dimanche 17 février 2008

Quatre éléments

Eau qui lave les chagrins, eau qui abreuve les assoiffés, eau limpide ou boueuse, eau tu es vie si tu bouges, tu es morte croupie.
Eau qui berce de ton chant si doux mon âme qui entend le clapotis de l’Amour.
Eau qui noie le chagrin de tes souffrances.
Eau qui baptise l’union des retrouvailles, eau qui me baigne d’amour pour ces épousailles.

Eau source de vie, source d’union si tu le désires, toi qui y trouve ta force si tu le désires, eau qui te noie dans les souffrances que tu ne veux pas exprimer.
Eau qui fait ta force, puises-y ta volonté d’éclairer de mille feux, l’eau devient ton lit de noce avec la terre, le feu et l’air.

Eau, terre, feu, air, éléments de tes retrouvailles, un seul manquant et la force est inégale,
il manque il manque ce quatrième élément
Eau, sans toi, tes sœurs ne sont rien, elles sont, mais la ronde formée ne peut respirer l’Amour sans toi la force d’eau
L’eau que tu as bue, l’eau pure dans laquelle tu as baigné, plonges-y et gorges-toi de sa force.
La force manquante est ton eau, ton essence, ta gloire et ton éternité.

Plonge enfin, dans l’Amour, les lumières des épousailles t’accompagnent et tes sœurs témoins de ta noce, sont là,
Attentives à tes pas, elles savent ta fragilité, ta honte,
Lave toi dans l’eau si pure elle te fera oublier la haine dont tu fus vêtue, et le manteau qui te parera, sera léger, celui de l’amour, le vrai, l’Universel.

Laisse tomber celui que tu portes depuis tant de vies, celui si lourd qui t’a fait trébucher maintes et maintes fois, t’encombrant plutôt que te réchauffant.
La froideur de ce manteau, t’en souviens-tu, toi qui n’as su te réchauffer qu’auprès de l’Ombre qui t’as offert un feu si éphémère que tu as gelé ton amour ?
Ce manteau si sombre ôte le, comme une vieille peau qui te fait mal
Ce manteau qui t’a caché de la lumière, parce que tu as cru aux scintillements de l’Ombre, du faux pouvoir, de la haine, de l'aveuglement.

Le manteau léger dont tu dois te parer est celui de l’amour, de la vérité, le tien, celui que tes sœurs t’offrent pour te couvrir d’amour et te réchauffer au creux de leurs âmes;

Le feu te réchauffera d’amour, le vent asséchera tes souffrances, la terre t’accueillera dans son sein, et tu les retrouveras, toi, eau, qui les abreuveras enfin de ton amour, celui que tu n’as jamais perdu, celui de ton âme, celui de Faldona.
Souviens-toi de ce chant si doux qui vous berçait, celui de l’union, vous étiez quatre, tu t’es perdue dans les chemins caillouteux de tes vies, laisse toi bercer par l’amour de tes sœurs qui t’appellent, elles sont là, ne l’oublie pas.

Va Faldona, va, rejoins les sans honte, allume ton âme de mille feux, laisse l’ombre qui te refroidit, va, reviens vers ce que tu n’as jamais perdu, l’amour de tes sœurs.

pour Faldona, décembre 2006

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