdus tous les deux. Alors, nous aurons besoin qu'une autre âme s'en vienne et nous rappelle à tous les deux Qui Nous Sommes.
- Non, cela ne se passera pas ! promit de nouveau la Petite Âme. Je me souviendrai de toi ! Et je te remercierai de m'apporter ce cadeau : la possibilité de faire l'expérience de Qui Je Suis.
Et ainsi, l'accord fut conclu.

Et la Petite Âme s'engagea dans une nouvelle vie, toute excitée d'être la Lumière, ce qui était très spécial, et toute excitée d'être cette partie du spécial appelée le Pardon.
Et la Petite Ame attendit anxieusement de pouvoir faire l'expérience d'être Celui Qui Pardonne, et de remercier l'Âme qui le lui permettrait.
Et dans tous les moments de cette nouvelle existence, chaque fois qu'une nouvelle âme faisait son apparition, que cette nouvelle âme amène de la joie ou de la tristesse - et surtout si elle amenait de la tristesse - la Petite Âme pensait à ce que Dieu avait dit :
" Souviens-toi toujours, " - et Dieu avait souri -,
" je ne t'ai jamais envoyé que des anges. "

Neale Donald Walsch

vendredi 29 février 2008

La terre vous parle


La terre vous parle-t-elle ?
Vous est-il arrivé une fois d' entendre la Terre parler ?
Moi oui .... Partout où je suis. Elle n' arrête pas de me poursuivre, dans mon réveil, dans mon sommeil, sous ma douche, quand je marche, même quand je mange !
Elle est même sur ma table, elle n' arrête pas de me parler :

" Vous me fatiguez, vous m'épuisez, vous me déchirez avec vos bombes ...
Vous me poignardez avec vos missiles, vous faites trop de bruit ;
Je vous donne à boire, je vous donne à manger, et certains trouvent le moyen de laisser les autres mourir de faim ...
Je vous allaite dès votre naissance, et à la fin de votre vie, je vous reçois, je vous accueille, je me fais lit pour votre repos.

Je vous sucre, je vous pastèque, je vous aubergine, je vous amande, je vous mandarine, je vous fleure, je vous jasmine.
Je vous donne mes odeurs pour vous égayer,
Je vous emmène dans ma mémoire jusqu'à vos ancêtres.
Je me tapisse de neige pour vous distraire et de sable pour vous plaire.
Je me grotte, je me roche, je minéralise, je cicatrise vos blessures.
Je vous donne les fruits de mes entrailles,
Je vous porte, je vous emporte,
Je vous supporte, je vous transporte ...

Sur chacun de vous il y a mes empreintes, mes couleurs et mes accents ...
C'est par ma forme que sont formés les gestes de vos mains quand vous mangez,
De vos pieds quand vous dansez .
C'est sur moi que tout s'appuie ... votre équilibre vous me le devez.
Ne vous ai-je pas ouvert mon ventre pour répondre à vos besoins ?
Satisfaire vos caprices ?
Abriter vos corps ?

Si je disparaissais, où pourriez-vous planter vos arbres ?
Si je retirais mes eaux que pourriez-vous boire ?
Si je voilais mes beautés, que pourriez-vous voir ?
Si j' emportais mes céréales, mes fruits, mes forêts, mes océans, sur quoi iraient se poser les oiseaux ?
Sur quoi iraient courir les chevaux ?
Comment iriez-vous peindre vos gloires, vos victoires, vos guerres, vos misères, vos haines et vos amours ?

Quand vous suffoquez, qui vous aère ?
Quand vous vous chagrinez, qui vous console ? Vous cajole ?
Je me laisse labourer, vous me goudronnez,
Je me laisse vidanger, vous me nucléarisez ...

Attendez-vous à voir mes rivières sécher, mes montagnes s' écrouler ...
Ah je vous connais, ceux que vous avez enterrés m' ont tout raconté de vous.

Vous ai-je déprimés avec mes jardins ?
Vous ai-je stressés avec mes parfums ?
J' étouffe ...

Allez vous enterrer ailleurs, votre mort n' est plus dans ma vie.
Vous voulez le ciel, allez-y ! Grimpez dans l' air ... réinventez-vous une existence, mais sans moi.

Quand je suis arbre, vous me coupez.
Quand je suis céréale, vous me brûlez.
Quand je suis eau, vous me polluez.
Quand je suis fertile, vous me gaspillez.
Quand je suis Afrique, vous m'affamez.
Quand je suis pétrole, vous me pompez.
Quand je suis Nord, vous me modernisez.
Quand je suis Sud vous me sous-développez ...

Je n'en peux plus !
Qui pourra me ressourcer ?
Quel autre peuple pourra m' habiter ? "

Vous est-il arrivé une fois d' entendre la terre parler ? Moi oui ....

Raouf Ben Yaghlane -Vinciane Allebroeck - 28/02/2007

samedi 2 février 2008

Dieu

Oui Dieu est un être et plus encore l'Être absolu, l'essence de l'être ou l'être de l'être sans lequel absolument rien ne peut exister la moindre fraction de mille seconde ; et Il est même "quelque chose" à quoi ne ressemble nulle chose connue ou inconnue.
Quant au "soi" c'est un être contingent qui se croit absolu.
Anonyme

Adage japonais

Ne perds pas la mémoire, car là où la mémoire est vivante, l'arbitraire ne règne pas.
N'oublie pas les chevaux écumants du passé, du fond des temps ils ont galopé jusqu'à toi et jusqu'à moi ; ils sont harassés et couverts de sueur ; depuis les steppes interminables des temps, ils nous ont rejoints dans l'aujourd'hui.

Sri Aurobindo

L'Homme est un être de transition ; il n'estpas le stade ultime ni le couronnement de l'existence sur la terre...

Satprem

"Le Mensonge est une invention de nos yeux, le Mal est une invention de nos yeux ; la douleur, la seule douleur, en vérité, est de ne pas voir du bon côté, car, si, une seule seconde, nous pouvions voir ce qu’est le monde vraiment sans tous nos faux regards de bien, de mal, de oui, de non, nous serions guéris à jamais, et le monde, sans changer une seconde de ce qu’il est en cette minute cruelle et obscure, serait complètement autre. C’est un voile de Mensonge sur une Réalité inimaginablement belle."

"Ça ne sert à rien de parler,il faut comprendre…Comprendre, ça ne veut pasdire savoir, ça veut dire être dedans."

Epitaphe anonyme XIème siècle

AU DIEU TOUT PUISSANT
DIEU DE TOUS LES PEUPLES
ET DES CHEFS DES ANGES ET DES NATIONS
TOI QUI ES HORS DU TEMPS ET DE L'ESPACE
ET QUI GOUVERNES TOUT
SELON LE POUVOIR DE L'AMOUR
TU ES EN MEME TEMPS
À L'INTERIEUR ET A L'EXTERIEUR
AU-DESSUS ET EN DESSOUS
ET QU'EN TOUT SEIN
SOIT MAGNIFIEE LA SAINTE TRINITE
POUR LES SIECLES DES SIECLES