mercredi 28 janvier 2015

Un test important et réussi

17/01/2015
« Nous vous souhaitons plus qu'une très belle année 2015 !
Que sera cette nouvelle année ? Elle sera porteuse de beaucoup d'évènements, elle sera porteuse de beaucoup d'enseignements, elle sera porteuse de beaucoup de révélations. Nous ne dirons pas qu'elles seront bonnes ou mauvaises, car finalement cela ne servirait pas à grand-chose ! Tout ce que vous vivrez et que ce monde vivra fait partie non seulement de la programmation de chaque personne mais aussi de la programmation du monde.
Il y a de très nombreuses années, nous avions dit à notre transmetteur qu'il était impossible de construire quelque chose de beau, de pur, de solide, sur des sables mouvants. Votre civilisation actuelle est construite sur des sables mouvants. Tout doit être restructuré !
Si nous étions humains, nous dirions : les humains marchent sur la tête, ils n'ont pas conscience de ce qu'ils sont, ils n'ont pas conscience de ce qu'ils font non seulement à eux-mêmes mais aussi aux autres, ils ne sont pas conscients de ce qu'ils font à leur Mère Terre, à ce joyau, à cette magnifique petite sphère !
Pourquoi n'en ont-ils pas conscience ? Il y a mille et une raisons ! L'une d'elle est la différence de conscience qui est fonction des pays, des religions et des âmes, qu'elles soient  jeunes  ou très anciennes. Actuellement, sur votre planète, il y a un mélange impressionnant de différences de conscience, de différences de niveaux spirituels, de différences d'âmes.
Il en a été voulu ainsi car dans la logique, le grand frère (nous, vous) prend toujours la main du petit frère pour l'aider à monter les marches. Il l'aide à comprendre, à sa manière certes ! Il y a toujours un grand frère pour prendre la main du petit frère ou une grande âme qui prend la main d'une plus petite âme pour la faire évoluer, pour lui faire comprendre. C'est ce que nous faisons à notre façon, mais vous ne vous en rendez pas compte !
Nous comprenons l'impatience des humains.! Ils voudraient tout simplement que, comme par un coup de baguette magique, le monde change, qu'il n'y ait plus de violence, que tout soit parfait, que du jour au lendemain l'humanité puisse vivre dans la fraternité, dans la joie, dans la sérénité et dans l'Amour.
Certes, nous aussi le souhaitons pour vous, et encore beaucoup plus que vous l'imaginez, seulement il y a des passages obligatoires, et en ce moment vous êtes dans un passage très étroit que vous devez franchir. Alors comment franchir un passage très étroit dans lequel vous risquez de tomber à droite, à gauche, devant, derrière ? Il n'y a pas d'autre solution que de se tenir la main, de faire une chaîne pour soutenir celui qui, par faiblesse, pourrait tomber ?
La solidarité humaine existe ! D'une certaine manière, vous l'avez prouvé, mais nous aimerions vous demander ceci : que s'est-il passé pendant la journée du 11 janvier ? Pourquoi, d'un seul coup, cet élan de fraternité qui n'avait été ni décidé, ni programmé à l'avance ?
En fait, les plans de Lumière ont fait un test, un test important et réussi ! Comment les plans de Lumière peuvent-ils faire un test ? Nous allons vous dire de quelle façon : ils ont envoyé des vibrations qui ont atteint la conscience des humains pour voir s'ils étaient capables, d'un seul coup, de s'élever, de s'éveiller.
Bien sûr, l'atrocité qui s'est passée les a peut-être stimulés, mais il y avait bien autre chose, parce qu'il y a déjà eu des atrocités de ce genre dans d'autres parties du monde et les êtres humains ne se sont pas levés, ils ne se sont pas pris la main !
Une vibration a été "posée", et elle continuera à exister car il doit en être ainsi ! D'une certaine manière, nous avons préparé l'humanité à ce nouvel éveil, et nous sommes heureux qu'une grande quantité d'êtres aient répondu à cette impulsion émanant des plans de Lumière.
Imaginez que, d'un seul coup, vous soyez induits, comme par télépathie, pour accomplir quelque chose de merveilleux ! C'est un peu ce qui a été créé ce jour là : une induction télépathique. Malheureusement, il peut aussi y avoir des inductions mentales qui mènent les êtres vers le chaos, mais pour nous, vos frères de Lumière, il était réconfortant de nous rendre compte que l'être humain est au-delà de ce qu'il pense.
Nous vous demandons de rester sur cette impulsion, sur cette fraternité, nous vous demandons de ne pas regarder ou même essayer de comprendre ce qui se passe et qui se passera après. Sachez tout simplement que ce que nous avons d'une certaine manière accompli peut de nouveau s'accomplir. C'est prometteur pour nous et pour vous !
Nous savons combien les plans de Lumière peuvent être actifs et combien les êtres humains peuvent les percevoir, les recevoir ! Si vous vous désirez un nouveau monde où vous pourrez vivre en paix, un monde où vous pourrez vivre dans la fraternité et dans la joie, il faut absolument que vous enleviez toutes les différences, les différences d'ethnies et même les différences de religions.
Si vous êtes dans le non-respect, il n'y a pas d'avancement !
Bien sûr nous referons ce que nous avons accompli en ce mois de janvier ! Nous le referons parce qu'il sera nécessaire de donner des impulsions mentales, parce qu'il sera nécessaires de donner des impulsions spirituelles.
Si vous avez écouté, vous vous êtres rendus compte qu'autour de vous les êtres parlaient avec un langage un peu spirituel. Ils se retrouvaient, ils se sentaient frères, ils se sentaient unis ! La seule chose à retenir n'est pas l'atrocité, c'est la beauté de cette unité entre les êtres.
Malheureusement, vous vivez encore dans un monde de conflits, un monde de pouvoir, un monde où les êtres humains ne trouvent plus leur place. Certes, vous êtes en droit de nous reprocher de toujours vous dire la même chose, vous êtes en droit de vous lasser, vous êtes même en droit de changer de chemin, d'aller sur des chemins où vous aurez l'impression d'avancer plus vite ! Le chemin est parfois long !
Il faut quand même que vous sachiez que le travail d'écoute, d'intégration d'énergies, d'élévation vibratoire que nous vous faisons faire a été appris dans les temps très anciens à des minorités qui faisaient parties des Ecoles de Sagesse et qui étaient formées pour intégrer et comprendre.
A votre époque bénie (car il ne faut pas voir que la laideur, la souffrance et la violence, il faut voir aussi tout ce qu'elle vous apporte de connaissance, de sagesse, d'harmonie et d'Amour) cette Ecole de Sagesse est ouverte à tous les êtres ! Tous les êtres qui en ont le désir peuvent lire dans l'immense livre de Sagesse et d'Amour qui est offert à l'humanité.
C'est un cadeau que nous faisons aux êtres humains qui veulent bien s'y intéresser, c'est un cadeau que nous faisons au travers des transmetteurs tels que celle qui vous parle. Il y en a beaucoup d'autres, le seul problème, c'est que lorsque nous formons un transmetteur, souvent il ne peut pas aller jusqu'au bout de sa mission car il est rattrapé par la matière, par l'argent, par le pouvoir, et s'il n'est pas suffisamment sage il ne peut pas aller jusqu'au bout de sa mission.
Notre transmetteur a aussi des moments d'impatience et voudrait également que çà aille beaucoup plus vite, mais il faut laisser du temps au temps ! Il faut du temps pour qu'un enfant devienne un homme ! Il est d'abord un bébé, ensuite il est un enfant, puis un adulte ! Dans le domaine spirituel il en est de même !
Nous sommes obligés de répéter encore et encore les mêmes choses, tout du moins des choses similaires et nous vous demandons  : avez-vous compris ? Avez-vous compris ce que nous vous disons depuis trente ans, parfois avec des mots différents mais surtout une énergie différente ? Mettez-vous en application ne serait-ce que le dixième de ce que nous vous enseignons ? Au lieu d'être dans l'impatience, questionnez-vous ?
Tout ne dépend que de vous ! Si vous souhaitez réellement être heureux, vous pourrez être heureux, car vous générerez une vibration de bonheur. Si vous souhaitez grandir dans l'Amour, vous grandirez dans l'Amour car vos pensées créeront cette Vibration, cette Energie d'Amour ».
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samedi 17 janvier 2015

« Lettre à ma fille, au lendemain du 11 janvier 2015 », par JMG Le Clézio

Tu as choisi de participer à la grande manifestation contre les attentats terroristes. Je suis heureux pour toi que tu aies pu être présente dans les rangs de tous ceux qui marchaient contre le crime et contre la violence aveugle des fanatiques. J’aurais aimé être avec toi, mais j’étais loin, et pour tout dire je me sens un peu vieux pour participer à un mouvement où il y a tant de monde . Tu es revenue enthousiasmée par la sincérité et la détermination des manifestants, beaucoup de jeunes et des moins ­jeunes, certains familiers de Charlie Hebdo, d’autres qui ne le connaissaient que par ouï-dire, tous indignés par la lâcheté des attentats. Tu as été touchée par la présence très digne, en tête de cortège, des familles des victimes.

Tes parents ont tremblé pour toi, mais c’est toi qui avais raison de braver le danger
Emue d’apercevoir en passant un petit enfant d’origine africaine qui regardait du haut d’un balcon dont la rambarde était plus haute que lui. Je crois en effet que cela a été un moment fort dans l’histoire du peuple français tout entier, que certains ­intellectuels désabusés voudraient croire frileux et pessimiste, condamné à la soumission et à l’apathie. Je pense que cette journée aura fait reculer le spectre de la discorde qui menace notre société plurielle.
Il ­fallait du courage pour marcher désarmés dans les rues de Paris et d’ailleurs, car si parfaite soit l’organisation des forces de police , le risque d’un attentat était bien réel. Tes parents ont tremblé pour toi, mais c’est toi qui avais raison de braver le danger. Et puis il y a toujours quelque chose de miraculeux dans un tel moment, qui réunit tant de gens divers, venus de tous les coins du monde, peut-être justement dans le regard de cet enfant que tu as vu à son balcon, pas plus haut que la rambarde, et qui s’en souviendra toute sa vie.
Cela s’est passé, tu en as été témoin.

Ils ne sont pas des barbares

Maintenant il importe de ne pas oublier. Il importe – et cela revient aux gens de ta génération, car la nôtre n’a pas su, ou n’a pas pu, empêcher les crimes racistes et les dérives sectaires – d’agir pour que le monde dans lequel tu vas continuer à vivre soit meilleur que le nôtre. C’est une entreprise très difficile, presque insurmontable. C’est une entreprise de partage et d’échange.

J’entends dire qu’il s’agit d’une guerre. Sans doute, l’esprit du mal est présent partout, et il suffit d’un peu de vent pour qu’il se propage et consume tout autour de lui. Mais c’est une autre guerre dont il sera question, tu le comprends : une guerre contre l’injustice, contre l’abandon de certains jeunes, contre l’oubli tactique dans lequel on tient une partie de la population (en France, mais aussi dans le monde), en ne partageant pas avec elle les bienfaits de la culture et les chances de la réussite sociale.

Trois assassins, nés et grandis en France, ont horrifié le monde par la barbarie de leur crime. Mais ils ne sont pas des barbares. Ils sont tels qu’on peut en croiser tous les jours, à chaque instant, au lycée, dans le métro, dans la vie quotidienne. A un certain point de leur vie, ils ont basculé dans la délinquance, parce qu’ils ont eu de mauvaises fréquentations, parce qu’ils ont été mis en échec à l’école, parce que la vie autour d’eux ne leur offrait rien qu’un monde fermé où ils n’avaient pas leur place, croyaient-ils. A un certain point, ils n’ont plus été maîtres de leur destin. Le premier souffle de vengeance qui passe les a embrasés, et ils ont pris pour de la religion ce qui n’était que de l’aliénation.

Il faut remédier à la misère des esprits

C’est cette descente aux enfers qu’il faut arrêter, sinon cette marche collective ne sera qu’un moment, ne changera rien. Rien ne se fera sans la participation de tous. Il faut briser les ghettos, ouvrir les portes, donner à chaque habitant de ce pays sa chance, entendre sa voix, apprendre de lui autant qu’il apprend des autres. Il faut cesser de laisser se construire une étrangeté à l’intérieur de la nation. Il faut remédier à la misère des esprits pour guérir la maladie qui ronge les bases de notre société démocratique.

Je pense que c’est ce sentiment qui a dû te frapper, quand tu marchais au milieu de cette immense foule. ­

Pendant cet instant miraculeux, les barrières des classes et des origines, les différences des croyances, les murs séparant les êtres n’existaient plus. Il n’y avait qu’un seul peuple de France, multiple et unique, divers et battant d’un même cœur. J’espère que, de ce jour, tous ceux, toutes ­celles qui étaient avec toi continueront de marcher dans leur tête, dans leur esprit, et qu’après eux leurs enfants et leurs petits-enfants continueront cette marche.



dimanche 11 janvier 2015

Ego noir


Ils sont aveugles et sourds envahis par leurs maux noirs
Ils se noient dans leurs mots de mal être, chutant dans des puits profonds dont ils ont enlevés l’échelle.
Ils se chantent la complainte de la victime au rythme du tambour du mental qui leur hurle chaque seconde qu’ils souffrent.
Ils sont rétrécis et leurs regards ne se pausent que sur Eux.
Grillagés par leur Ego, enfermés dans une forteresse qu’ils ont murée et clament ensuite : délivrez moi, je souffre.
Ils se promènent avec leurs gémissements afin d’alpaguer une écoute dont ils n’ont que faire.

Ne recherchez pas la perche qui vous sortirait de vos eaux glauques dans lesquelles vous prenez plaisir à patauger, vous immerger.
Ce bâton lâché au moment de la prise afin de pleurer, vous faire passer pour victime.

Vous vous parez d’obscurité dans votre chant lugubre.

Sur votre route vous ne voyez pas le soleil qui brille mais le crépuscule qui vous angoisse
Sur votre route vous ne voyez pas la fleur au milieu de la rocaille mais le caillou qui pourrait vous faire chuter.
Sur votre route vous ne vous cherchez que des excuses, la complainte du mal de vivre.
Sur votre route vous ne cherchez que l’ombre de votre ombre, revêtus d’un manteau si épais de noir que la Lumière ne peut vous atteindre.

Sur votre route personne ne vous relèvera puisque vous seuls décidez de rester dans le fossé en chialant : aidez-moi, ce n’est pas de ma faute si je vais mal.
Affalés, bien confortables sur vos chants funèbres vous attendez la mort qui vous délivrerait de vous même.

Vous refusez la joie de vivre en vous agrippant aux basques des mélopées morbides sans musique.
Restez seuls dans la froidure glaciale de votre geôle.
Grelottez aux sons du tic tac de la vie que vous refusez.
Agonisez seuls en vous coupant les ailes du désir de la Vie.

Nous ne sommes pas votre « Radeau de la Méduse ».
Nous vous laisserons couler par lassitude de vos rengaines, dans vos tortures des mots qui vous enchaînent.
Il est temps de vous relever Hommes et de ne plus vous nourrir à la table des Autres, de ne plus tendre la main pour que quelqu’un vous relève.
Apprenez à marcher seuls dans vos douleurs en puisant en vous ce qu’il y a de beau, votre miroir ne vous renvoie que ce que vous voulez voir.

Réagissez à l’appel de votre âme, chaque instant présent vécu est  beau si nous voulons qu’il le Soit.