vendredi 29 janvier 2010

Un tableau du musée de Shangaï

Along the river during the Ching-ming festival

Les gens font la queue pendant des heures au Musée de Shanghai pour le regarder.
Il a été peint vers 1085-1145, pendant la Dynastie des Song du nord. Il a été repeint pendant la Dynastie Qing. Il est considéré comme un des
Grands Trésor de Chine et a été exposé dans le Musée d'Art de Hong-Kong
l'année dernière.
Chaque année, le 4 avril, lors de la fête de Qing-Ming, les chinois rendent hommage aux ancêtres.

Cette extraordinaire peinture a été réalisée vers 1085-1145, pendant la Dynastie des Song du nord. Une copie renommée, plus élaborée, a été réalisée durant la Dynastie Qing. L’original Song mesure 528cm de large et 24,8 cm en hauteur et est considérée comme l’un des Grands Trésor de la Chine. Cette version serait exposée actuellement à Shangai…

« Along the River During the Ching-ming Festival » (en chinois: , pinyin: Qing Ming Shanghe Tu) est le titre de plusieurs tableaux panoramiques; la version originale est généralement attribuée à l’artiste Zhang Zeduan dynastie des Song (1085-1145). Il capture la vie quotidienne des gens de l’époque Song à la capitale, Bianjing, Kaifeng aujourd’hui.

Le thème célèbre l’esprit festif et l’agitation du monde à la fête de Qing-Ming, plutôt que les aspects cérémoniels de la fête, comme l’entretien des tombes et les prières. Toute l’œuvre a été peinte au format d’un parchemin que l’on déroule manuellement et le contenu révèle le mode de vie de tous les niveaux de la société, riches et pauvres, ainsi que les différentes activités économiques dans les zones rurales et la ville. Il offre des aperçus des vêtements et de l’architecture de l’époque. En tant que création artistique, l’œuvre a été vénéré et les artistes de la cour des dynasties qui ont suivi en ont fait plusieurs répliques. La peinture est célèbre à cause de ses images géométriquement exactes des bateaux, des ponts, des commerces et des paysages. En raison de sa renommée, il a été appelé «la Mona Lisa Chinoise”.

Comparable à la Joconde, le rouleau de Qing ming a été vendu, changeant de mains entre les nombreux propriétaires privés, avant qu’elle ne retombe enfin à la propriété publique. Le rouleau de Qing-Ming est remarquable historiquement comme étant parmi les peintures des collections impériales anciennes qui restent à la propriété publique en Chine continentale. Cette œuvre était la préférée de l’empereur Puyi, qui l’a emmené avec lui au Mandchoukouo, et ainsi a donc été conservé l’original de la dynastie Song (24,8 par 528,7 cm) hors de la collection du Musée national du Palais. Il a ensuite été racheté en 1945 et conservé au Musée du Palais à la Cité Interdite.

Il existerait environ 20 à 30 variations sur ce thème par des artistes des dynasties suivantes. Ainsi plusieurs Ming et Qing versions peuvent être trouvées dans les collections publiques et privées à travers le monde. Chaque version suit la composition globale de l’original assez fidèlement, mais les détails varient souvent considérablement. La Dynastie des Song original et la version des Qing, dans le Beijing et Taipei Musées de palais, respectivement, sont considérés comme trésors nationaux et sont exposés que pour de brèves périodes de quelques années.

La version du Musée national du Palais de Taipei a été réalisée par cinq peintres de la cour de la dynastie des Qing (Mu Chen, Sun Hu, Jin Kun, Dai Hong et Cheng Zhidao) et a été présentée à l’empereur Qian Long le 15 Janvier 1737. Cette version a ensuite été transférée, avec de nombreux autres objets, au Musée national du Palais à Taipei en 1949.

Il ya beaucoup plus de personnages, plus de 4000, dans le remake des Qing, qui est également beaucoup plus importante (11 mètres par 35 cm). Le dernier tiers le plus à gauche de cette version se passe dans le palais, avec les bâtiments et les personnes qui apparaissent raffinés et élégants. La plupart des gens dans le château sont des femmes, avec quelques responsables richement vêtus. Au contraire, dans la version Song originale, le côté gauche est toujours dans la ville.

En avril 1742, un poème a été ajouté à l’extrémité droite du remake Qing. Le poème aurait apparemment été composé par l’empereur Qianlong ; la calligraphie est dans le style d’écriture courant, et il est de la main de Shizheng Liang, un fonctionnaire important du « Ministère de la Justice » et compagnon fréquent de l’empereur Qian Long.
Le Musée National de Taiwan est incontestablement le plus beau musée d’art chinois au monde, constitué en grande partie à partir des collections emmenées pour sauvegarde dans son exil par le chef du Kuomintang, Tchang Kai-Chek. Il fait très fort aujourd’hui en présentant de formidables installations multimédia à partir de certains de ses trésors, mis en valeur grâce à la technologie, et consultables par tout internaute, où qu’il se trouve dans le monde.
Le plus bel exemple est « Along the River During the Ching-ming Festival », un rouleau du XII° siècle, un des grands classiques chinois, long de plus de onze mètres, plusieurs fois reproduit au cours des siècles. Le déroulé multimédia du musée de Taipei permet d’en observer tous les détails, et, à plusieurs reprises, d’« entrer » en 3D dans le paysage chinois de l’époque, musique incluse.


Pour la visite virtuelle :
- Déplacez le curseur de long en large, de chaque coté à partir du centre, il y a tant de détails à découvrir. Contrôlez la vitesse de déplacement avec votre souris (ralentir en allant vers le centre du tableau).
- Pour arrêter le défilement et bien regarder, ramenez le curseur de la souris au centre de l'écran.
Lorsque vous verrez apparaitre des cadres blancs, cliquez à l'intérieur et mettez le son
C'est fabuleux!

Bonne découverte
Along the river during the Ching-Ming festival

samedi 23 janvier 2010

Invictus

Depuis l'obscurité qui m'envahit,
Noire comme le royaume de l'enfer,
Je remercie les dieux quels qu'ils soient
Pour mon âme indomptable.

Dans l'étreinte féroce des circonstances,
Je n'ai ni bronché ni pleuré
Sous les coups de l'adversité.
Mon esprit est ensanglanté mais inflexible.

Au-delà de ce monde de colère et de larmes,
Ne se profile que l'horreur de la nuit.
Et pourtant face à la grande menace
Je me trouve et je reste sans peur.

Peu importe combien le voyage sera dur,
Et combien la liste des châtiments sera lourde,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.

William Ernest Henley

mercredi 13 janvier 2010

Adages et pensées

Par Silvio

Sans la confiance mutuelle, les non-dits ne sont jamais que des doutes.

On toise souvent les gens à qui il reste peu d'amis mais c'est sans préciser s'ils ont bonne mémoire.

Si nous trouvons médiocre le sommet de la pyramide de notre société,c'est en nous qu'il faut en rechercher les fondations lui ayant permis d'être édifiée .

Parmi ceux qui évoquent l'ignorance pour excuser leurs fautes, les pires sont ceux qui feignent l'imbécilité pour en être absous .

Une fois que les gens sont à moitié cons, il leur devient plus facile de faire semblant de l'autre moitié .

lundi 11 janvier 2010

Adieu mes amis, priez pour moi...


Mano Solo est "rentré au Port".

C'est par hasard que j'ai découvert Mano Solo en 1997. Partis pour le concert d'un autre, nous nous sommes retrouvés avec lui.
Mots souvent très durs, une révolte pour combattre sa maladie. il parlait du sida dans ses chansons, de la drogue, de la mort qu'il combattait en la chantant :
"J'ai tellement parlé de la mort, que j'ai cru la noyer, la submerger de ma vie, l'emmerder tant et tellement, qu'elle abandonne l'idée même de m'emmener avec elle",

"Mon existence ne tient pas qu'à ma graisse, je suis esprit avant d'être un corps. Je suis mort, mais rien n'est fini, il reste ma voix et bien peu d'écrits.
Mes amis ne pleurez pas, le combat continue sans moi. Tant que quelqu'un écoutera ma voix je serai vivant dans votre monde à la con.
Je vous laisse le pire...
Adieu mes Amours"

samedi 9 janvier 2010

10 kms le 10 janvier 2010 à 10 heures

5500 coureurs, hommes et femmes vont courir sur la Promenade des Anglais.
Je fais partie de ceux-là, sauf si la météo est trop exécrable, froid et pluie.

La météo n'est pas des plus favorable, courir sous la pluie, avec du vent, cela ne sera pas facile pour une reprise.

Je n'ai pas les 10 kms dans les gambettes, un peu trop juste un mois et demi d'entraînement après un arrêt de cinq ans.

Comme a dit Pierre de Coubertin, l'essentiel est de participer.
Mais, point trop souffrir.
Si vous passez par là, le dossard 172, sera au milieu de la cohue du départ, mais loin des premiers :
le premier homme court en 29 mns et la première femme à 32 mns.

Dimanche 10 janvier 2010, 10 heures
Heureusement, la température est plus clémente que celle annoncée. Echauffement fait par une marche, rapide de 20mns de mon domicile au lieu de la course.
Les femmes partent d'abord, je suis noyée au milieu de 1462 femmes et je ne commence à courir qu'après au moins trois minutes du départ officiel.
Piétinement sur place, ensuite sans réellement pouvoir courir pour éviter les bousculades et les chutes sur les pieds de devant et il y en a.
Petit temps, trop, lent, trop lent, mais, pas grave. temps au 5 kms environ 30 mns,tout va bien. Arrêt au ravitaillement pour boire et me mouiller les bras.
J'ai eu une faiblesse de rythme vers le 7ème km, en maintenant le même rythme. je n'ai pas cherché à accélérer, pas cherché de performance, juste courir ces 10 kms.
Arrivée après 1h11 de course très lente, mais, fraîche, pas essoufflée, un train de footing en fait.
Le prochain sera plus performant.
Je voulais me tester, savoir si je pouvais encore être capable de courir, test réussi.

jeudi 7 janvier 2010

Lhasa de Sela


Est partie en ce début d'année, vers d'autres rives, vers une autre voie.
Je l'avais découverte il y a quelques années, belle voix à découvrir ou à réentendre

mercredi 6 janvier 2010

Spiritualité : échec et mat

J'offre cette rose dessinée et offerte à celles qui ont renié mon âme en ce jour de 2006, il était déjà trop tard, je ne le savais pas.


Echec et mat : Faire échec et mat est le but du jeu d'échecs, cependant la plupart des parties se terminent avant le mat par l'abandon de l'un des deux joueurs, qui reconnaît ainsi qu'il sera mis mat de façon inévitable.

Avec ce début d'année ce clos un chapitre, celui de ce blog en ce qui concerne l'âme, la ré-union, la dés-union, soeurs d'âme.

Il est des tournants qu'il faut prendre, des routes qu'il faut quitter, des pages nécessaires à tourner pour ne pas stagner dans des histoires sans fin au sujet des âmes.
La spiritualité est une drôle de route, et j'ai fait des crevaisons réparées.
Mais, là, la panne est totale, je laisse donc, l'épave dans le fossé.
Il y a des réparations qui peuvent se faire et il y a l'irréparable.

Je ne renie rien, j'y ai cru, n'est-ce pas là l'essentiel, ce qui me restera.
Lorsqu'une histoire de vie se finit, il faut en garder le meilleur, c'est ce que je fait, mais non sans tristesse.
Il faut savoir s'effacer lorsqu'il n'y a plus rien.
C'est ce que je fais.

Les raisons de l'ouverture de ce blog, sont les mêmes que celles de sa fermeture ce jour.
La désunion.
Coïncidence ?

Je n'ai pas tout compris, je n'ai peut-être rien compris d'ailleurs, vu la panne irréparable.
Retourner à une vie bien matérielle, sans se poser de questions. N'est ce pas mieux, puisqu'il n'y a rien à perdre dans cette vie là ? Sauf soi, mais là je n'en serai que seule responsable.

Puisque dans la vie matérielle, on ne parle pas d'Amour qui ne rime pas avec Vérité.
On ne parle pas d'âme, mais de corps, d'humains.
La spiritualité m'a fait croire à autre chose de meilleur, c'est sûrement vrai, mais je n'y crois plus.
Et lorsqu'il n'y a plus d'espérance il faut savoir se retirer définitivement.

Dans une vie il y a de nombreux dérapages sur des routes plus ou moins glissantes prisent en connaissance de cause.

Mais, lorsque ces dérapages sont involontaires, que des routes deviennent sans issue, il est nécessaire de faire marche arrière. Personne ne peut avancer sur une route sans issue.
Des rencontres se font sur le chemin de la spiritualité, des qui devaient se faire, et les rencontres entraînent les séparations de chemins.

La spiritualité fait croire que les vies antérieures s'aplanissent au profit de l'Amour. Non, il reste la dimension de la rancoeur, des blessures, des peurs des âmes et celle de l'humain qui ne veut pas et renvoie l'autre par les mots-dits des non-dits.

Et l'humain, qui rejette sans cesse ce dont il a peur, ce qu'il a toujours cru, croit et ne désire pas changer, accusant l'autre. Même si l'autre a aussi fait et fait des erreurs. La vie nous apprend, mais il est plus facile de renier que de Pardonner.
Cette autre, cette âme qui quitte la table pour ne plus vomir de ce poids des mots qui ne veulent plus rien dire et arrêter sa souffrance depuis la nuit des temps.
Parce qu'il est temps que cela s'arrête et c'est donc moi qui écrit le mot
FIN
sinon il n'y aura jamais de fin pour mon âme.

Le blog prend une autre dimension puisque je n'ai pas su ou pu être pleinement dans la spiritualité.
Pour preuve, il y a environ un mois et demi, j'ai décidé de me lancer un défi pour me prouver que je suis encore capable de "faire" quelque chose, que j'existe en fait, que l'on considère que le corps que je suis existe et qu'il n'y a pas que les autres.
Ces autres qui oublient que j'ai une vie, comme eux en dehors de mon âme, que j'ai des soucis, des peines, des décès, des joies, mais que cela ne les intéresse pas du tout puisque tout glisse sans question, sans consolation, sans aucun intérêt ; je suis si transparente que l'on ne me voit pas.
L'Amour n'est pas reniement ou rejet il EST, c'est ce que j'ai cru comprendre.
Je quitte la table de bien des mots qui ne veulent pas dire grand chose, de la spiritualité qui ne m'a jamais fait rire, mais détruit par ce qui m'a été dit depuis 2006.
C'était si bien AVANT que je sache.

Il faut savoir, paroles de Charles Aznavour

Il faut savoir encore sourire
Quand le meilleur s'est retiré
Et qu'il ne reste que le pire
Dans une vie bête à pleurer

Il faut savoir, coûte que coûte
Garder toute sa dignité
Et malgré ce qu'il nous en coûte
S'en aller sans se retourner

Face au destin qui nous désarme
Et devant le bonheur perdu
Il faut savoir cacher ses larmes
Mais moi, mon Cœur, je n'ai pas su

Il faut savoir quitter la table
Lorsque l'amour est desservi
Sans s'accrocher l'air pitoyable
Mais partir sans faire de bruit

Il faut savoir cacher sa peine
Sous le masque de tous les jours

Il faut savoir rester de glace
Et taire un cœur qui meurt déjà
Il faut savoir garder la face.

samedi 2 janvier 2010

Année Nouvelle


Que cette année 2010 soit l'accomplissement de
l'Amour, la Paix, la Joie, la Lumière