samedi 22 mars 2008

Peuples opprimés


Nous sommes si petits mais nous sommes si grands.
Perdus, seuls, nous nous battons au nom de la Liberté.
Oppressés, nous peuples l’avons toujours été, toujours sous le poing du plus fort.
Nous sommes esclaves, mais seulement en apparence, intérieurement nous sommes libres.

Libres de nos pensées, libres de nos prières, libres de nos luttes et même si vous cherchez depuis tant d’années à nous détruire, nous sommes là encore et malgré vous.

Vous l’oppresseur, vous le pouvoir, par vos armes vous luttez.
Nous si petits mais si forts nos armes sont celles du cœur, de la prière et de la liberté. Nous ne disparaîtrons pas, notre culture était est et sera encore.

Nous peuples opprimés par le pouvoir nous sommes.
Entendez notre cri, entendez notre marche silencieuse couverte par celles de vos bottes et de vos armes.

Cela ne vous rappelle t’il pas l’envahisseur aux portes de vos villes. Vous avez combattu, vous êtes morts pour garder votre liberté. Tant d’hommes sont morts, sous le joug de ce peuple au nom d’une race.

Nous sommes en perdition, nous mourrons, nous disparaissons, mais, vous en dehors de cet état de dictature, entendez notre cri et au nom de notre liberté, aidez-nous.

Nous n’appelons pas aux armes, aidez-nous par la force de la prière universelle, celle qui desserre les cœurs entravés par les barbelés du pouvoir. Entendez notre appel, joignez vous à nous afin que nous ne disparaissions pas au milieu du chaos des opprimés.

Notre force est la liberté intérieure, celle de notre âme, celle de notre cœur.

Nous voulons laisser à nos enfants notre mémoire non cachée, celle transmise au milieu de nos champs, celle transmise par le vent qui la porte au delà des frontières créées par l’homme. Entendez notre chant avant qu’il ne soit trop tard.
C.F.
Texte inspiré par la révolte des tibétains

1 commentaire:

Gilles LAPORTE a dit…

Merci, chère Claudie, pour ce très, très beau texte, et pour cette invitation pressante à la méditation et à la prière commune, seules sources de toute liberté, seules origines vraies de toute action généreuse et respectueuse.
Très cordialement.
Gilles