mercredi 23 janvier 2008

Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j'ai pleuré, Paulo Coelho

J'avais l'impression d'avoir vécu la même journée pendant des années et des années...

Je me suis souvenue de tout le temps passé à lutter pour ce que je ne désirais pas. Pourquoi avais-je fait cela ? Peut-être parce que j'avais eu la paresse d'imaginer d'autres voies. Peut-être par peur de ce que les autres allaient penser. Ou parce qu'il faudrait se donner trop de mal pour être différent. Ou encore parce que l'être humain est peut-être condamné à refaire les mêmes pas que la génération précédente jusqu'à ce qu'un nombre déterminé de personnes commence à se comporter autrement.
Alors le monde change, et nous changeons avec lui.
...le destin me donnait maintenant la possibilité de me changer moi-même et d'aider à transformer le monde. ...les aventuriers étaient ceux qui, les premiers avaient décidé de découvrir les voies d'accès.
...le premier alpiniste sentait ce qui était intéressant : accepter le défi, et aller de l'avant. Savoir qu'aucun jour n'est semblable à un autre, et que chaque matin comporte son miracle particulier, son moment magique, où de vieux univers s'écroulent et de nouvelles étoiles apparaissent. Bienheureux ceux qui peuvent faire les premiers pas.
Un jour, les gens sauraient que l'homme est capable de parler la langue des anges, que nous détenons, tous autant que nous sommes, les dons de l'esprit saint et que nous pouvons accomplir des miracles, guérir, prophétiser, comprendre.

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