mercredi 6 janvier 2010

Spiritualité : échec et mat

J'offre cette rose dessinée et offerte à celles qui ont renié mon âme en ce jour de 2006, il était déjà trop tard, je ne le savais pas.


Echec et mat : Faire échec et mat est le but du jeu d'échecs, cependant la plupart des parties se terminent avant le mat par l'abandon de l'un des deux joueurs, qui reconnaît ainsi qu'il sera mis mat de façon inévitable.

Avec ce début d'année ce clos un chapitre, celui de ce blog en ce qui concerne l'âme, la ré-union, la dés-union, soeurs d'âme.

Il est des tournants qu'il faut prendre, des routes qu'il faut quitter, des pages nécessaires à tourner pour ne pas stagner dans des histoires sans fin au sujet des âmes.
La spiritualité est une drôle de route, et j'ai fait des crevaisons réparées.
Mais, là, la panne est totale, je laisse donc, l'épave dans le fossé.
Il y a des réparations qui peuvent se faire et il y a l'irréparable.

Je ne renie rien, j'y ai cru, n'est-ce pas là l'essentiel, ce qui me restera.
Lorsqu'une histoire de vie se finit, il faut en garder le meilleur, c'est ce que je fait, mais non sans tristesse.
Il faut savoir s'effacer lorsqu'il n'y a plus rien.
C'est ce que je fais.

Les raisons de l'ouverture de ce blog, sont les mêmes que celles de sa fermeture ce jour.
La désunion.
Coïncidence ?

Je n'ai pas tout compris, je n'ai peut-être rien compris d'ailleurs, vu la panne irréparable.
Retourner à une vie bien matérielle, sans se poser de questions. N'est ce pas mieux, puisqu'il n'y a rien à perdre dans cette vie là ? Sauf soi, mais là je n'en serai que seule responsable.

Puisque dans la vie matérielle, on ne parle pas d'Amour qui ne rime pas avec Vérité.
On ne parle pas d'âme, mais de corps, d'humains.
La spiritualité m'a fait croire à autre chose de meilleur, c'est sûrement vrai, mais je n'y crois plus.
Et lorsqu'il n'y a plus d'espérance il faut savoir se retirer définitivement.

Dans une vie il y a de nombreux dérapages sur des routes plus ou moins glissantes prisent en connaissance de cause.

Mais, lorsque ces dérapages sont involontaires, que des routes deviennent sans issue, il est nécessaire de faire marche arrière. Personne ne peut avancer sur une route sans issue.
Des rencontres se font sur le chemin de la spiritualité, des qui devaient se faire, et les rencontres entraînent les séparations de chemins.

La spiritualité fait croire que les vies antérieures s'aplanissent au profit de l'Amour. Non, il reste la dimension de la rancoeur, des blessures, des peurs des âmes et celle de l'humain qui ne veut pas et renvoie l'autre par les mots-dits des non-dits.

Et l'humain, qui rejette sans cesse ce dont il a peur, ce qu'il a toujours cru, croit et ne désire pas changer, accusant l'autre. Même si l'autre a aussi fait et fait des erreurs. La vie nous apprend, mais il est plus facile de renier que de Pardonner.
Cette autre, cette âme qui quitte la table pour ne plus vomir de ce poids des mots qui ne veulent plus rien dire et arrêter sa souffrance depuis la nuit des temps.
Parce qu'il est temps que cela s'arrête et c'est donc moi qui écrit le mot
FIN
sinon il n'y aura jamais de fin pour mon âme.

Le blog prend une autre dimension puisque je n'ai pas su ou pu être pleinement dans la spiritualité.
Pour preuve, il y a environ un mois et demi, j'ai décidé de me lancer un défi pour me prouver que je suis encore capable de "faire" quelque chose, que j'existe en fait, que l'on considère que le corps que je suis existe et qu'il n'y a pas que les autres.
Ces autres qui oublient que j'ai une vie, comme eux en dehors de mon âme, que j'ai des soucis, des peines, des décès, des joies, mais que cela ne les intéresse pas du tout puisque tout glisse sans question, sans consolation, sans aucun intérêt ; je suis si transparente que l'on ne me voit pas.
L'Amour n'est pas reniement ou rejet il EST, c'est ce que j'ai cru comprendre.
Je quitte la table de bien des mots qui ne veulent pas dire grand chose, de la spiritualité qui ne m'a jamais fait rire, mais détruit par ce qui m'a été dit depuis 2006.
C'était si bien AVANT que je sache.

Il faut savoir, paroles de Charles Aznavour

Il faut savoir encore sourire
Quand le meilleur s'est retiré
Et qu'il ne reste que le pire
Dans une vie bête à pleurer

Il faut savoir, coûte que coûte
Garder toute sa dignité
Et malgré ce qu'il nous en coûte
S'en aller sans se retourner

Face au destin qui nous désarme
Et devant le bonheur perdu
Il faut savoir cacher ses larmes
Mais moi, mon Cœur, je n'ai pas su

Il faut savoir quitter la table
Lorsque l'amour est desservi
Sans s'accrocher l'air pitoyable
Mais partir sans faire de bruit

Il faut savoir cacher sa peine
Sous le masque de tous les jours

Il faut savoir rester de glace
Et taire un cœur qui meurt déjà
Il faut savoir garder la face.

2 commentaires:

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Fille de l'Eau a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.