lundi 16 novembre 2015

Pour tous ceux

Pour tous ceux qui ont perdu un proche, parce qu'il faut y croire
Pour tous ceux qui ont échappé à ces attentats.
Pour tous ceux qui se relèveront malgré leurs blessures
Pour tous ceux qui se laissent endoctriner pour frapper à mort
Pour tous ceux qui pensent que se faire exploser est un acte de bravoure
Pour tous ceux qui ôtent la vie aux autres par leurs actes barbares
Pour tous ceux qui crée des peurs avec leur barbarie
Pour tous ceux qui endoctrinent et envoient des jeunes à leurs places
Pour tous ceux qui oublient que nous sommes forts malgré leur haine
Pour tous ceux qui vendent des armes qui se retournent contre eux
Pour toux ceux qui oublient que l’amour est plus fort que la haine.

Pour tous les Hommes qui savent que la vie est belle, malgré ces immondes attentats.Cl.F.

"Tout ce que j'ai failli perdre
Tout ce qui m'est redonné
Aujourd'hui me monte aux lèvres
En cette fin de journée
Pouvoir encore partager
Ma jeunesse, mes idées
Avec l'amour retrouvé" Jean Ferrat


Le sang coule




La sang coule le long des murs.
Sang de l’horreur, de la peur.
Sang des morts, des blessés, des survivants.
Plaies du cœur, plaies des corps, plaies de l’âme.

Blessés à vie, amputés, survivants, rescapés, amis, famille, témoins, spectateurs.
Vivre, vivre, marcher malgré ces morts, ces amputations, ces plaies béantes qui, pour certaines ne cicatriseront pas : « blessures de guerre ».

Carnage, tuerie, quels sont les mots qui peuvent exprimer ce que les familles, amis, inconnus, un Peuple, ressentent ?
La guerre est là dans les villes, avec ses horreurs, une nouvelle guerre qui n’annone pas de troupe.
Guerre qui ne prévient pas, silencieuse, dévastatrice, comme toutes les guerres.

Tueurs, massacreurs morts, votre sang coule aussi et se lie avec celui de vos victimes innocentes.
Vous, au nom d’un Dieu, d’une cause, perpétrez ces horreurs avec haine dans votre cœur, dans votre sang, dans vos yeux, au nom d’une idéologie politique.

Le sang coule, rouge, celui de la mort, par votre faute, tueurs.
Le sang coule, les larmes rougissent les yeux, la tristesse est immense.

Le sang coule et nous resterons debouts, malgré vous, tueurs qui désirez nous faire coucher en distribuant la peur.
La fraternité des Peuples fait battre les Cœurs à l’unisson, malgré vous.
Le sang coule dans les Corps, dans les Cœurs qui battent à la Vie.Cl.F.