vendredi 27 juin 2008

La tendresse

Pour ceux qui n'en ont pas

Aux fenêtres de ma vie

Pour le temps qui passe, même s'il n'est qu'illusion, nous le vivons dans l'instant présent

Gracias a la vida




Gracias a la vida

Gracias a la vida que me ha dado tanto
Me dio dos luceros que cuando los abro
Perfecto distingo lo negro del blanco
Y en el alto cielo su fondo estrellado
Y en las multitudes el hombre que yo amo.

Gracias a la vida que me ha dado tanto
Me ha dado el sonido y el abecedario
Con el las palabras que pienso y declaro
Madre, amigo, hermano y luz alumbrando,
La ruta del alma del que estoy amando

Gracias a la vida que me ha dado tanto
Me ha dado la marcha de mis pies cansados
Con ellos anduve ciudades y charcos
Playas y desiertos, montañas y llanos
Y la casa tuya, tu calle y tu patio.

Gracias a la vida que me ha dado tanto
Me dio el corazon que agita su marco
Cuando miro el fruto del cerebro humano
Cuando miro el bueno tan lejos del malo
Cuando miro el fondo de tus ojos claros.

Gracias a la vida que me ha dado tanto
Me ha dado la risa y me ha dado el llanto
Asi yo distingo dicha de quebranto
Los dos materiales que forman mi canto
Y el canto de ustedes que es el mismo canto
Y el canto de todos que es mi propio canto.

Yulunga, Dead can dance

mercredi 25 juin 2008

Des leçons

La vie est un espace transitoire où l’âme doit marcher vers la beauté de l’Amour qu’elle a perdu tout au long de ses vies.
L’âme ne perd pas l’Amour, source de sa vie. Cela ne se peut. L’âme se perd dans les tourbillons de la noirceur de l’ombre qui refuse la Vie.

L’indignité est un mot doux, poussée par l’Ombre qui l’a maintient dans cette négativité et la pousse à la culpabilité, à l’indignité.

Tu te maintiens dans l'illusion qui te sépare, l'orgueil est illusion, le sommeil n'est pas rédempteur. Cela n'est pas dans la Lumière.

Un cours en miracles

Leçon 168 : 2 -Et la mémoire de Lui s'éveille dans l'esprit qui demande de Lui les moyens par lesquels son sommeil prend fin.
Leçon 177 : 163- Dieu n'est qu'Amour, donc je le suis aussi

Leçon 190 : 4-Paix à une telle sottise ! 2 Le moment est venu de rire de telles idées insanes. 3 Il n'est pas besoin d'y penser comme à des crimes brutaux ou à des péchés secrets aux lourdes conséquences. 4 Qui d'autre qu'un fou pourrait les concevoir comme cause de quoi que ce soit ? 5 Leur témoin, la douleur, est aussi folle qu'elles, et pas plus à craindre que les illusions folles qu'elle protège, essayant de démontrer qu'elles doivent encore être vraies.

samedi 7 juin 2008

Guy Corneau

Retrouvailles

Amour, mon bel amour, voici quelques offrandes
Ma vie au grand complet gaspillée pour des sous

Avec la peur en prime, avec la peur au ventre
Qui nous courbe l'échine, qui nous met à genoux

J'ai erré si longtemps avant de comprendre
Que sans toi je n'étais qu'un pauvre pou

Oh ! Un pou bien portant avec son importance
Qui écrivait des livres et qu'on aimait partout

Vivre à côté de soi, vivre à côté de l'âme
C'est renoncer à soi, c'est renoncer à tout

J'ai perdu mon combat, tu gagnes, souveraine
Enferme donc ma haine au fond de tes cachots

Garde-moi prisonnier, lave-moi de mes peines
Pour le mal que j'ai fait, lève l'impôt

De pleurer chaque jour, ému jusqu'à comprendre
Et de pleurer d'amour devant ce qui est beau

Je veux vivre à tes pieds, n'ai plus rien à atteindre
Nulle part où aller, tout est de trop

Vivre à côté de soi, vivre à côté de l'âme
C'est renoncer à soi, c'est renoncer à tout

Je chante pour ceux-là qui n'ont pas pris la chance
D'être eux-mêmes ici-bas, eux-mêmes malgré tout

Je chante pour ceux-là dont j'envie l'existence
Ils mangent dans ta main, ils te servent à genoux

Ils suivent le chemin de leur maîtresse tendre
Et ils ont le courage de leur goûts

Vivre à côté de soi, vivre à côté de l'âme
C'est renoncer à soi, c'est renoncer à tout

Si longtemps loin de toi, longtemps loin de moi-même
Mon bel amour caché au beau centre de tout

Mon bel amour trahi au centre de moi-même
Je te retrouve enfin à bout de maux


******************************

Si tu veux rentrer chez toi

Si tu veux rentrer chez toi
Au milieu même de cette vie
N'attends pas jusqu'au trépas
Pour ouvrir grand ton esprit

Écoute bien ma chanson
L'ai gagnée de haute lutte
Du crime à la trahison
J'ai fait tout ce qui rebute

J'ai erré dans milles vies
Avec un fardeau suprême
Jusqu'à y trouver l'ennui
Jusqu'à c'que l'Amour me prenne

N'aie pas peur du grand jugement
C'est inventé par des hommes
C'est un conte pour enfants
Qui veulent jouer aux majordomes

Il n'y a pas de jugement
Pour aucune de tes pensées
Non l'enfer que tu crains tant
Les prêtres l'ont inventé

Dieu est au bout de tes doigts
Esclave de ta fantaisie
Il n'est pas autre que toi
Tu es l'amour infini

Tu es libre c'est certain
Bien plus qu'on ne saurait te dire
Et tu crées tous tes destins
Du pacha jusqu'au fakir

Tu es libre et ne dois rien
Tu ne dois rien à personne
Toutes ces dettes et ces destins
C'est ta mémoire qui fonctionne

Dans l'immense comédie
Tissant le fil de nos vies
On blâme si facilement
Les autres pour nos tourments

Deviens donc ce que tu veux
Peu importe ce qu'il advienne
N'oublie jamais si tu peux
Que tu crées tous tes problèmes

Chaque peine est une rose
Même si elle te déchire
Elle te dit une seule chose
Veux-tu cesser de souffrir ?

N'y a de loi que la joie
C'est la vérité profonde
N'y a de loi que la joie
Elle est l'essence du monde

Ombre et lumière


Il était une fois, au temps d'avant le temps, une Petite Âme qui dit à Dieu :
- Je sais qui je suis !.
Et Dieu dit :
- C'est merveilleux ! Qui es-tu ?
La Petite Âme cria :
- Je suis la Lumière !
Et Dieu s'exclama avec un grand sourire :
- Oui, c'est çà ! Tu es la Lumière.
La Petite Âme était si heureuse !
Elle avait résolu le mystère que toutes les âmes du Royaume étaient venues résoudre.
- Wow, dit la Petite Âme , çà c'est vraiment cool !
Mais bientôt, de savoir qui elle était ne lui suffit plus. La Petite Âme sentait des remous à l'intérieur, et maintenant, elle voulait être Celui qu'Elle était. Et donc, la Petite Âme retourna voir Dieu (ce qui n'est pas une mauvaise idée pour toutes les âmes qui veulent être Celui qu'Elles sont vraiment) et dit :
- Salut, Dieu ! Maintenant que je sais Qui je Suis, est-ce que j'ai aussi le droit de l'être ?
Et Dieu dit :
- Tu veux dire que tu veux être Celui que Tu Es déjà ?
- Eh bien, répondit la Petite Âme ,
- c'est une chose de savoir Qui Je Suis, et une autre totalement différente de l'être vraiment. Je veux sentir ce que çà fait d'être la Lumière !
- Mais tu es la Lumière, répéta Dieu, avec un autre sourire.
- Oui, mais je veux voir comment on se sent ! s'écria la Petite Âme.
- Bon, dit Dieu avec un petit gloussement,
- je suppose que j'aurais dû le savoir. Tu as toujours été le plus aventureux.
Puis l'expression de Dieu changea.
- Il y a juste une chose …
- Quoi ? demanda la Petite Âme.
- Eh bien, il n'existe rien d'autre que la Lumière. Vois-tu, je n'ai rien créé d'autre que ce que tu es ; alors, il n'y a pas de manière facile pour toi de faire l'expérience de Ce que Tu Es, puisqu'il n'y a rien que tu n'es pas.
- Hein ? Dit la Petite Âme qui était maintenant un peu perplexe.
- Penses-y de cette façon, dit Dieu.
- Tu es comme une bougie dans le Soleil. Oh, tu y es, c'est certain. Avec des millions d'autres bougies qui constituent le Soleil ! Et le Soleil ne serait pas le Soleil sans toi. Non, il serait un soleil sans l'une de ses bougies … et çà ne serait pas le Soleil du tout, car il ne brillerait pas avec autant d'éclat. Et pourtant, comment te connaître en tant que Lumière quand tu es parmi la Lumière ?C'est la question.
- Eh bien, dit la Petite Âme toute ragaillardie,
- tu es Dieu. Trouve quelque chose
Dieu sourit encore une fois.
- Je l'ai déjà fait, dit Dieu.
- Puisque tu ne peux pas te reconnaître en tant que Lumière quand tu es dans la Lumière , nous allons t'entourer d'obscurité.
- Qu'est-ce que c'est l'obscurité ? demanda la Petite Âme.
Dieu répondit : - C'est ce que tu n'es pas.
- Est-ce que j'aurai peur de l'obscurité ? s'écria la Petite Âme.
- Seulement si tu choisis d'avoir peur, répondit Dieu.
- Il n'y a vraiment rien à craindre, à moins que tu ne le décides. Vois-tu, nous inventons tout ceci. Nous faisons semblant.
-Oh, dit la Petite Âme , et déjà elle se sentait mieux.
Puis Dieu expliqua que pour pouvoir faire l'expérience de quelque chose, son exact opposé allait apparaître.
- C'est un grand cadeau, dit Dieu, parce que sans cela, tu ne pourrais pas savoir à quoi ressemble cette chose. Tu ne pourrais pas connaître le chaud sans le froid, le haut sans le bas, le vite sans le lent. Tu ne pourrais pas connaître la gauche sans la droite, ici sans là-bas, maintenant sans jadis. Et donc, conclut Dieu, quand tu seras entourée par l'obscurité, ne brandis pas ton poing, n'élève pas ta voix et ne maudis pas l'obscurité. Sois plutôt une Lumière vis-à-vis de l'obscurité, et ne sois pas fâché de cela. Alors, tu sauras Qui Tu Es Vraiment, et tous les autres le sauront aussi. Laisse tant briller ta Lumière que tous sauront combien tu es spécial !
- Tu veux dire que j'ai le droit de montrer aux autres combien je suis spécial ? Demanda la Petite Âme.
- Bien sûr, dit Dieu en souriant. Tu en as tout à fait le droit ! Mais souviens-toi, spécial ne veut pas dire meilleur. Tout le monde est spécial, chacun à sa façon ! Et pourtant bien d'autres ont oublié cela. Ils ne réaliseront qu'ils ont le droit d'être spécial que si toi-même tu reconnais que tu as le droit de l'être.
- Wow, dit la Petite Âme, dansant et sautillant, riant et sautant de joie. Je peux être aussi spécial que je veux ?
- Oui, et tu peux commencer tout de suite, dit Dieu. Quelle partie du spécial veux-tu être ?
- Quelle partie du spécial ? répéta la Petite Âme , je ne comprends pas.
- Eh bien, expliqua Dieu, être la Lumière, c'est être spécial, et être spécial comprend beaucoup d'éléments. C'est spécial d'être gentil. C'est spécial d'être doux. C'est spécial d'être créatif. C'est spécial d'être patient. Est-ce que tu peux trouver d'autres façons d'être qui sont spéciales ?
La Petite Âme resta assise en silence pendant quelques instants.
- J'ai trouvé beaucoup de façons d'être spéciale ! s'exclama alors la Petite Âme.
- C'est spécial d'être quelqu'un qui aide. C'est spécial d'être quelqu'un qui partage. C'est spécial d'être amical. C'est spécial d'être attentif aux autres !
- Oui ! approuva Dieu, et tu peux être toutes ces choses ou n'importe quel élément du spécial que tu souhaites être, à tout moment. C'est ce que veut dire : être la Lumière.
- Je sais ce que je veux être ! Je sais ce que je veux être ! annonça la Petite Âme toute excitée. Je veux être la partie du spécial qui s'appelle " celui qui pardonne ". Est-ce que ce n'est pas spécial de pardonner ?
- Oh oui, assura Dieu à la Petite Âme. C'est très spécial.
- D'accord, dit la Petite Âme. C'est çà que je veux être. je veux être celui qui pardonne. Je veux faire l'expérience d'être comme çà .
- Bien, " dit Dieu, " mais il y a une chose que tu dois savoir.
La Petite Âme commençait maintenant à s'impatienter un peu. Il paraissait toujours y avoir des complications.
- Qu'est-ce que c'est ? Dit la Petite Âme, en soupirant.
- Il n'y a personne à qui pardonner.
- Personne ?
La Petite Âme pouvait à peine croire ce qui venait d'être dit.
- Personne ! répéta Dieu. Tout ce que j'ai fait est parfait. Il n'y a pas une seule âme dans toute la création qui soit moins parfaite que toi. Regarde autour de toi.
C'est alors que la Petite Âme réalisa qu'une large foule s'était réunie. Des âmes étaient venues de près et de loin - de tout le Royaume - car la nouvelle s'était répandue que la Petite Âme avait cette conversation extraordinaire avec Dieu, et chacun voulait entendre ce qu'ils disaient. Regardant les innombrables autres âmes réunies là, la Petite Âme dût acquiescer. Aucune ne paraissait moins merveilleuse, moins magnifique ou moins parfaite que la Petite Âme elle-même. Tel était le prodige des âmes réunies autour d'elle, et si brillante était leur lumière, que la Petite Âme pouvait à peine les regarder.
- Alors, à qui pardonner ? Demande Dieu.
- Eh bien, çà ne va pas être drôle du tout ! grommela la Petite Âme. Je voulais faire l'expérience d'être Celui Qui Pardonne. Je voulais savoir quel effet çà faisait d'être cette partie-là du spécial. Et la Petite Âme apprit ce que c'était que d'être triste.

Mais juste à ce moment-là, une Âme Amicale s'avança de la foule.
- Ne t'inquiète pas, Petite Âme, dit l'Âme Amicale, je vais t'aider.
- Tu vas m'aider ?
La Petite Âme s'illumina.
- Mais qu'est-ce que tu peux faire ?
- Je peux te donner quelqu'un à qui pardonner, tiens !
- Tu peux ?
- Certainement ! gazouilla l'Âme Amicale. Je peux venir dans ta prochaine vie et faire quelque chose que tu pourras pardonner.
- Mais pourquoi ? Pourquoi ferais-tu cela ? Demanda la Petite Âme. Toi qui es un Être d'une telle perfection achevée ! Toi, qui vibres à une telle vitesse que cela crée une Lumière si brillante que je peux à peine te regarder ! Qu'est-ce qui pourrait te faire vouloir ralentir ta vibration à une telle vitesse que ta brillante Lumière deviendrait sombre et dense ?
Toi qui es si léger que tu danses sur les étoiles et que tu te déplaces à travers tout le Royaume à la vitesse de ta pensée - qu'est-ce qui te ferait venir dans ma vie et te rendre si lourd que tu pourrais faire cette mauvaise chose ?
- C'est simple, dit l'Âme Amicale, je le ferais parce que je t'aime.
La Petite Âme parut surprise par la réponse.
- Ne sois pas si stupéfait, dit l'Âme Amicale, tu as fait la même chose pour moi. Tu ne te souviens pas ?
Oh, nous avons dansé ensemble, toi et moi, bien des fois. A travers les éternités et les âges, nous avons dansé. A travers le temps tout entier, et dans bien des lieux, nous avons joué ensemble. C'est juste que tu ne te souviennes pas. Nous avons tous deux été l'Ensemble de Toutes Choses.
Nous en avons été le Haut et le Bas, la Gauche et la Droite. Nous en avons été le Ici et le Là-bas, le Maintenant et le Jadis. Nous avons été le Masculin et le Féminin, le Bon et le Mauvais - nous en avons été et la victime et le méchant.
Ainsi, nous nous sommes rencontrés, toi et moi, maintes fois auparavant ; chacun apportant à l'autre l'exacte et parfaite occasion d'Exprimer et d'Expérimenter Qui Nous Sommes Vraiment. Et donc, continua d'expliquer l'Âme Amicale, je vais venir dans ta prochaine vie et cette fois-ci je serai le "méchant". Je ferai quelque chose de vraiment terrible, et alors tu pourras faire l'expérience d'être Celui Qui Pardonne.
-Mais que vas-tu faire ? Demanda la Petite Âme, un tout petit peu nerveuse, qui sera si terrible ?
- Oh, répondit l'Âme Amicale avec une étincelle, nous trouverons bien quelque chose.
Puis, l'Âme Amicale parut devenir sérieuse, et dit d'une voix douce :
- tu as raison à propos d'une chose, tu sais.
- Et c'est quoi ? Voulut savoir la Petite Âme.
- Il me faudra ralentir ma vibration et devenir très lourd pour faire cette chose pas très gentille. Il me faudra prétendre être quelqu'un de très différent de moi. Alors, j'ai une seule et unique faveur à te demander en échange.
- Oh, n'importe quoi, n'importe quoi ! s'écria la Petite Âme, et elle commença à danser et à chanter : " Je vais pouvoir pardonner, je vais pouvoir pardonner !
Puis, la Petite Âme vit que l'Âme Amicale restait toute silencieuse.
- Qu'est-ce qui se passe ? Demanda la Petite Âme. Qu'est-ce que je peux faire pour toi ? Tu es un tel ange de bien vouloir faire ceci pour moi !
- Bien sûr que cette Âme Amicale est un ange ! interrompit Dieu. Tous le sont ! Souviens-toi toujours : je ne t'ai jamais envoyé que des anges.
Alors, la Petite Âme voulut plus que jamais exaucer la demande de l'Âme Amicale.
- Qu'est-ce que je peux faire pour toi ? Demande de nouveau la Petite Âme.
- Au moment où je te frapperai et te terrasserai ? Répondit l'Âme Amicale, au moment où je ferai la pire chose que tu puisses imaginer - à ce moment précis …
- Oui, interrompit la Petite Âme;
- Oui … ?
L'Âme Amicale devint encore plus silencieuse.
- Souviens-toi de Qui Je Suis Réellement.
- Oh, je le ferai ! s’écria la Petite Âme, je le promets ! Je me souviendrai toujours de toi comme je te vois ici même, à cet instant !
- Bien, dit l'Âme Amicale, parce que, vois-tu, j'aurai fait semblant tellement fort, que je me serai oubliée. Et si tu ne te souviens pas de moi tel que je suis réellement, je ne pourrai peut-être pas m'en souvenir pendant très longtemps. Et si j'oublie Qui Je Suis, tu peux même oublier Qui Tu Es, et nous serons perdus tous les deux. Alors, nous aurons besoin qu'une autre âme s'en vienne et nous rappelle à tous les deux Qui Nous Sommes.
- Non, cela ne se passera pas ! promit de nouveau la Petite Âme. Je me souviendrai de toi ! Et je te remercierai de m'apporter ce cadeau : la possibilité de faire l'expérience de Qui Je Suis.
Et ainsi, l'accord fut conclu.

Et la Petite Âme s'engagea dans une nouvelle vie, toute excitée d'être la Lumière, ce qui était très spécial, et toute excitée d'être cette partie du spécial appelée le Pardon.
Et la Petite Ame attendit anxieusement de pouvoir faire l'expérience d'être Celui Qui Pardonne, et de remercier l'Âme qui le lui permettrait.
Et dans tous les moments de cette nouvelle existence, chaque fois qu'une nouvelle âme faisait son apparition, que cette nouvelle âme amène de la joie ou de la tristesse - et surtout si elle amenait de la tristesse - la Petite Âme pensait à ce que Dieu avait dit :
" Souviens-toi toujours, " - et Dieu avait souri -,
" je ne t'ai jamais envoyé que des anges. "

Neale Donald Walsch

vendredi 6 juin 2008

Ecran noir

Un instituteur a demandé à ses élèves de fermer tout ce qui était "écran", pendant 10 jours.
Plus de télévision, plus d'ordinateur, plus de téléphone portable, de jeux en tout genre qui nécessitait un écran.

Au bout de 10 jours, tous les élèves ainsi que leurs parents et frères et soeurs avaient respecté cette demande.
A l'unanimité, les enfants et les parents ont été non seulement contents mais heureux de pouvoir connaître une autre forme de vie entre eux, non virtuelle.
Plus de dialogues, de jeux entre eux, plus de convivialité, de sorties ensembles, de lectures.

Le monde de l'écran tue la convivialité, écarte de la société, coupe du monde et surtout apprend à être quelqu'un d'autre caché derrière un écran.
Anonymes, empruntant un pseudo qui, croit-on nous ressemble au plus prêt de cette fausse réalité, nous surfons, tchatons, rions, mentons, créant un monde marginal qui n'a de réalité que ce que l'on veut bien lui donner.

Plus de lettres à écrire, nous perdons la joie de prendre un papier à lettre, d'écrire à ceux que l'on aime ou apprécie, de mettre sous enveloppe et de timbrer.

Nous oublions, en dehors des factures, d'avoir le plaisir de lire une lettre qui va donner des nouvelles et, tant pis si elles datent d'hier.
Nous perdons le sens du dialogue, puisque nous ne prenons plus la peine de téléphoner, c'est si simple d'envoyer un courriel.
Nous jouons à être quelqu'un d'autre dans des jeux en réseau, où la crétinerie humaine fait emplir les poches de ceux qui ont tout compris.
Acheter virtuellemnt une maison, des voitures, des habits, "un look", en payant bien réellement avec une carte bancaire. la crétinerie mène à tout.
Le rêve virtuel est atroce, puisqu'en plus il fait tuer à cause de l'objet de convoitise.

La voix, est si importante dans un dialogue, l'émotion, le fracas d'un rire qui explose, la tristesse, les échanges entre deux personnes, ne passent pas au travers de l'écran qui rend fainéant, les petis riens qui rendaient la vie autrement lorque l'on se racontait au téléphone.

Nous vivons dans un monde où prendre des nouvelles d'un voisin parce que l'on ne l'a pas vu depuis un moment est considéré comme une sorte de cambriolage. comment ose t'on venir frapper à la porte, cela dérange la quiétude aveugle et préférable.

Dans si peu de temps, il ne sera plus utile de se lever de sa chaise et ainsi, nous ferons l'économie de nos pas, de nos visites de famille et de voisin, nous commanderons tout par Internet et contribuerons à la mort des commerces.

Nous devenons des robots incapables d'aller plus loin que nos faces cachées derrière nos pseudos qui sont le début du mensonge d'Internet.

Nous nous perdons, parce que nous ne faisons plus l'effort de : prendre des nouvelles en téléphonant, envoyer une carte pour un anniversaire...

L'écran est un immense marché où l'homme court. Vite, allez consulter sa boite de courriel, vite allez voir si j'ai un message aux si nombreux posts que j'ai fait sur tant de sites, vite, je regarde si j'ai un SMS, et y répondre, dans la rue, au cinéma, dans la voiture.

L'homme ne sait plus vivre sans son ordinateur, sa télévision, son téléphone portable
Savez-vous combien d'heures un enfant dialogue avec ses parents dans une année ? 50 heures, alors qu'ils en passent plus du triple devant un écran.
Comment peut-on apprendre le dialogue et la convivialité à nos enfants qui sont mis dès leur plus jeune âge en garderie devant leur toute première nounou : la télévision. Et qui, plus tard vous ferons taire d'un -SHUT- impérieux, parce que vous osez leur demander comment s'est passée leur journée ?

J'allume un écran mais j'éteins tout rapport humain.

Requiem


Paroles Plurielles ferme

Il est des rendez-vous à la fois importants et anodins que l'on ne manquerait pas.
Un rendez-vous avec une consigne d'écriture, qui permet une joyeuse contrainte de coucher des mots sur le papier.

Ecriture pour soi, plus que pour le plaisir d'être lue, même s'il ne faut pas rejeter les commentaires positifs.

Petites consignes qui m'ont permis d'être spontanée, réfléchie et de comprendre ce que pouvait être l'écriture inspirée. Consignes qui m'ont ouvert la porte de l'imaginaire que je pensais hermétiquement close.

Combien de fois, en relisant des textes (de vieilles écritures), je me suis étonnée que cela soit moi qui ai écrit ces textes, je ne savais pas que pour la plus part ils étaient inspirés.

Paroles Plurielles, ferme ses consignes, Coumarine ne pouvant plus assumer cette administration lourde.

Ces consignes d'écriture vont me manquer, cela m'obligeait à prendre du temps pour écrire, avec une contrainte non forcée de "rendre sa copie" à une date précise.

Merci à Christine et Dino de m'avoir envoyé chez Coumarine.
Merci Coumarine de m'avoir redonné envie d'écrire.

Bonne réussite dans ton nouveau métier d'auteur.

mardi 3 juin 2008

La vie vaste compétition sportive

Nicolas Sarkosy : « Le sport, c'est comme dans la vie, on n'est pas sûr de gagner à tous les coups, moi, j'ai beaucoup perdu avant de gagner. »
Combien de ces mots venus du langage sportif font partie du vocabulaire commun : mis sur la touche, la tête dans le guidon, transformer l’essai, jouer les prolongations, jeter l’éponge…

Dans notre monde nous sommes gagnants ou perdants, pas de demi-mesure. Enfant déjà, on nous oblige à être en tête de classe, ramener de bonnes notes, être un petit génie.
Adulte, bien souvent, nous transposons ce que nous n’avons pas pu faire, et nous poussons, à notre tour nos enfants.
Des parents vendent leurs enfants, tel ce petit garçon qui est pris en main par un entraîneur de tennis, en échange, ses parents sont logés nourris blanchis et vivent auprès de leur futur champion de tennis, il a 5 ans.
Les « repérages » de ces futurs champions sont faits très tôt, trop tôt. La vie d’entraînement est déjà très dure pour un adulte qui lui, a choisi ; alors que l’enfant le plus souvent pour faire plaisir à ses parents, pour ne pas les décevoir, s’entraîne et laisse de côté ses jeux et ses copains et perd son enfance.

Concours de tous ordres organisés pour des mères en mal de beauté, elles n’hésitent pas à mettre en avant celle de leur petite fille qui se déguise en miss, maquillée, habillée telle une adulte qui va défiler pour le titre de miss Région. Se dandine devant son miroir, espérant qu’il lui réponde que oui, c’est elle la plus belle et qu’elle sera élue, petite fille devenue la poupée de sa maman.

Tels autres parents qui ont (pensent-ils) rater leur propre carrière de chanteur et font pousser la chansonnette à leurs rejetons, en oubliant que certains chantent si faux, que cela en est triste pour eux.
Hontes à ces parents qui veulent que leurs enfants soient des gagnants, reconnus.

La vie n’est pas un terrain de sport.
Que gagne t’on ? Argent, orgueil, reconnaissance, un très long carnet d’adresses de nouveaux amis, titres dont tous ne sont pas si honorifiques…

Que perd-on ? Modestie, humilité, amour de l'autre...mots qui se perdent dans le tourbillon humain où seuls ceux qui gagnent existent et écrasent de leur soit-disante supériorité, ceux qui ne gagnent pas, ne perdent pas, mais vivent tout simplement.

Quelles sont les valeurs que nous voulons offrir à nos enfants, aux enfants ?
Est-ce la brillance d’une fausse médaille d’or de la vie, en leur faisant croire, que gagner à tout prix c’est être un futur président de la république ?

Là est la future déchéance de l’homme à lui inculquer dès sa prime jeunesse que dans la vie il y a les gagnants et les perdants et qu’il faut, bien sûr, être dans l’équipe qui gagne pour être reconnu comme quelqu’un de bien.