dimanche 27 janvier 2008

Tristesse

Pieds nus sur la grève
Ne sentant plus les durs cailloux
Il pense à la trêve
Qui l'attend dans le courroux.
Il se dirige lentement vers la très haute mer
Jetant au loin un regard déchirant
Il ne verra plus jamais sa douce mère
Son coeur sera désormais mourant.
Ce soir très tard à la veillée
Le regard perdu dans les mots
Ils reparleront du passé
On ressortira les photos.
Tel est ce jeune adolescent
Qui pareille à une feuille en déroute
Se laisse porter par le vent
Parcourt cette très longue route
La vie
El Biar janvier 1964

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