vendredi 3 octobre 2008

Lourd ce jour

Jour lourd comme un ciel si bas qu’il pourrait toucher terre.
Lourd, ce jour emplint de tristesse
Lourd ce jour qui n’en finit pas
Lourd ce poids qui me fait courber l’épaule malgré ma marche contre le vent
Lourd le poids de la tempête qui s’oppose à la lumière du rayon de soleil
Lourd le poids du vent déchaîné qui empêche l’avancée sous la couleur noir de l’ombre projetée par le miroir de la haine
Lourd et froid ce jour qui cache le soleil et empêche la chaleur du rayon de la Vie. Lourd ce jour où la terre gelée ne connaît plus la moisson
Lourd ce jour qui créé la chute
Lourd ce jour où le cœur a tant de fois saigné sous l’épine de l’ombre
Lourd ce jour d’hiver qui traîne sous les nuées du ciel qui inonde
Lourd cet hiver froid dont j’ai hâte qu’il finisse
Lourd ce jour où le ciel est si bas qu’il m’enfonce dans la terre sous le poids de la noirceur de son ombre

Lourde la terre qui m’a enseveli tant de fois sans que je puisse respirer la Vie
Lourde la terre qui m’a affamée n’ayant pas su la semer
Lourd de l’ombre des nuages, des nuées cinglantes de l’averse, de la tempête qui contre mon chemin

Lourd de ce poids que je traîne, lourd de ce poids pour avancer

1 commentaire:

Gilles LAPORTE a dit…

Mais léger... l'espoir de renouveau !
A bientôt, donc.
Amitié Gilles