Ma chère, ma très chère Clara,
Votre envoi m’a comblé, une photo et votre partition. Quel surprise vous me faites là, de m’offrir avant que vous ne le jouiez, ce nocturne.
Merci, de ce cadeau, vous ne pouviez que me combler de bonheur.
Je l’ai chantonné, je l’ai joué et rejoué, en vous imaginant au piano, légèrement penchée, comme j’aime à vous voir ainsi, comme j’ai hâte de vous écouter.
Vous paraissez triste, si triste, mais Clara, cette séparation ne pourra durer plus, Clara ma bien aimée, je pense chaque minute d’une journée qui passe, à vous. Et là, par votre musique, je peux me rapprocher de vous. Je suis heureux de cela.
Je sais par notre ami Walter que votre dernier concert a été non seulement très apprécié, mais aussi un réel succès.
Je vous imagine debout près du piano, remerciant avec votre sourire timide.
J’ai hâte de pouvoir rentrer, même si c’est à Vienne, je me rapproche de vous, je suis bien décidé à braver votre père afin de l’obliger à consentir à notre mariage.
Je suis entrain de finir les Kreslriana et travaille sur une sonate, je vous en parlerai lorsque je serai plus avancé.
Le lac est calme ce matin mais si noir, aussi noir que mon âme, mais de ma fenêtre, j’aime à m’y perdre dans ce lac, comme je voudrai me perdre dans l’eau de vos yeux.
Hélas, je n’ai que cette photo et vous paraissez si triste, ne le soyez pas, bientôt, très bientôt nous serons de nouveau ensembles.
Je reprends votre photo après avoir relu votre Nocturne et remis du bois, ce temps froid et humide me contraint à l’enfermement.
J’ai pleuré Clara, oui, j’ose vous l’écrire, j’ai pleuré, mais ce sont des larmes de bonheur et de joie, parce que votre musique me comble et je vous aime.
Au travers de votre sourire, oh, bien léger bien sûr, je sais que se cache votre amour. Mais, comment auriez-vous pu face à ce photographe, être gaie ? En plus, vous me dites que votre père vous accompagniez.
Quel chaperon votre père, vous n’avez plus aucune liberté !
Je comprends mieux votre regard nostalgique, puisque vous me dites que votre père vous fait partir pour Dresde.
Vous punir, nous punir, mais, vous le savez Clara, notre amour sera plus fort que son vouloir de père.
Souriez Ma Clara, demain est si proche après ces années. Composez encore, c’est ce qui nous réunis, ces notes.
Soyez forte, et n’oubliez pas que je vous aime mon amie.
Votre bien aimé Robert.
Votre envoi m’a comblé, une photo et votre partition. Quel surprise vous me faites là, de m’offrir avant que vous ne le jouiez, ce nocturne.
Merci, de ce cadeau, vous ne pouviez que me combler de bonheur.
Je l’ai chantonné, je l’ai joué et rejoué, en vous imaginant au piano, légèrement penchée, comme j’aime à vous voir ainsi, comme j’ai hâte de vous écouter.
Vous paraissez triste, si triste, mais Clara, cette séparation ne pourra durer plus, Clara ma bien aimée, je pense chaque minute d’une journée qui passe, à vous. Et là, par votre musique, je peux me rapprocher de vous. Je suis heureux de cela.
Je sais par notre ami Walter que votre dernier concert a été non seulement très apprécié, mais aussi un réel succès.
Je vous imagine debout près du piano, remerciant avec votre sourire timide.
J’ai hâte de pouvoir rentrer, même si c’est à Vienne, je me rapproche de vous, je suis bien décidé à braver votre père afin de l’obliger à consentir à notre mariage.
Je suis entrain de finir les Kreslriana et travaille sur une sonate, je vous en parlerai lorsque je serai plus avancé.
Le lac est calme ce matin mais si noir, aussi noir que mon âme, mais de ma fenêtre, j’aime à m’y perdre dans ce lac, comme je voudrai me perdre dans l’eau de vos yeux.
Hélas, je n’ai que cette photo et vous paraissez si triste, ne le soyez pas, bientôt, très bientôt nous serons de nouveau ensembles.
Je reprends votre photo après avoir relu votre Nocturne et remis du bois, ce temps froid et humide me contraint à l’enfermement.
J’ai pleuré Clara, oui, j’ose vous l’écrire, j’ai pleuré, mais ce sont des larmes de bonheur et de joie, parce que votre musique me comble et je vous aime.
Au travers de votre sourire, oh, bien léger bien sûr, je sais que se cache votre amour. Mais, comment auriez-vous pu face à ce photographe, être gaie ? En plus, vous me dites que votre père vous accompagniez.
Quel chaperon votre père, vous n’avez plus aucune liberté !
Je comprends mieux votre regard nostalgique, puisque vous me dites que votre père vous fait partir pour Dresde.
Vous punir, nous punir, mais, vous le savez Clara, notre amour sera plus fort que son vouloir de père.
Souriez Ma Clara, demain est si proche après ces années. Composez encore, c’est ce qui nous réunis, ces notes.
Soyez forte, et n’oubliez pas que je vous aime mon amie.
Votre bien aimé Robert.
Selon la consigne de Kaléïdoplumes ici
2 commentaires:
au hasard d'une rencontre bloggueste je découvre une camarade de Kalé !
J'aime beaucoup cette lettre... elle me renvoie au film Joyeux Noël vu hier soir...
amicalement
Bonjour Sol-eille.
Quel film oui, qui nous remet devant la stupidité des ordres venant du haut.
Bonne jouréne et merci de ta visite
Enregistrer un commentaire