samedi 10 mai 2008

Famille qui es-tu ?

1er novembre 2006

Toute ma vie d’adulte je me suis demandée "qui suis-je ?"
Cherchant une identité, je ne savais pas que je ne pouvais pas la trouver.
Enfant abandonnée, j’ai cherché une mère.
Enfant non aimée, j’ai cherché un père.
Enfant sans famille, je suis allée en Colombie chercher des frères et sœurs inconnus, pensant qu’ils étaient ma famille.
Je n’ai pas de famille, même s’il y a des frères, des sœurs, oncles et tantes, cousins et cousines.
On ne devient pas une famille, seulement un mot, auquel j’ai longtemps cherché à me raccrocher.

J’ai bien souvent détesté le mot famille, rejetant celle qui n’était pas mienne. Souffrant du manque.

J’ai souvent dit, je n’existe pas, je ne suis rien.

Ces questions posées, personne ne pouvait m’en donner une réponse. Se raccrocher à un mot : famille, si j’avais une famille, j’existais.

La réponse est là, non pas dans un questionnement d’humain, mais dans : qui est mon âme ?

Comment pouvais-je me reconnaître une identité, alors que mon âme n’a pas d’identité.

Se refusant sa famille d’origine, se refusant, reniant son Origine, son Essence, comment pouvais-je me reconnaître au travers d’elle ?

Double face, n’a pas de face. Double tête n’a pas de tête.
Toujours tiraillée, même si ses choix ont été uniquement ceux de sa face sombre, ceux de l’Ombre, face qui ne conduit qu’à la haine et l’envie.

Solitude de l’âme orpheline, parce qu’elle a rejeté toutes ses vies ses sœurs ses frères, mettant toujours sur le compte des autres, ses propres fautes, ses propres rejets, afin de ne pas se sentir responsable.
Il est plus facile et plus lâche de dire : « ce n’est pas moi, c’est vous, c’est de votre faute. »

L’unique faute de mon âme est de ne pas avoir Vu, préférant le noir qui bouchait son cœur, afin de se mettre dans le reflet de l’Ombre qui lui promettait un royaume où seules la haine et la destruction en sont les sujets.

Le choix de vie n’est imputable qu’a mon âme seule.
Maintes et maintes fois, elle a fait son choix, poussée par l’Ombre afin qu'elle renie sa propre clarté, lui insufflant le rejet de ses sœurs, de ses frères, la poussant ainsi dans le tombeau de la solitude, pour qu’elle se retrouve seule, aigrie et haineuse afin que l’Union ne puisse se faire.

Ré-Union des quatre âmes empêchant le Plan, afin que l’Amour et la Lumière n’inondent pas mon âme, pour la maintenir dans sa culpabilité, non reconnue, mais toujours, appuyant sur le : « ce n’est pas de ta faute, mais celle de tes sœurs. »
Désirant par orgueil, la mise au sol de ses sœurs, implorant un faux pardon, afin de servir le plan de l’Ombre.
Désirant l’amour afin de s’en appuyer encore davantage pour son pouvoir.

Rien n’a été fait dans, le Don et l’Amour. Tout était manipulation afin de servir l’Ombre, sa propre gloire, âme jouet de l’ombre qui a pensé qu’elle régnerait sur un royaume sans lumière.

Combien de fois, lui a t-il été donné de se reprendre, de se reconnaître ?
Elle a préféré saccager ses hôtes, les rendre fous, les faire tomber avec l’aide de ceux qui ne sont là que pour détruire.
Et là, mon âme tu buttes.
Malgré ton désir encore et encore de saccager l’humain.
Malgré l’aide de l’ombre de me faire croire, que j’étais folle, que pour me séparer de la souffrance endurée, je devais me tuer.

Tu servais encore l’ombre et pire, puisque maintenant je sais que mon corps physique mort, cette entité pouvait aller vers une autre dimension.
Et toi, que devenais-tu dans leur plan ? Plus rien, puisque tu ne leur servais plus à rien. Leur unique but étant que l’ombre puisse aller vers une autre dimension, tu les sers depuis tant de vies.

Ton autre tête était ainsi décapitée, et disparaissait en même temps que moi, ton corps physique.
Et toi, mon âme, toi qui as, toutes tes vies recherché le pouvoir, tu deviens inutile, seule errant dans la noirceur de tes vies.

Et encore, tu t’es servie de moi, afin d’amener tes sœurs dans ton plan qui ne sert que le plan de l’ombre.
C’était sans compter que tes frères veillaient.
Au contraire de toi, mon âme, Eux, comme Elles sont dans l’Amour, et t’Aiment. Tu t’es encore prise dans le propre piège que tu as cru leur tendre, et tu te retrouves encore plus seule qu’avant.
Si tu as pu jouer de moi, qui ne savais rien, aujourd’hui est différent, je sais et, je ne suis plus dans la solitude humaine, ni d’âmes. Puisque je suis Aimée, malgré toi.

Tu es le pion de l’ombre, tu ne leur sers que pour la destruction de tes sœurs, afin que la Ré-Union ne se fasse, afin de ne pas Le Servir dans l’Amour.
Il est temps que tu comprennes, que tu te détruis toi-même, c’est l’unique but de l’ombre.

Tu erres bien seule, alors que seul ton orgueil t’a encore détruit.

Si je suis l’hôte qui te porte, si je sais qui tu es et qui tu hais, je ne te servirai plus.

Tu es mon âme bien lourde à porter, mais je te porte.
Tu es mon âme si noire, que la clarté ne perce plus, que les voiles épais que tu as empilés au long de tes vies, sont manteau de plomb gelés, que seule la chaleur de ton Désir d’Etre et d’Aimer fera fondre.

Tu es dans la froidure de tes vies, tu es dans la glace de ton cœur, tu es la proie de l’ombre tu t’es rendue aveugle, afin de servir ton orgueil.

Il est temps mon âme, il est temps que tu voies qui tu Es vraiment, que tu t’habilles du manteau de La Lumière qui t’inondait lorsque tu étais Faldona la Force d’Eau, celle qui donne la Vie.
Reprends-toi Faldona, et sers-toi de TA Force, afin que tu re-trouves cette Lumière d’Amour en toi. Il suffit d’ensevelir ton orgueil et de te voir, telle que tes sœurs et frères te voient, et non pas que tu sois le noir reflet de l’ombre qui ne sert que son propre dessein, toi, le jouet de la haine, reprend toi afin d’être l’enfant de l’Amour dans la Lumière du Coeur de celui qui Est près de toi et qui t’Aime.
Je t’aime malgré tout, mon âme, je te porte, telle la mère qui aime son enfant malgré ses bassesses et ses crimes.
Je sais qui tu es, n’approuvant pas tes vies et tes choix, mais je te porte, et je te porterai avec Force, afin que tu saches que l’Amour est là encore et toujours.

Je veux aussi de remercier, tu m’as aidée à Voir.
Voir, que l’Amour est en moi, et que je suis capable d’Aimer, alors que tu m’as fait exécrer ce mot tant et tant d’années.
Merci à toi, je sais qui je suis, sans toi. Je sais qui je serai avec toi dans l’Amour, accompagne-moi, tu es attendue. Cl.

La haine vient très précisément du désir d’être accepté par autrui

4 commentaires:

diplodocus continental a dit…

Ne pleure plus ,je suis là,"je suis la mère des mères" comme on dit d'une grande bataille qu'elle est la mère des batailles.Mon fils Thomas:je suis allée le chercher dans "le Paramo":C'était "un nino de la calle".Comme moi ,il sortait d'un orphelinat.Mais qu'est-ce que çà peut faire!Imagine que tu peux parler aux étoiles,elles parlent le meme langage que toi..N'oublie pas ,je suis là,je suis la "mère des mères" TU ne seras plus jamais seule!

Fille de l'Eau a dit…

Merci

Rénica a dit…

Votre texte me touche Claudie ...plus fort que les liens du sang sont les liens du coeur...j'en suis intimement persuadée aujourd'hui...

Anonyme a dit…

Lien du coeur et des âmes.