vendredi 2 janvier 2009

Daniel Barenboïm, un juif-palestien né en Argentine, de parents russes

La musique, langage de Dieu qui réveille l'âme, et "musique de la Paix".
Les murs et les Coeurs ont vibré ce soir d'août à Ramallah, mais non pas sous la peur des bombes, fusillades.Les Coeurs ont pleuré, de Joie, parce que oui, cela est possible.C'est au son des notes des cordes des violons, violoncelles ; de la résonnance d'une caisse et des cuivres ; du chant de la flute et autres instruments à vent, que les musiciens de l'orchestre West-Eastern Divan dirigé par Daniel Baremboïm, ont interprété la 5ème symphonie N°5 en ut mineur, opus 67, dite "Symphonie du Destin".

Une formation composée de jeunes musiciens âgés de 13 à 26 ans venant d’Israël, de Palestine, de Syrie, de Jordanie, du Liban, de Tunisie,d’Egypte et d’Espagne qui pendant 2 mois se sont cotoyés avant d'aller oser jouer en août 2005 à Ramallah au centre de la Palestine, sous la baguette de leur chef d'orchestre Daniel Baremboïm.

Pour Daniel Barenboïm, il est indispensable de repenser le mode de règlement du conflit israélo-palestinien.

Car selon lui, la voie militaire ne fera que détériorer la situation sur le terrain.

Le West-eastern Divan est un projet musical né en 1998 qui vise à promouvoir la paix par des concerts de musique classique, interprétée par des musiciens israéliens et arabes

(Le nom de l’orchestre est tiré d’un recueil de poèmes de Goethe intitulé West-Oestlicher Divan, qui rappelle comment le poète allemand était attaché à la Perse et aux pays arabes.

2 commentaires:

diplodocus continental a dit…

"Penser le règlement de ce conflit autrement":une exigence!Daniel Barenboim a raison.Vivre avec la terreur au ventre:les bombes sur la tete,et le combat au corps à corps qui va suivre :vous y avez pensé?Y etre ou ne pas y etre:nous souffrons ,nous souffrons,pitié pour nous tous!

Fille de l'Eau a dit…

Ce n'est pas une exigence, il veut prouver par cet orchestre que le côtoiement entre israélites et palestiniens, religion juive et musulmane, la vie est possible.
Que la peur des uns et des autres est cultivée.
Que si par le biais de la musique, ce message peut passer, c'est important.
Cela n'empêche pas la guerre, ni la souffrances des peuples qui n'y sont pour rien.

Dans ce cas là, ne faisons rien, ne tentons rien,attendons.
Daniel Baremboïm prouve depuis 10 ans, que ces jeunes israélites, palestiniens, arabes, se regardent et s'écoutent et se découvrent autrement.
Là est l'important.