vendredi 16 septembre 2011

Les magnétiseurs et leur don

Par Jeanne Duron


Les guérisseurs : Hommes, femmes, ils ont de tout temps hantés les recoins de la rationnalité de ceux qui les réfutent. Croire, ne pas croire ? ! Comment se positionner face à ces personnes qui guérissent grâce à la détention d’un don, qu’elles ne comprennent pas toujours ? "Médecine" venue de la nuit des âges, elle est une constante dans toutes les civilisations.
La secrétaire générale du GNOMA (Groupement national organisation médecine auxilliaire) est guérisseuse-magnétiseuse à Paris. Elle se situe ans la lignée des guérisseurs traditionnels.

Nouvelles Clés : Comment abordez-vous la personne qui vient vous voir ?

Jeanne Duron : Je me mets en communication et en résonnance avec son corps. Je le sens ! Je le vis ! Les troubles de la personne s’inscrivent alors dans mon corps et je ressens ses symptômes. J’ai une conscience aiguë du corps de l’autre.

 N. C. : Quelle est votre technique pour entrer en communication avec l’autre ?

J. D. : C’est un don. Le vrai magnétiseur a un don de récupération, tout comme il a celui de transmettre l’énergie. Je ressens les vibrations. Je suis comme un miroir. Des méthodes aident également, à se décharger des énergies négatives : se laver les mains à l’eau froide, ou transcender par la prière.

 N. C. : Vous êtes en quelque sorte un canal. N’y a-t-il pas une relation de pouvoir du thérapeute sur le patient ?

J. D. : Nous sommes réceptacle et transmetteur de forces. Il reste cependant essentiel de "travailler" sur soi, afin d’affi­ner ses propres perceptions.

 N. C. : Comment définissez-vous les forces que vous transmettez ?

J.D. : Ce sont des forces d’origine divine. Elles sont au-dessus de nous. Plus on prie, plus elles agissent.

 N. C. : Que représente la prière pour vous ?

J. D. : C’est entrer en communication avec ce que j’appelle le Divin.

 N. C. : Votre conception du Divin est-elle au-delà d’une forme particulière de religion ?

J. D. : Absolument. Ce qui compte c’est la relation établie avec le Divin.

 N. C. : Que représente Dieu pour vous ?

J. D. : Il est inimaginable, mais il est celui qui m’a donné ce don.

 N. C. : Qui vient vous consulter ? Êtes-vous surtout celle qui se trouve au bout du parcours de ceux qui n’ont plus d’espoir ?

J. D. : Toute sorte de personnes viennent consulter. Beaucoup n’ont pas été guéris par la médecine officielle. Cela ne veut pas dire qu’un guérisseur peut tout soigner. Parfois, on ne peut que soulager.

 N. C. : Définissez-vous votre pratique comme étant une pratique médicale ?

J. D. : C’est une médecine parallèle. On soigne également, mais par un don de guérison. Nous sommes complémentaires des médecins.

 N. C. : Est-ce un don que tout le monde a en potentialité ?

J. D. : Je ne pense pas qu’il soit donné à tous de magnétiser. Ceux qui ne possèdent pas réellement ce don se dévitalisent, car ils donnent leur propre énergie. Les vrais magnétiseurs n’apprennent pas dans des écoles. Cela ne s’apprend pas. On a ce don ou pas. C’est tout !

 N. C. : Existe-t-il des interactions entre vous et l’univers ?

J. D. : Nous sommes traversés d’"Ondes, comme un poste à transistor. S’il est de bonne qualité, il captera des fréquences émises dans des pays éloignés. Plus on évolue spirituellement, plus les ondes captées sont nombreuses et les vibrations fortes.

 N. C. : Que signifie pour vous, évoluer spirituellement ?

J. D. : Se purifier et se perfectionner.

 N. C. : En étant un canal pour ces énergies cosmiques, vous permettez à ceux qui viennent vous voir de se "rebrancher" sur ces énergies ?

J. D. : On leur donne quelque chose qui leur permet d’ètre plus fort, de prendre du recul par rapport à certains problèmes...

 N. C. : Comment posez-vous vos diagnostics, en termes d’énergie, de vibration ?

J. D. : Nous ne posons pas de diagnostic. Je rentre en contact psychique avec la personne, je deviens elle et je sais ce que je dois faire.

 N. C. : Comment définissez-vous quelqu’un de sain ?

J. D. : Ses vibrations ne présentent pas de dérèglement magnétique.

 N. C. : Votre pratique s’adresse-t-elle au corps et à l’esprit ?

J. D. : Ils sont indissociables. C’est une pratique globale.

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