dimanche 2 octobre 2011

Une rose pour la journée internationale de la personne âgée

Je ne supporte plus l’individualisme, l’indifférence des autres pour les autres. Chacun vit dans sa bulle qui le protège comme si il y avait une pancarte : ne pas déranger.

Nous cheminons sur une route matérielle où le Cœur a peu de place.
Pourquoi sommes-nous de plus en plus dans cette indifférence des Autres, de l’Autre ?
Qu’est ce qui dérange à ce point l’humain qu’il ne veut pas, ou ne peut pas s’intéresser à autre chose que lui.
Hier, ce constat a été trop brutal pour moi.

Arrêter une personne dans la rue pour lui offrir une rose afin que cette même personne puisse l’offrir à une personne âgée isolée de son entourage proche ou moins proche.
Facile d’aborder une personne avec une rose et un sourire ?
Non.
- Je suis pressée
- Je n’ai pas le temps
- Cela ne m’intéresse pas
- Je ne veux rien acheter….

Avant de pouvoir dire un mot (pourtant nous avions un Tshirt bien explicatif de ce que nous représentions comme association), tête baissée, les personnes nous évitaient, ou disaient très vite « non ». Lorsque nous arrivions à expliquer la raison de cette rose, alors que le verbe « offrir » était employé, il nous a été trop souvent répondu, je n’achète rien.
Plus personne ne sait écouter, puisque offrir est bien différent dans sa sonorité de « vendre ».

Il a même été dit, aujourd’hui, plus personne n’offre rien, cela n’existe pas.

Ou, je vous donne combien ? Rien Madame, Monsieur, nous ne vendons pas nous offrons. Et là, les personnes partaient trop souvent  en disant, je ne veux pas de votre rose.

Heureusement, même si des personnes n’avaient personne d’âgé et isolé dans leur entourage, nous avons été écoutés. Si peu par rapport au nombre de personnes abordées.
D'autres étaient heureuses de pouvoir prendre cette rose afin de l'offri à un personne de leur voisinage.
Indifférence, plus personne ne prend la peine d’aller Vers.
Rester chez soi, et surtout que personne ne vienne perturber cette vie menée.

Ne pas déranger, merci, nous ne voulons pas regarder les autres, nous dormons.

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