vendredi 31 octobre 2008

Jamais le temps

Je suis l’horloge du temps et cette nuit j’ai gagné une heure.

Que vais-je faire moi qui ai déjà 24 heures pour faire tourner les aiguilles d’un temps qui passe ?

J’ai décidé de donner cette heure aux personnes qui n’ont jamais le temps.
Jamais le temps ?
Et oui, jamais le temps de ne rien faire. Je te l’offre à toi qui cours après le temps.
Ne t’ai-je pas si souvent entendu dire :
– Excuses moi, je n’ai pas le temps.

Alors, avec cette heure supplémentaire dans ta vie turbulente, tu vas enfin pouvoir avoir le temps ; le temps de faire quoi de supplémentaire ?
De travailler plus encore non ? Puisque tu dis que vingt quatre heures ne te suffise plus.

Je t’offre cette heure supplémentaire seulement pour six mois.
Et oui, je suis ainsi, je reprends ce que je donne. Pour que tu apprennes à gérer ton temps. Ainsi, tu pourras apprécier ce supplément d’heure lorsque je reprendrai mon heure.
Tu n’auras jamais le temps, je reprendrai donc mon heure, jusqu’au jour où tu comprendras que courir après le temps ne sert à rien. Ce jour là, tu pourras enfin prendre le temps et tu feras une pause. Le temps s’arrêtera de filer, tu ne regarderas plus ta montre, cela n’aura plus d’importance pour toi, tu comprendras enfin que le temps n’existe pas.

A la fin du temps qu’il t’a été donné, tu diras :
- Pas encore je n’ai pas eu le temps.

Trop tard, tu avais eu le temps nécessaire d’apprécier cette heure que je t’offrais chaque année, tu la dépensée sans compter.

On n’entasse pas le temps.

Mais toi le pressé, sais-tu d’où vient cette heure que je t’offre pour que tu en fasses plus ?
Je l’ai prise dans le temps qui s’accumule. Tu sais bien, chaque jour, nous avons un petit décalage de temps et, au fil du temps, j’ai pris le temps d’économiser une heure pour toi qui n’a jamais le temps.

Puisque tu connais la règle du jeu du temps qui file, prendras-tu peut-être le temps de prendre le temps.

Selon la consigne de Kaléïdoplumes

mardi 28 octobre 2008

samedi 25 octobre 2008

Pas de marbre

Je me demande ce que cet homme me trouve.
Il me tourne autour, recule d’un pas, se rapproche, s’éloigne encore. Pourtant, je n’ai rien d’une Vénus, moi hideuse sculpture aux lignes informes, sans charme aucun.
Je garde la tête froide, ne bouge pas, je suis heureuse d’être enfin admirée.
Je suis restée si longtemps enfermée dans ce sous sol infâme, vieillissant, sans qu’aucun regard ne vienne se poser pour me rappeler que je suis une femme.

Ma poitrine qui pend lamentablement semble attirer cet Apollon qui n’ose pas, je le sens bien, caresser mes seins. Je soupire d’aise, il ne m’entend pas.
Je tenterai bien de bouger pour attirer ce félin dans les lignes de mon filet. Remuer un tout petit peu mais je crains de me retrouver éparpillée à ses pieds.

De mon socle, je peux admirer les merveilles du parc illuminé des feux d’artifice qui crépitent.Feux de joie qui embellissent les architectures de ce château dont je suis l’hôte depuis que l’arrière petit fils du sculpteur m’a achetée.

Je frisonne, l’humidité qui se dépose sur mon corps me refroidit.

L’homme revient, se déciderait-il à m’emmener avec lui ?
Il s’assoit sur mes pieds, cela m’émeut, et je rêve, je m’alanguis et je me revois lorsque j’ai servi de modèle à ce massacreur qui m’a transformée en une œuvre d’art infâme. Qu’a t’il fait de ma beauté ?
Il a transformé ma beauté de chair en me tapant dessus avec son burin, écorchée avec son ciseau, fait tomber la poitrine, et rendu mon ventre flasque. Cet artiste m’a laissé en souvenir son étui fixé à ma taille, qui contient encore de la poudre qui lui a servi pour armer son pistolet lors d’un duel qui a mit fin à sa carrière.
Il m’a laissée en plan, je suis manchote, je suis une œuvre d’art inachevée.

L’homme se relève et part. Il me laisse plantée sur mon piédestal, seule.

Selon la consigne Treize esthétique Autour des mots

Sombre dimanche

Une nuit noire était tombée sur la petite ville, le bar allait fermer.
Je savais bien que Dieu était un fumeur de havane, mais la lourde fumée qui flottait piquait bougrement les yeux.
Une fumée de havane ? Un relent de vieille gitanes sans filtre plutôt.

La pluie qui tombait sans arrêt depuis le début de l’après-midi ne pressait pas les personnes à sortir dans la nuit froide de l’oubli.
Cela faisait maintenant quatre heures que je sirotais un whisky infâme, en lorgnant les p’tites pépées dans leur robe de cuir comme un fuseau. Fallait pas que je rate le départ des deux olibrius que je suivais.
Comment avais-je pu accepter cette chasse à l’homme dans cette cambrouse perdue au fin fond de l’Ohayo.

L’humidité constante en ce mois d’août m’avait obligé à mettre ce vieux pull bleu marine, celui que j’avais perdu dans la piscine ; les choses sont ainsi faites que c’est un des deux que je filais qui l’avait récupéré.
J’avais pu voir dans ses yeux couleurs menthe à l’eau, regard aussi plat que son électroencéphalogramme, qu’il ne savait pas que je le collais aux fesses depuis trois jours.
Le barman avait annoncé qu’il fermait, j’allais pouvoir me lever. Les jambes coincées sous cette table commençaient à me fourmiller d’impatience.
Je m’étais levé un peu raide, c’est vrai que je marche moins bien qu’avant sur ma jambe de bois.
Je les avais laissés sortir, connaissant leur voiture, pas de risque de les perdre.

Toute la pluie tombait sur moi, j’ai mis mon petit chapeau, celui que les filles trouvaient rigolo, lorsque j’allais sur la plage pour protéger mon blaire du soleil trop vif de l’été ; quand te reverrais-je pays merveilleux, où ceux qui s'aiment vivent à deux ?
Un coup de chauffage, de la musique, je ne savais pas combien de temps j’allais rouler, ils devaient chercher une planque pour la nuit.
J’espérais qu’ils ne m’entraîneraient pas sur la route de Memphis, j’avais les paupières trop lourdes pour faire cette longue route.

Des arbres, une ligne droite, des arbres, quelques voitures, fallait que je lève le pied, je ne n’étais pas sur la nationale 7. Ah douce France ! Comme j’avais hâte de regagner ma Méditerranée.
La voiture des deux lascars s’était arrêtée sur le bas côté près d’une autre voiture qui avait l’air de les attendre.
J’aimais pas trop, j’avais bien mon pétard dans la boite à gants, mais si eux sortaient leurs flingues, j’étais mort dans la riposte.
L’échange allait-il se faire ici ? Je n’y avais pas pensé.
Je ne pouvais pas me permettre de me garer, trop visible, ma ptite auto.
Un peu plus loin, je faisais demi tour, les pneus grinçaient, du 360° que je leur faisais faire.

Une immense gerbe de feu m’avait accueilli, une grosse cylindrée noire était en l’air, comme si elle réfléchissait à ce qu’elle devait faire ; rester dans sa pause incertaine ou redescendre ?
La berline avait pris comme tremplin la wolswagen qu’elle avait décapitée au passage.
J’arrivais pas à comprendre ce qui s’était passé.
La voiture rouge que je suivais depuis trois jours était en feu, les deux bougres devaient rôtir dans cette fournaise ; on naît, on vit , on trépasse...
Je voulais m’approcher, fallait pas être chien tout de même et puis, si je pouvais récupérer mes gus, même un peu cuits, je pourrais leur retirer des informations.

J’allais me ranger, pas trop prêt, il suffisait d’une étincelle, d’un rien pour que j’explose à mon tour.
Je descendais, la pluie avait cessé.

- Coupez, on reprend demain.

Selon la consigne treize imagé Autour des mots

Money, Pink Floyd

C'était en 1973


Fric, dégage !
Trouve un bon job avec un bon salaire et tu seras sauf.
Le fric, c'est un gaz
Prends ce fric à pleines mains et planque le.
Nouvelle bagnole, caviar, vie en quatre étoiles,
Tiens, je pourrais aussi m'acheter un club de foot.

Fric, reviens.
Je me fous du reste mais pas touche à mon magot.
Le fric, c'est le succès.
Garde tes merdes à deux balles,
Moi je voyage en première classe haute-fidélité.
Tiens, je pourrais bien acheter un jet privé.

Le fric, c'est un crime.
Partage le tien mais touche pas à mon pactole.
Le fric , à ce qu'on dit,
Est la cause de tous les maux d'aujourd'hui.
Or si tu demandes une augmentation, ne sois pas étonné
Qu'ils ne t'en accordent aucune.

jeudi 23 octobre 2008

Sobreviviendo



Me preguntaron cómo vivía, me preguntaron
sobreviviendo - dije - sobreviviendo.
Tengo un poema escrito más de mil veces,
en el repito siempre que mientras alguien
proponga muerte sobre esta tierra
y se fabriquen armas para la guerra
yo pisaré estos campos sobreviviendo.
Todos frente al peligro sobreviviendo,
tristes y errantes hombres sobreviviendo...
Sobreviviendo...

Hace tiempo no río como hace tiempo
y eso que yo reía como un jilguero;
tengo cierta memoria que me lastima
y no puedo olvidarme lo de Hiroshima.
Cuánta tragedia sobre esta tierra.
Hoy que quiero reírme apenas si puedo,
ya no tengo la risa como un jilguero
ni la paz ni los pinos del mes de Enero;
ando por este muno sobreviviendo,
sobreviviendo.

Ya no quiero ser sólo un sobrevivente,
quiero elegir un día para mi muerte.
Tengo la carne joven, roja la sangre,
la dentadura buena mi esperma urgente,
quiero la vida de mi simiente.
No quiero ver un día manifestando
por la paz en el mundo a los animales.
Como me reiría ese loco día
ellos manifestándose por la vida
y nosotros apenas sobreviviendo...
Sobreviviendo...

Victor Heredia

Vientos del alma




Yo soy la noche, la mañana
Yo soy el fuego, fuego en la oscuridad
Soy pachamama, soy tu verdad
Yo soy el canto, viento de la libertad

Vientos del alma envueltos en llamas
Suenan las voces de la quebrada
Traigo la tierra en mil colores
Como un racimo lleno de flores
Traigo la luna con su rocío
Traigo palabras con el sonido y luz de tu destino

Yo soy la noche, la mañana
Yo soy el fuego, fuego en la oscuridad
Soy pachamama, soy tu verdad
Yo soy el canto, viento de la libertad
Yo soy el cielo, la inmensidad
Yo soy la tierra, madre de la eternidad
Soy pachamama, soy tu verdad
Yo soy el canto, viento de la libertad

Hoy vuelvo en coplas a tu camino
Juntando eco de torbellinos
Traigo las huellas de los amores
Antigua raza y rostro de cobre
Traigo la luna con su rocío
Traigo palabras con el sonido y luz de tu destino

Yo soy la noche, la mañana
Yo soy el fuego, fuego en la oscuridad
Soy pachamama, soy tu verdad
Yo soy el canto, viento de la libertad
Yo soy el cielo, la inmensidad
Yo soy la tierra, madre de la eternidad
Soy pachamama, soy tu verdad
Yo soy el canto, viento de la libertad

lundi 20 octobre 2008

Pastel et fusain


Pastel sur papier


Un portait

Soeur Emmauelle

Une grande dame s'en est allée dans son sommeil cette nuit. Comme elle disait :
"la mort, c'est un porte qui grince mais qui s'ouvre."
Que son âme s'élève, légère vers son Univers d'Amour éternel
"Partout et toujours, cherche sans te lasser le remède qui soulage, sème l'espoir : ça vivifie et ton amour peut faire des miracles.
C'est le coeur qui sent Dieu et non la raison. Voilà ce que c'est que la foi: Dieu sensible au coeur, non à la raison."
Soeur Emmanuelle

samedi 18 octobre 2008

Cailloux-vivants










Les Lithops, plantes grasses qui sommeillent une partie de l'année, pour s'éveiller lentement et fleurir courant octobre.













Sa floraison est particulière, au lever du soleil, elle commence à s'ouvrir lentement

Pour sépanouir dans l'après-midi et se refermer au soir









jeudi 16 octobre 2008

Lumière

Ciel d'octobre sur la mer une fin d'après-midi

Lumière des cieux

jeudi 9 octobre 2008

Eclat de fraternité

dessin de "Nous" Iloha, Zhylandhia, Lughini-Coeur vibrant

La tolérance est plus qu'une qualité d'âme, elle est le point crucial entre vous et les autres.
La tolérance devient un parfum suave qui enveloppera cet autre et qui donnera l'éclat à toute fraternité.
Le monde est fait de nombreuses différences, un jardin où fleurissent diverses fleurs, de la plus petite comme un pissenlit, à l'arum, et à l'orchidée.
Qui peut dire quelle est la plus belle ?
Qui est la reine en ce jardin ?
Celle dont le parfum embaume le jardin, celle dont les pétales sont irisés comme de la nacre ?Alors, regardez la plus petite, la plus humble, elle contient merveilles, humblement. Ses beautés méritent aussi le regard et sa participation au plan Divin est effective.
Et cet homme, là tout près de vous, sans apparat, est-il une fleur du jardin ? bien sûr…
Et cet autre, qui clame son avis, est-il des vôtres ? oui…
Tout cela semble si simple, à voir, à comprendre et à admettre n'est-ce-pas ?
Mais cela se passe-t-il ainsi sur votre terre ?
Lorsqu'un homme rencontre un autre homme, il perçoit tout d'abord s'il peut s'accorder ou non avec lui. Dans son esprit, l'homme a perdu le réflexe de voir dans l'autre son frère. Selon son moi, il va jouer à être, mais si les différences sont évidentes, alors il trouvera tous les prétextes afin de séparer l'autre de lui-même…
Feindre accepter n'est pas Etre.
Et les egos se multiplient comme des ronces tenaces, emmêlant tour à tour méfiance et défiance, et de partout on entend : "je suis dans mon bon droit" et personne ne lâche le morceau pour son frère.
L'humilité est vue comme faiblesse, l'amour dans le regard semble si éphémère…
Accepter l'autre dans toute sa différence, c'est surtout faire appel aux plus hautes fréquences de l'Amour. Voir en lui votre égal, abaisser votre ego, effacer vos peurs, ouvrir la fenêtre afin que l'air revienne entre vous et lui, et vous unissent dans la ronde des frères d'univers… Ne gommez pas les différences, acceptez-les comme un cadeau de vie, car elles donnent au monde ses reliefs, ses couleurs, kaléidoscope d'expressions d'Amour divin. Elles sont chances pour que de l'uniformité rejaillisse la Joie Créative de la Vie.
Au plus vos âmes s'approcheront du chant du "Je Suis", au plus vous vous ouvrirez au "Il Est". Chaque frisson d'amour vous conduit inexorablement vers Vous-Même, et naturellement vers l'Autre, et vous ne verrez plus en lui un danger potentiel mais un frère qui, tout comme vous, avance à son rythme, car vous aurez compris que tout chemin est ardu, même celui qui semble plat, tous ici et maintenant pour chercher les Retrouvailles entre vous et le Divin Aspect de Vie.

Les différences culturelles, sociales, raciales, religieuses, ne doivent plus faire barrage, laissez-vous aller à faire confiance en l'Esprit qui se trouve en tous.
Sur votre chemin vous croiserez des frères qui marchent avec peine, d'autres qui sont encore dans le brouillard le plus épais, mais ne les jugez pas. Qui étiez-vous avant ? dans vos migrations, avez-vous toujours été droit ? Vous êtes la somme, le résultat de vos propres démarches, choix de vie en vie. Vous avez sans doute souffert, mais vous avez sans doute aussi fait souffrir, par inconscience ou bien volontairement. Alors ne jugez pas vos frères, eux aussi comprendront un jour, une vie ou l'autre, il n'est pas abandonné par le divin, et vous ne l'avez pas été aussi.
Soyez tolérants par Amour, Compréhension et non par condescendance.
La Beauté se cache partout, derrière un homme homosexuel comme derrière un homme de couleur différente de ce que vous êtes, derrière cette prostituée, comme derrière cette femme maltraitée, derrière l'ouvrier, derrière ce prélat, derrière ce vagabond, et derrière ce voisin que vous croisez chaque matin… La Justice ne vous appartient pas, mais la tolérance est à votre portée de cœur et d'âme.
Voyez le divin qui EST en chacun d'entre-vous, au-delà du corps physique ou de la communauté, il y a un Homme Unique et qui désire grandir en Beauté, ne regardez pas son habit, mais son ascendance. Comme vous, il est Créature à l'héritage Divin !
Faites taire votre ego, il n'y a pas de riche et de pauvre, de beau ou de laid, de grand ou de petit, mais des âmes marchant vers leur But, BUT qu'elles atteindront tôt ou tard. Ne jugez pas ce que vous pensez être leurs erreurs, leur choix est leçon, et vos chemins parfois semblables. Vos routes se rejoignent là où est Conscience du "Il Est".
Le Logo ne juge pas, ne punit pas, Il accueille ceux qui sont prêts en toute liberté, Il ne contraint pas, l'Amour est Puissance Libératrice, et non tribunal. Même divin cela ne se peut, cela est inconcevable, tout est dans Sa Patience Infinie.
Et devant l'adversité, devant les injures et la calomnie, ne cédez pas à la réplique, soyez Je Suis et Il Est, voyez votre frère qui en vous injuriant souffre et cherche encore la Porte Eternelle. Pour que la vague se fracasse il faut un rocher, alors soyez la plage calme, un rivage sans écueil et la vague deviendra écume et s'unira aux grains de sable.

Aimez vous, acceptez vous, devenez Je Suis, et ainsi vous apporterez à cet autre, votre frère, ce reflet, importante vision qu'il gardera dans l'âme. Même si rien ne l'atteste, un jour son âme s'en souviendra et à son tour Il Sera.

Paxual (28/09/2006)

Le combat


Avant que la terre soit terre, avant que l'univers se divise, était le Mal.
Enfants, vous ne pouvez aller plus avant, sans prendre conscience de ce qu'est le Mal.
Réalité bien difficile à vous expliquer. L'ange déchu de votre bible le raconte d'une manière imagée...

Au commencement était l'Energie, pleine, mais elle ne pouvait agir sans passer par la condensation de son énergie. En condensant pour créer, les atomes d'énergie sont moins lumineux, mais contiennent toujours l'Energie.
La matière dense est vivante, agissante sur elle-même en premier lieu.
Le Mal est né du Bien, Force de vie tournée vers elle-même, atomes indépendants qui ne peuvent fusionner avec l'Energie primitive parce qu'ils doivent "renoncer" à la matière dense.
Compliqué certes, pourtant je simplifie..;

Lorsque plusieurs atomes "errants" se rencontrent, ils fusionnent ensemble par attraction solidaire, loi divine, car tout est logiquement vu divin ici !
Ces atomes qui s'unissent, forment la Deuxième force...
Et l'Energie Primordiale en eux, car elle y est aussi, se transforme en force, puissante et destructrice du Bien !
Alors la Force du Mal est née !

Cette Force n'est pas abstraite, attention !
Elle est agissante et créatrice, vivante et indépendante !
Vous allez me dire : "mais pourquoi Dieu ne l'a-t-il pas annihilée ?". Car si Lui-même le faisait, la matière dense ne pourrait jamais se transmuter en matière éthérée... C'est du simple tout ceci...
Le Mal ne souhaite qu'une chose, c'est faire en sorte que toutes les matières denses restent denses, car de cela il se nourrit et se régénère... Le combat est commencé depuis si longtemps...

Si le corps dense et l'âme fusionnent ensemble, terre/ciel alors le Bien est là !
Votre corps terrestre n'est pas maudit, il est voué au Divin depuis la nuit des temps !
Mais il ne le peut sans le secours de votre partie pure : votre âme...
Chaque fois qu'une âme peut agir sur la matière dense alors le Mal arrive, c'est danger pour son plan, car il y a plan là aussi...
Chaque fois qu'un endroit devient trop lumineux, il est là, tapis... Subtil piège... Invisible mais ô combien périlleux pour les éveillés qui ont en charge la Lumière pour le monde.
La plupart des hommes sont des marionnettes que Le Mal fait bouger à leur insu, pions du combat secret...
Le Bien agit avec l'aide des âmes pures, des soldats.
Le monde est sous l'emprise du Mal en ce moment même, mais qui le sait ? Le combat est rude ! Silencieux !
Etre conscient de ce fait vous amènera à agir en soldat, à ressentir le Mal dans ses attaques sournoises, à vous battre avec l'Energie Primordiale, pour que chaque bataille gagnée fasse reculer l'Ombre !
C'est cela aussi devenir conscient...
Mais sachez aussi que toutes les légendes, les allégories, parlent de ce combat...
Ne le prenez pas à la légère, car vos âmes brûlent d'amour, mais vos incarnations peuvent sombrer à cause de ses dents, si vous ne voulez pas en être conscients, le Mal, lui, le sera !

Paxual

mercredi 8 octobre 2008

Un tag é-coeuré

"J'ai attendu, j'ai attendu, elle n'est jamais venue..."
la réponse

Un tag ne vaut-il pas les votes innombrables réclamés par tant de bloggeur ?

+5 mode d’emploi :
1. Ouvrir un blog qui prend les votes journaliers
2. Demander à chaque participant de noter « son » blog. Vous savez il y a une case, votez pour moi
3. Chaque membre de ce réseau de blog vote et en retour de ce « +5 », va à son tour voter…
Et ainsi de suite.
Que gagne-t'on en votant +5, en dehors d’une reconnaissance ?

Un tag est un choix pour un ou des blogs qui, pour une raison ou une autre, nous a touché. Par son design, par ses textes, par ce qui en émane. Pas grand chose bien sûr par rapport aux votes de si nombreux bloggeurs qui, bien souvent ne lisent jamais les textes du blog pour qui ils ont voté.
Seul le +5 compte pour avoir en retour la même note.

J’ai reçu avec Joie ce tag et l’ai fait s’envoler vers d’autres blogs.
Les tags sont partis, heureux vers leurs destinataires, ces blogs qui me touchaient par leur contenu, leur graphisme, l’amitié.
Tous les tagués ont été à la fois surpris et heureux et, à leur tour, dans leur temps feront suivre ce tag au cœur ailé, permettant la découverte d’autres blogs et bloggueurs.
Lire les autres, découvrir leur univers est source d’enrichissement pour chaque lecteur.

Une porte ouverte puisqu’il serait hypocrite de penser que personne ne fait un blog pour ne pas avoir une certaine reconnaissance de ses mots ou créations.
Dans ce cas, pas de rubrique commentaires ou +5, -10, clap clap, bravo j’ai voté pour toi, tu votes pour moi !!!

Un tag s’est perdu dans les méandres de l’indifférence du destinataire.
Ce tag a chuté, ses ailes ont été coupées et est tombé lourdement, étonné par l’incompréhension d’une non réponse.
Pas la moindre petite, la taguée restant murée dans le silence d’un refus de réponse.
La chute d’un tag n’est pas importante, ce n’est q’un petit tag au cœur ailé, mais les tags peuvent se faire très mal en chutant.

Ce petit tag est écœuré, lui parti si joyeux est resté dans l’indifférence, dans le silence de l’ignorance, signant définitivement la fin, fermant définitivement une porte.
Ce tag n’est pas très spirituel, non, simplement Joyeux du cadeau fait au destinataire.
Cadeau qui n’est pas un +5, c’est vrai.

Les portes se sont fermées, sans raison, avec froideur, il est peut-être nécessaire de passer par un tag écœuré, pour enfin que je comprenne qu’il n’y a plus d’espoir.

Enfermées dans leurs certitudes certaines ne prennent pas le temps d’entendre et d’écouter. Enchaînées dans leur désir de reconnaissance, dans leurs peurs et craintes de perdre, dans la trahison qui les fait condamner sans réfléchir que, ceux qu’ils pensent ennemies ne le sont pas forcément et que celles qu’ils pensent âmies, sont peut-être celles-là leurs ennemies dans l’inconscience de l’humanitude.
Que les âmes peuvent avoir des mots d’Amour mais que rien ne peut se faire sans l’humain ; qu’aucun rapprochement des âmes ne peut s’accomplir en évitant l’humain, en lui mentant et le considérant comme un ennemi potentiel qui pourrait trahir.

Lâcher prise sur "ses" propres craintes d'humain et vieux relents d'âmes pour Etre et ne plus vivre dans la peur, trahison, jalousie, complot...

Mes mots ne sont qu’illusions, parfois, mais, ils viennent du cœur toujours.
Ce tag écoeuré a signé la fin de l’espoir, puisqu’il est impossible d’avancer dans une impasse de rancœur.

Il est nécessaire de se re-tourner pour comprendre d’où viennent les peurs de ces âmes e humains qui ferment les portes sans autres formes de procès.

Portes qui seraient restées ouvertes si je m’étais rangée à un seul côté, il n’est pas possible de se ranger d’un côté ou d’un autre.

Rester dans ma justesse de Cœur, sans acrimonie, sans rancœur, juste être en harmonie avec moi-même, sans prendre partie pour ou contre au risque de perdre deux âmies.
J’ai pris ce risque et les portes ont été fermées.
Je sais, on offre sans retour, juste un raz le bol exprimé.

Mais en toute fin il y a un début, et c’est là mon unique espoir malgré ce tag é-coeuré.

lundi 6 octobre 2008

Un coup de coeur

En général, personne n'apprécie d'avoir son mur ou sa façade tagués.

Un tag sur un blog, ne tâche pas, ne se frotte pas pour qu'il disparaisse ; un tag-coeur se garde.
Post it, très agréable apporté sur les ailes du Vent
Merci Zefyrane de ce joli coup de coeur du matin.
Je ne te re-tague point, le coeur y est.
Je vous dévoile 7 coups de coeur parmi tant d'autres. C'est une jolie façon de voyager dans d'autres blogs.

Amétoiles

Etre bien

Exercices de styles

Fleur de feu

La cause des causeuses

La Porte Plume

Que lindo

Pour ceux qui auraient des idées de tags coup de coeur, des toutes petites règles et ne pas oublier de taguer son blog avec ce joli post it.

1. Les gagnants doivent afficher le logo du tag sur leur blog
2. Afficher le lien de la personne qui le leur décerne
3. Désigner 7 autres blogs qui méritent de recevoir également ce prix
4. Indiquer les liens de ces blogs

samedi 4 octobre 2008

Jour de lessive

Paroles d'enfance de Jean-Pierre Guéno : Les textes non retenus, faute de place.
Les Arènes vous offrent des textes inédits de «Paroles d’enfance». Ils suivent la même progression que celle qui rassemble les textes du livre. Ils sont le fruit de l’avant-dernière sélection de Jean-Pierre Guéno, de la toute _ dernière ligne droite alors qu’il venait de choisir les plus beaux textes parmi plus de 40 millions de signes envoyés par les auditeurs de Radio France et par les lecteurs du Nouvel Observateur, et qu’il avait encore 150000 signes de trop pour aboutir au livre illustré….


En me levant, je sens une odeur de savon. Jour de lessive.
Dans la cuisine, la lessiveuse glougloute, des bulles de savon explosent. La vapeur qui s’en échappe répand une humidité qui colle à la faïence des murs et aux vitres des fenêtres. De fines gouttelettes se forment sur les carreaux et, de mon doigt, je suis la traînée laissée.
Régulièrement Fatima vient remuer le linge avec une grande cuillère en bois, à longs manches. Elle surveille le linge qui bout, comme une cuisinière qui craindrait que sa sauce tourne. J’aurais bien voulu l’aider, mais trop petite, même perchée sur un tabouret.

Pendant que je prends mon petit déjeuner, Fatima dans la buanderie, rempli d’eau le baquet.
Elle descend la lessiveuse, la pose à terre. Avec d’énormes pinces en bois, elle transvase le linge, pièce par pièce dans la cuve en bois. Le linge flotte quelques secondes, se gonfle d’air et tout d’un coup se dégonfle et coule. Impatiente, j’attends, debout sur un tabouret, avec mon morceau de savon, enveloppée dans un énorme tablier. Fatima me réserve les mouchoirs, les chaussettes, quelques fois un torchon et, je commence à laver, l’imitant dans ses gestes de lavandières.


Je savonne, je frotte, je rince. L’eau claire se transforme au fur et à mesure des rinçages en eau d’un blanc laiteux. De légères bulles se forment à la lisière de l’eau. Mon grand jeu est d’agiter l’eau pour en faire plus. Ma manche, relevée au-dessus du coude, régulièrement s’imbibe. Afin de mieux laver, je mouille régulièrement mon mouchoir, en y jetant de l’eau avec la main. Trop souvent, trop brusquement. L’eau déborde de la planche à laver, dégouline le long de la paroi du baquet, appuyée contre, je me retrouve très vite trempée.

A chaque lessive je suis aussi mouillée que le linge que je frotte, frotte, à m’en écorcher les doigts. Ma main d’enfant, dérape et se cogne régulièrement contre les cannelures de la planche. Mes doigts plissés par leur trempage me font rire.

Ultime rinçage dans l’eau que Fatima vient de remplacer. L’eau est froide et je frissonne dans mes vêtements mouillés. Nous partons étendre dans le jardin. Fatima coince la corbeille pleine de linge sur sa hanche, je plonge mon nez au milieu, j’aime l’odeur de savon qu’il répand.
Trop petite pour atteindre le fil, je lui passe les épingles à linge en bois ; je joue avec et me pince avec le ressort, douleur vive qui me fait secouer la main et sucer mon doigt rougi.

Lorsqu’il y a des draps, nous prenons chacune un bord, après l’avoir plié en quatre, nous tirons chacune notre tour pour le défroisser. Fatima ayant plus de force que moi, j’y mets toute ma force de petite fille. Dans mon énergie, je perds l’équilibre, ne pouvant me raccrocher au drap, je tombe sur les fesses. Cela fait rire Fatima. Je l’ai soupçonnée de me déséquilibrer volontairement, pour voir ma mine déconfite, les fesses par terre.

Après ces heures passées dans l’humidité de mes vêtements, je vais me changer, pour éviter une fessée inutile de la part de ma mère.

Je rejoins Fatima dans la cuisine qui a sorti l’huile d’olive, des tomates, le pain et du sel. Elle coupe un morceau de pain, le tranche en deux et, après avoir badigeonné chaque tartine d’huile, le frotte de tomate ; la mie en rosit, imprégnée de jus et de chair. Elle en confectionne un second.
Assise sur un tabouret, je regarde les préparatifs, l’eau à la bouche, Fatima me tend enfin une tartine. Je déguste en silence, Fatima fait de même. L’huile coule le long de ma bouche, descend jusque sous mon menton. Je m’essuie d’un revers de main, je me lèche les doigts. Moments volés avant le déjeuner, moments tenus secrets avec Fatima. J’attends avec hâte la semaine prochaine, Fatima m’a promis que je pourrai laver la veste de mon pyjama.
Août 2006

vendredi 3 octobre 2008

Lourd ce jour

Jour lourd comme un ciel si bas qu’il pourrait toucher terre.
Lourd, ce jour emplint de tristesse
Lourd ce jour qui n’en finit pas
Lourd ce poids qui me fait courber l’épaule malgré ma marche contre le vent
Lourd le poids de la tempête qui s’oppose à la lumière du rayon de soleil
Lourd le poids du vent déchaîné qui empêche l’avancée sous la couleur noir de l’ombre projetée par le miroir de la haine
Lourd et froid ce jour qui cache le soleil et empêche la chaleur du rayon de la Vie. Lourd ce jour où la terre gelée ne connaît plus la moisson
Lourd ce jour qui créé la chute
Lourd ce jour où le cœur a tant de fois saigné sous l’épine de l’ombre
Lourd ce jour d’hiver qui traîne sous les nuées du ciel qui inonde
Lourd cet hiver froid dont j’ai hâte qu’il finisse
Lourd ce jour où le ciel est si bas qu’il m’enfonce dans la terre sous le poids de la noirceur de son ombre

Lourde la terre qui m’a enseveli tant de fois sans que je puisse respirer la Vie
Lourde la terre qui m’a affamée n’ayant pas su la semer
Lourd de l’ombre des nuages, des nuées cinglantes de l’averse, de la tempête qui contre mon chemin

Lourd de ce poids que je traîne, lourd de ce poids pour avancer

Des roses et des orties









Vers quel monde, sous quel règne et à quels juges sommes-nous promis ?
A quel âge, à quelle page et dans quelle case sommes-nous inscrits ?
Les mêmes questions qu'on se pose
On part vers où et vers qui?
Et comme indice pas grand chose
Des roses et des orties
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Les mains peintes, les mains jointes on se courbe et on remercie
On implore, on s'inquiète et c'est trop tard quand on a comprit
Malgré tout ce que l'on ose et qui parfois réussi
On ne laissera pas grand chose
Que des roses et des orties
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On est lourd, tremblant comme des flammes de bougies
On hésite à chaque carrefour
Dans les discours que l'on a apprit
Mais puisque on est lourd Lourd d'amour et de poésie
Voilà la sortie de secours
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On se rapproche, on se reparle, on se pardonne et on reconstruit
Et de ce seul monde qui vaille la peine y aura tout ce qui nous réunis
Et de tout ce qui nous oppose on en sortira grandit
Et si on laisse peu de choses y aura
Plus de roses que d'orties
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On est lourd, tremblant, comme les flammes des bougies
On hésite à chaque carrefour
Aux discours que l'on a apprit
Mais puisque on est lourd
Lourd d'amour et de poésie
Voilà la sortie de secours