lundi 24 mars 2008

Chez Gégé

Perchée sur un tabouret au comptoir de l’estaminet « chez Gégé », elle sirotait un jus trop sucré, en attendant le pigeon qui lui permettrait de lui piquer quelques billets.
Oh, pas en lui subtilisant son larfouillet, pas folle la môme, non, en tant que pétroleuse réputée, elle pousserait la lourde de sa tôle au 1er étage. Un câlin pour des hommes à la recherche de coquineries que leurs régules ne font pas, pour quelques des billets bien craquants.
Elle allume une clope et un courant d’air, lui fait tourner la tête. « La porte » hurle t’elle..

Emile entre.
Emile dit le plouc, dit le poussin à cause de son amour démesuré pour les tatanes jaunes ; il s’est pris d’une frénésie de coquetterie depuis sa sortie de tôle.
Pourtant son bavard, lui a bien dit qu’il fallait qu’il soit plus passe muraille, et qu’il change son renard et ses pompes jaunes par du discret, du moins criard quoi.

Ce blaireau ne pense qu’au pognon que la blonde platine lui fait rentrer dans les bacreuses afin d’améliorer sa jaffe.
Il s’approche du bar et assène une telle louche à la belle, qu’elle en tombe de son tabouret. C’est qu’il est plein de manière le zig.
La blonde se redresse sur ses hauts talons et lui empoigne les valseuses en lui disant : « plus jamais ça pauvre loufiat».
La consigne de ce texte ici

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